26 Juillet 2019
Marie est présentée dans les évangiles comme une jeune fille de Nazareth, fiancée de Josephdont les ascendants sont longuement énumérés dans la généalogie du Seigneur.
Les quatre Évangiles, entièrement tournés vers la Bonne Nouvelle du Christ, sa vie, ses paroles et sa Résurrection, ne font nulle mention de la famille de Marie, sans doute fixée aussi à Nazareth.
La tradition, dès les premiers siècles, appellent les parents de la Vierge Marie, Joachim ("Dieu accorde") et Anne ("La Grâce - la gracieuse").
L'imagination des auteurs des Évangiles apocryphes en fait un couple discret, mais il était bien réel et il a su accueillir, éduquer Marie et l'éveiller dans la grâce toute spéciale qui était la sienne, et qu'ils ignoraient.
Le culte de sainte Anne apparaît dès le VIe siècle dans certaines liturgies orientales et, au VIIIe siècle dans les liturgies d'Occident. Son culte est généralisé avant la fin du XIVe siècle.
Sainte Anne est souvent représentée apprenant à lire à sa fille dans le livre de la Bible. Une icône russe, image gracieuse de l'amour conjugal, immortalise le baiser qu'ils se donnèrent lorsqu'ils apprirent la conception de Marie. C'est ainsi qu'ils ont participé au mystère de l'Incarnation.
"La mémoire des saints Joachim et Anne, parents de la Vierge et donc grands-parents de Jésus, que l'on célèbre aujourd'hui, m'offre un deuxième point de réflexion. Cette célébration fait penser au thème de l'éducation, qui a une place importante dans la pastorale de l'Église. Elle nous invite en particulier à prier pour les grands-parents, qui, dans la famille, sont les dépositaires et souvent les témoins des valeurs fondamentales de la vie. La tâche éducative des grands-parents est toujours très importante, et elle le devient encore davantage quand, pour diverses raisons, les parents ne sont pas en mesure d'assurer une présence adéquate auprès de leurs enfants, à l'âge de la croissance. Je confie à la protection de sainte Anne et saint Joachim tous les grands-parents du monde en leur adressant une bénédiction spéciale. Que la Vierge Marie, qui - selon une belle iconographie - apprit à lire les Saintes Écritures sur les genoux de sa mère Anne, les aide à toujours nourrir leur foi et leur espérance aux sources de la Parole de Dieu. (Benoît XVI - Angelus du 26 juillet 2009)
La Bretagne, après la découverte d'une statue miraculeuse, dans le champ du Bocéno, lui a construit une basilique à Sainte-Anne d'Auray, et en a fait sa "patronne". Les marins par le fait même l'ont choisie comme protectrice.
Sainte Anne est la patronne de la province de Québec. Tous les diocèses du Canada ont au moins une église dédiée à Sainte Anne.
Voir aussi:
- vidéo sur la webTV de la CEF: Sainte Anne - La mère de Marie
- Les saints du diocèse de Quimper et Léon.
- L'Église d'Apt est l'une des premières en Occident à avoir, dès le XIIe siècle, mis à honneur le culte de Sainte Anne, aïeule du Christ, dont la fête solennelle figure déjà, au 26 juillet, dans deux manuscrits liturgiques locaux. (Sainte Anne - diocèse d'Avignon)
Un internaute nous a suggéré de rajouter dans la liste des Saints Patrons Sainte Anne comme patronne des ébénistes. En effet, lorsque que les menuisiers en meubles se sont séparés de la corporation des menuisiers, sous le patronage de Saint Joseph, pour créer la corporation des Ébénistes, ils ont choisi comme Patronne Sainte Anne, mère de la Sainte Vierge et ... belle mère de Saint Joseph... Un curé a donné l'explication de ce choix: en concevant Marie, Sainte Anne a simplement conçu le premier Tabernacle...
Mémoire (au Québec: Fête) des saints Joachim et Anne, les parents de la Vierge Marie immaculée, Mère de Dieu, dont les noms ont été conservés par d'antiques traditions chrétiennes.
