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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Information du Vatican

À l’Unesco, le Saint-Siège défend la dimension cultuelle de Notre-Dame de Paris
Mgr Francesco Follo, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Unesco, s’est exprimé sur la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ravagée par un incendie le 15 avril dernier. Le diplomate italien participait à une session du Comité du patrimoine culturel et naturel mondial tenue à Bakou en Azerbaïdjan, le 4 juillet.

«Que la cathédrale Notre-Dame puisse redevenir, grâce aux travaux de reconstruction et à la mobilisation de tous, ce bel écrin au cœur de la cité, signe de la foi de ceux qui l’ont édifié, église-mère de votre diocèse, patrimoine architectural et spirituel de Paris, de la France et de l’humanité». Les mots du Pape François au lendemain de l’incendie ont été rappelés par Mgr Francesco  Follo.

Le représentant du Saint-Siège près de l’Unesco qui a affirmé sans détour, avec une évidence bien naturelle, que l’état actuel de la cathédrale, ses travaux de restauration et de reconstruction prévus mettaient en évidence le caractère central de sa dimension cultuelle.

La manifestation d'une transcendance

Ainsi il appuie les propos de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, quelques jours après l'incendie: «L’autre chose qui unit la cathédrale et la personne humaine, c’est l’onction qu’elles peuvent recevoir pour manifester une transcendance, une présence divine qui leur confère un caractère sacré”.[1]

La restauration et la reconstruction de la cathédrale - mais aussi de tous les Biens d'Intérêt Religieux protégés par l'UNESCO - implique «de reconstituer l'origine d'une œuvre», retrouvant «le fait générateur qui en a créé la signifiance», a ajouté Mgr Follo, citant  le théologien italien, Romano Guardini (1885-1968), un des protagonistes du Mouvement liturgique (courant réformateur de l’Église apparu courant XIXème siècle).

Le culte et les structures

«Il est crucial de sauvegarder cette signifiance», a-t-il insisté, soulignant l’interdépendance et la connexion de la vie religieuse avec le culte et les structures qui la garde.

«Les éléments qui seront reconstruits doivent répondre à la finalité pour laquelle le bâtiment fut érigé. En effet, la forme conserve et transmet sa Beauté seulement si elle adhère à sa finalité, de manière à conserver la lisibilité de son identité», a-t-il argumenté inspiré par la philosophie de Jacques Maritain, selon laquelle «le Beau est une fulguration d’intelligence sur une matière intelligemment disposée, une entité matérielle disposée de telle sorte que la «beauté immatérielle» soit intelligible par sa forme».

Pour la communauté des chrétiens qui veulent revenir vivre à la cathédrale, il est nécessaire de redonner non seulement un bien culturel, mais aussi un lieu où il soit possible de faire une expérience de sa signifiance et de la même foi que celle de ceux qui l’ont édifié, a abondé en ce sens l’observateur permanent du Saint-Siège.

La dimension religieuse, condition de la valorisation

Dans ce contexte, le souhait du Saint-Siège est que la cathédrale Notre-Dame de Paris soit rendue aux croyants, aux non-croyants et aux générations futures, conformément au principe selon lequel «la sauvegarde du patrimoine culturel, y compris sa fondamentale dimension religieuse, est une condition incontournable de sa valorisation.»

Trois mois après l’incendie, les travaux se poursuivent au sein de la cathédrale. À ce jour, «la fondation Notre-Dame» et «le fonds Notre-Dame» ont recueilli des dons évalués à 38 millions d'euros, soit 10% de la totalité des sommes données, a indiqué Mgr Aupetit le 8 juillet sur l’antenne de la radio RTL.

09 juillet 2019, 13:14
Crise post-électorale au Malawi: l'inquiétude des évêques
Les Églises du Malawi s’inquiètent des troubles qui ont gagné le pays après l’élection présidentielle remportée par Peter Mutharika. Celui-ci rempile donc pour un second mandat.
 

Isabella Piro- Cité du Vatican

Le pays vit depuis le 21 mai dernier au rythme des manifestations souvent dispersées dans la violence. L’objet du mécontentement: la proclamation, par la commission électorale, de la victoire du président sortant, Peter Mutharika et de son parti «démocratique progressiste». Or, ce résultat est contesté par Lazarus Chakwera et Saulos Chilima, candidats de l’opposition, arrivés respectivement second et troisième de l’élection.

Les Malawites sont descendus en masse dans les rues pour exiger la démission de la présidente de la commission, Jane Ansah, accusée de ne pas avoir su gérer les votes. Les leaders de la contestation affichent leur détermination. « Si elle ne démissionne pas, nous continuerons à exercer des pressions sur Jane Ansah et la commission électorale du Malawi pour qu'on soit entendu. Les tensions vont continuer à monter», a prévenu l’un d’eux, interrogé par l’AFP.

