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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Information du Vatican et message journalier du Pape François

 

 

La foi est un don qui maintient vivante une assurance profonde et belle : nous sommes des enfants aimés de Dieu.

 

La Guyane française se prépare au Synode sur l'Amazonie
Une réunion pré-synodale s'est tenue la semaine dernière dans ce territoire français d'outre-mer.

Cyprien Viet (Cité du Vatican) et Cristiane Murray (envoyée spéciale en Guyane)

Le Synode sur l’Amazonie, qui se tiendra en octobre au Vatican, implique huit pays d’Amérique latine mais aussi un territoire français : la Guyane, collectivité d’outre-mer qui est la deuxième région de France en superficie, juste derrière la Nouvelle-Aquitaine. Environ 10 000 Amérindiens y sont recensés, répartis en six ethnies. Cette minorité est confrontée à de nombreuses difficultés, notamment un taux très élevé de suicide des jeunes. Des fractures traversent les différentes couches de la population, entre créoles, métropolitains et autochtones. Un certain malaise social s'était cristallisé lors des manifestations de mars et avril 2017, qui avaient nécessité une intervention du gouvernement français, à quelques jours de l'élection présidentielle.

L'Église catholique tient une responsabilité particulière dans la paix civile. Elle dispose en effet d'un statut particulier car en vertu du décret du roi Charles X, le catholicisme est encore "religion d'État" dans ce territoire, ce qui implique notamment une rémunération des prêtres par la collectivité territoriale. C'est dans ce contexte qu'une assemblée pré-synodale des peuples autochtones de Guyane s’est tenue du 5 au 7 juillet à Awala-Yalimapo, une commune située sur la côte nord-est de ce territoire. Une centaine de personnes ont participé à cette assemblée, réunissant les différentes composantes de la population guyanaise, notamment les amérindiens et Bushinengués, les descendants des esclaves noirs, qui ont émigré du Suriname voisin.

La biodiversité, un enjeu écologique et spirituel

Cette rencontre était présidée par Mgr Emmanuel Lafont, l’évêque de Cayenne. Dans l'esprit de l'encyclique du Pape François Laudato Si', le respect de la biodiversité était au cœur des échanges. Le territoire guyanais est recouvert à 97% par la forêt équatoriale et présente un bon état de préservation, mais certaines menaces comme l'orpaillage fragilisent son écosystème. La question écologique y est étroitement liée à la vie spirituelle des communautés amérindiennes, pour lesquels certains projets d'extraction de l'or peuvent relever du viol d'une terre sacrée.

Notre collègue de la section brésilienne, Cristiane Murray, a recueilli plusieurs témoignages lors de cette réunion.

Cette réunion pré-synodale a notamment été l’occasion de rassembler des composantes de la société guyanaise qui, habituellement, ne trouvent pas d’espace politique pour se parler.

José Gaillou, ancien responsable politique et économique qui s’est mis au service du diocèse de Cayenne pour l’organisation de cette rencontre, explique que les responsables politiques et économiques doivent mettre «plus de spiritualité» dans leurs décisions. «Ce que représente l’Amazonie est intéressant, parce qu’on dit que c’est le poumon du monde, mais il faut quand même qu’à l’intérieur il y ait eu des personnes qui aient pris soin de l’Amazonie, explique-t-il. Une phrase dit : “Si tu ne sais pas où tu vas, il faut t’arrêter et regarder d’où tu viens”… Regarder le passé, le présent, l’avenir, et comment nous nous engageons ensemble pour protéger cette planète et laisser un monde, peut-être, meilleur pour les générations futures.»

La fraternité entre l’Église et les communautés amérindiennes

«Le peuple demande que l’Église les défende, face à l’orpaillage abusif, à la pollution de l’eau et à le problème des terres. Ils demandent que l’Église les défende pour qu’ils soient vraiment à l’aise là où ils sont, là où ils vivent», explique le père Hervé Clèze Moutaleno, religieux spiritain de nationalité congolaise, curé de Maripasoula. Sa paroisse est située dans la plus grande commune de France, qui couvre une superficie de plus de 18 000 km2 incluant des communautés amérindiennes vis-à-vis desquelles l’Église tente d’assurer un suivi spirituel régulier, malgré les grandes distances, et respectueux du caractère sacré de leur environnement.