Martyrologe romain
Sainte Anne appartenait à ce peuple choisi qui, dans les desseins de Dieu, devait donner naissance au Sauveur des hommes; elle était de la tribu de Juda et de la race de David. Ses parents, recommandables par leur origine, devinrent surtout illustres entre tous leurs concitoyens par l'éclat d'une vie pleine de bonnes oeuvres et de vertus.
Dieu, qui avait prédestiné cette enfant à devenir l'aïeule du Sauveur, la combla des grâces les plus admirables. Après Marie, aucune femme plus que sainte Anne ne fut bénie et privilégiée entre toutes les autres. Mais si elle reçut tant de grâces, comme elle sut y répondre par la sainteté de sa vie!
Toute jeune enfant, elle était douce, humble, modeste, obéissante et ornée des naïves vertus de son âge. Plus tard, comme elle sut bien garder intact le lis de sa virginité! Comme elle dépassait toutes les filles, ses compagnes, par sa piété, par la réserve de sa tenue, son recueillement et la sainteté de toute sa conduite! Puis, quand il plut à Dieu d'unir son sort à celui de Joachim, combien Anne fut une épouse prévenante, respectueuse, laborieuse, charitable et scrupuleusement fidèle à tous les devoirs de son état, vaquant à propos au travail et à la prière.
Dieu lui refusa longtemps de devenir mère; elle se soumit humblement à cette épreuve et l'utilisa pour sa sanctification. Mais à l'épreuve succéda une grande joie, car de Joachim et d'Anne, déjà vieux, naquit miraculeusement Celle qui devait être la Mère du Sauveur et la Corédemptrice du genre humain. C'est sans doute un grand honneur pour sainte Anne, que d'avoir donné naissance à la Mère de Dieu; mais il lui revient beaucoup plus de gloire d'avoir formé le coeur de Marie à la vertu et à l'innocence! L'Église célébrera dans tous les âges la piété maternelle de sainte Anne, et la gloire de sa Fille rejaillira sur elle de génération en génération.
Le culte de sainte Anne a subi diverses alternatives. Son corps fut transporté dans les Gaules, au premier siècle de l'ère chrétienne, et enfoui dans un souterrain de l'église d'Apt, en Provence, à l'époque des persécutions. A la fin du VIIIe siècle, il fut miraculeusement découvert et devint l'objet d'un pèlerinage. Mais c'est surtout au XVIIe siècle que le culte de sainte Anne acquit la popularité dont il jouit. De tous les sanctuaires de sainte Anne, le plus célèbre est celui d'Auray, en Bretagne; son origine est due à la miraculeuse découverte d'une vieille statue de la grande Sainte, accompagnée des circonstances les plus extraordinaires et suivies de prodiges sans nombre. Sainte-Anne d'Auray est encore aujourd'hui l'objet d'un pèlerinage national.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
et les saints Olympe, Rodion, Sosipater, Quartus et Tertius, que les Églises d'Orient fêtent comme disciples de saint Paul. Saint Tertius aurait même écrit la lettre de saint Paul aux Romains et c'est l'Apôtre qui l'aurait signée. Ils y sont d'ailleurs mentionnés: Romains chapitre 16 - Bible de la liturgie.
"Éraste s'attacha à saint Paul, et quitta, pour cela, sa charge d'économe ou de trésorier. Il le suivit à Ephèse (Ac 19 :22), où il était l'an 56 de Jésus-Christ, d'où saint Paul l'envoya en Macédoine avec Timothée, apparemment pour préparer les aumônes des fidèles. Ils étaient tous deux avec lui à Corinthe en l'an 58, lorsqu'il écrivit aux Romains, qu'il salue de la part de l'un et de l'autre; et il y a apparence qu'Éraste suivit toujours depuis l'Apôtre, jusqu'au dernier voyage qu'il fit à Corinthe, en allant souffrir le martyre à Rome en 65. Car alors Éraste demeura à Corinthe, comme saint Paul le manda peu de temps après à Timothée (2Ti 4 :20). (source: 456-bible.com)
Commémoraison de saint Éraste. Trésorier de la ville de Corinthe, il rendit service à l'Apôtre saint Paul.
Martyrologe romain