Les évêques catholiques prennent donc la parole afin de rappeler l’importance du système gouvernemental multipartite choisi par la population en 1993. «Nous invitons tous les catholiques, écrivent-ils dans une note, à un sérieux examen de conscience devant le Seigneur pour comprendre s’ils sont instruments d’unité, de paix ou de division durant cette période de tension politique et de violence». Rappelant que les chrétiens ne peuvent affirmer aimer Dieu et, dans le même temps, haïr leur prochain, l’épiscopat malawite exhorte les fidèles à ne pas se laisser instrumentaliser contre leurs frères en diffusant des messages de haine à travers les médias.

En outre, dans un pays démocratique comme le Malawi, poursuit la conférence épiscopale, les citoyens et les organisations de la société civile ont le droit de mener des manifestations pacifiques, comme le prévoit la Constitution.

 

06 juillet 2019, 14:36
Shevchuk: le Pape a pris sur lui la douleur de l’Ukraine affligée par la guerre
Dans le cadre d’une conférence de presse organisée ce lundi, l’archevêque majeur de Kiev est revenu sur les principaux thèmes de la rencontre du Pape avec les principaux responsables de l’Église gréco-catholique ukrainienne, qui s’est déroulée sur deux jours en fin de semaine dernière.
 

Sa Béatitude Sviatoslav Shevchuk a expliqué qu’à travers cette rencontre de deux jours, au format inédit, le Pape a «voulu prendre sur lui» la douleur de la population ukrainienne pour un moment «d’écoute et de réflexion»«Une nouvelle méthodologie de communion entre le successeur de Pierre et les Églises orientales s’est mise en marche», a confié Sviatoslav Shevchuk, qui a précisé que les évêques gréco-catholiques ont invité le Pape en Ukraine, parce que sa visite pourrait être «une possibilité très éloquente et symbolique» pour faire cesser le conflit dans le Donbass. Le Pape a répondu qu’il y réfléchirait.

L’archevêque gréco-catholique a expliqué que depuis cinq ans, l’Ukraine vit les conséquences d’une guerre et d’une crise humanitaire qui ont provoqué officiellement «13 000 morts et 30 000 blessés», en ajoutant qu'il faudrait doubler ces chiffres pour avoir une estimation plus proche de la réalité. Il a par ailleurs signalé que ces deux dernières semaines, les médecins et les convois humanitaires ont été particulièrement visés par les attaques et les bombardements. Dans ce contexte, pour donner un «témoignage d’espérance», les prêtres de l’Église gréco-catholique continuent à œuvrer dans 11 paroisses situées en zone de guerre. «Leur présence parmi la population est une preuve que Dieu ne l’a pas abandonnée», a souligné l’archevêque majeur.

Il a aussi souligné l’urgence humanitaire et environnementale, en évoquant la catastrophe écologique qui se profile car près de quatre millions de personnes n’auront plus accès à l’eau potable, d’ici à quelques mois. L’attention de François s’est notamment portée sur les enfants exposés aux conflits, et pour certains victimes de mutilations en raison des explosifs. La création d’un centre de soins pour les enfants victimes de la guerre pourrait constituer une concrétisation de l’engagement du Saint-Siège pour la population ukrainienne.

La délicate question œcuménique

L’enjeu des relations avec les orthodoxes, qui représentent 71% de la population contre un petit peu plus de 14% pour les gréco-catholiques, a également été abordé lors de cette réunion. Sviastoslav Schevchuk a rappelé la volonté de l’Église gréco-catholique ukrainienne pour un dialogue «avec tous»«sans entrer dans les discussions internes à l’orthodoxie», dans le contexte délicat de la concession de l’autocéphalie à l’Église orthodoxe ukrainienne par le Patriarcat de Constantinople, ce à quoi s’oppose fermement le Patriarcat de Moscou.

Dans le panorama ukrainien, avec l’élection récente du président Volodimir Zelensky et les élections parlementaires anticipées au 21 juillet prochain, l’Église gréco-catholique invoque des institutions «plus efficaces» et en faveur des plus pauvres et des personnes sans défense. Il ne faut jamais laisser de côté «la dignité humaine, le bien commun, la solidarité et la subsidiarité». Il s’inquiète de voir émigrer chaque année un million de citoyens, pour la plupart «des jeunes et des professionnels». Il est donc important dans ce contexte difficile d’inciter les pays extérieurs à «investir en Ukraine», afin de créer de «nouveaux postes de travail».

08 juillet 2019, 18:22
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