Pour Mgr Emmanuel Lafont, «lorsqu’on se rencontre, on découvre que nous sommes frères et sœurs, que notre sang est rouge, que nous avons le même désir d’être bons et de pacifier la terre, et donc nous nous retrouvons sur les valeurs essentielles. Ensuite, pour les mettre en musique, c’est la puissance de Dieu qui peut agir en nous, mais elle agit d’autant plus que nous avons ce désir de cheminer ensemble. C’est vraiment une bonne nouvelle pour moi, pour la Guyane, pour les peuples amérindiens et Bushinengués qui ont été tellement heureux de se retrouver ici, et je pense que c’est un commencement qui est très fructueux et très prometteur. Je rends grâce à Dieu et à son Esprit Saint», conclut l’évêque de Cayenne, qui espère se rendre au Synode sur l’Amazonie avec plusieurs représentants des peuples de Guyane française.

12 juillet 2019, 17:02
Le Saint-Siège signe un accord avec le Burkina Faso
L'accord sur le statut juridique de l'Église catholique au Burkina Faso a été signé dans la salle des traités du Palais apostolique, vendredi 12 juillet 2019.
 

Le statut juridique de l'Église catholique au Burkina Faso est au centre de l'accord institutionnel signé ce vendredi entre le Saint-Siège et l'État du Burkina Faso, représentés respectivement par Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire aux relations avec les États, et Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Burkina. Le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou, et Robert Compaoré, ambassadeur du pays près le Saint-Siège, étaient présents lors de la signature.

L’accord, rédigé en français est composé d’un préambule, de 19 articles et d’un protocole additionnel. Il garantit à l’Église la possibilité de mener à bien sa mission au Burkina Faso. C’est en particulier la personnalité juridique publique de l'Église et de ses institutions qui est reconnue.

Les deux parties, tout en préservant leur indépendance et leur autonomie, sont résolues à collaborer «pour le bien-être moral, spirituel et matériel de la personne humaine et pour la promotion du bien commun», stipule le texte.

 L’accord entrera en vigueur lors de l’échange des instruments de ratification, dont la date n’est pas encore connue.

12 juillet 2019, 17:21
Le Pape commémore les 25 ans de l’attentat contre la mutualité israélite d’Argentine
Le Pape François a pris la plume pour soutenir les familles des victimes, juives ou chrétiennes de l’attentat à la mutualité israélite de Buenos Aires en Argentine (l’Amia), le 18 juillet 1994.

«25 ans se sont écoulés depuis la tragédie, et comme au premier jour, mon cœur accompagne les familles des victimes, juives ou chrétiennes», a écrit le Saint-Père dans sa lettre en date du 12 juillet 2019.

L’usage blasphématoire du nom de Dieu

Le Pape a dénoncé cette «folie de briser les vies au  nom de la religion», l’associant à un «usage blasphématoire du nom de Dieu». Le 18 juillet 1994, une camionnette blanche remplie d'explosifs est venue se fracasser contre les locaux de l'AMIA tuant 85 personnes, en blessant près de 200, et détruisant complètement l'édifice.

«Nous savons bien que ce n'est pas la religion qui incite ou mène à la guerre, mais les ténèbres dans le cœur de ceux qui commettent ces actes irrationnels», a ajouté le Souverain pontife argentin, confiant n’avoir jamais cessé de prier en faveur des victimes de ce drame. 

Une troisième guerre mondiale disséminée

«La troisième guerre mondiale livrée par morceaux» bouleverse les vies et l'avenir, montrant partout son visage cruel, a estimé le Pape, poursuivant sur ce «visage cruel», s’arborant d’est en ouest, sans connaître de frontières.  

Dans ce contexte, le Pape a ainsi réitéré le sens et la responsabilité «d’être frères»; «cette fraternité nous embrasse et nous unit bien au-delà de toute limite géographique ou idéologique». De fait, il est certain que Dieu nous a créés égaux en droits, mais également en devoirs et en dignité, a assuré l’évêque de Rome, avant de conclure sa missive: «Pour Dieu, la paix ne doit pas être juste notre droit, sa construction doit être notre obligation. En cette commémoration du 25e anniversaire, je suis avec vous et je prie avec vous».

12 juillet 2019, 16:48
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