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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La Page de nos amis juifs

La prophétie d'Ézéchiel

Parmi les captifs que Néboukhadnétzar conduisait de Jérusalem à Babylone en l'année 3327, et qui comprenaient le roi déposé de Juda, Yékhoniah, se trouvait un jeune prêtre d'environ vingt-cinq ans. Il s'appelait Ézéchiel (Yé'hezkel) ben Bouzi. Ézéchiel s'établit dans le village de Tel-Aviv au bord du fleuve Kébar, en Babylonie. Malgré sa jeunesse, on le considérait comme un des principaux érudits et des Juifs les plus pieux. Sa maison devint le lieu de rencontre des Anciens de la communauté juive en exil.

Ce fut là, cinq ans plus tard, qu'Ézéchiel reçut l'appel prophétique. Pendant les vingt ans qui suivirent, il continua à prophétiser, et devint un des plus grands prophètes d'Israël.

D'abord, Ézéchiel ne put pas devenir très populaire, car de même que son contemporain, le prophète Jérémie qui vivait dans le pays d'Israël, il avertissait son peuple du désastre national qui ne tarderait pas à se produire si le peuple n'amendait pas immédiatement ses voies et ne retournait vers D.ieu. Il dénonçait les faux prophètes et les chefs perfides qui trompaient le peuple d'Israël de l'espoir mensonger que le Saint Temple et Jérusalem ne seraient pas détruits.

La grande catastrophe nationale

Ézéchiel insistait beaucoup sur le repentir dans sa prédication. « D.ieu ne prend aucun plaisir à la mort du méchant, mais Il désire qu'il se détourne de ses mauvais chemins et qu'il vive », prêchait-il.

Mais la grande catastrophe se produisit. Jérusalem fut détruite, le Saint Temple fut brûlé (en l'an 3338) et le reste du peuple également conduit en captivité.

Aucun autre peuple dans le monde n'avait jamais survécu à une catastrophe nationale de ce genre. Quel serait le destin du peuple d'Israël ? Succombera-t-il lui aussi à ses malheurs ? Perdrait-il aussi sa foi et son identité nationale, et se laisserait-il absorber par le puissant conquérant ? Abandonnerait-il son D.ieu qui paraissait « vaincu », jurerait-il fidélité aux idoles babyloniennes dans le splendide et éblouissant temple de Bel, le D.ieu principal de Babylone ?

Ce fut la tâche d'Ézéchiel d'aider ses frères à surmonter leur crise spirituelle, qui était plus dangereuse même que la perte de leur indépendance politique. Il fallait leur faire comprendre que leurs épreuves étaient une punition de D.ieu pour leur infidélité envers Lui, et parce qu'ils s'étaient détournés du chemin de la Torah; ainsi, leur chute n'était que temporaire, et leur triomphe final serait plus grand que tout ce qu'on pouvait imaginer, si seulement ils voyaient dans leurs douleurs et leurs souffrances des occasions de repentir.

Le retour vers D.ieu et la Torah

Ézéchiel sentit que le bas peuple n'était pas entièrement responsable du désastre, mais que c'étaient les faux prophètes et les chefs, les perfides « bergers » d'Israël, qui « s'engraissaient eux-mêmes et n'engraissaient pas le troupeaux... qui ne guérissaient pas les malades et n'allaient pas à la recherche des égarés... » Mais Ézéchiel promettait à son peuple que « D.ieu Lui-même retirerait Son troupeau de leurs mains; Il rassemblerait le troupeau dispersé et le ramènerait dans leur pays et les ferait paître sur les montagnes d'Israël. »

Ainsi Ézéchiel encourageait son peuple. Il lui faisait comprendre pourquoi il souffrait, et il lui disait où se trouvait sa délivrance finale – dans un retour complet et de tout coeur vers D.ieu et Sa Torah.

Et ainsi, ce furent précisément les malheurs et les souffrances qui auraient pu risquer d'ébranler la foi et la croyance de notre peuple, qui ont renforcé sa foi en notre unique et seul D.ieu et approfondi son amour pour Lui !

C'est pourquoi ces Juifs mêmes qui dans leur propre pays devenaient facilement victimes de leurs faux prophètes et de l'idolâtrie, commencèrent à se détacher du culte des idoles dans le pays de leur captivité, malgré la splendeur et la magnificence du temple et des idoles babyloniennes !

Cette horreur du culte des idoles se trouva plus tard renforcée dans leur coeur par l'acte admirable de sacrifice personnel accompli par 'Hananiah, Michaël et Azariah, qui se laissèrent jeter dans la fournaise ardente plutôt que d'adorer l'idole dans la Vallée de Doura.

Ainsi les juifs exilés s'installèrent à Babylone pour de nombreuses années, avec un dévouement grandissant à D.ieu et à Sa Torah et avec la ferme certitude que D.ieu les ramènerait dans leur pays quand viendrait le temps de leur délivrance.

Comme ils ne pouvaient pas offrir de sacrifices hors de Jérusalem, ils se réunissaient les saints jours de Chabbat et de Yom Tov et adoraient D.ieu avec des prières et des Psaumes et la lecture de la Torah et des livres des prophètes qu'ils avaient déjà. (Ce fut plus tard que les derniers livres du TaNaKh furent rédigés par les Anchéi Knesseth Haguedolah – les Hommes de la Grande Assemblée).

En plus des Chabbats et des Fêtes mentionnés dans la Torah, ils observaient les quatre jeûnes, qui marquaient à les différentes étapes de leur désastre national : le jeûne du Dix Téveth – le commencement du siège de Jérusalem; le jeûne du Dix-Sept Tammouz – la brèche dans les murailles de Jérusalem et la prise de la ville; le jeûne du Neuf Av – la destruction du Saint Temple; et le jeûne du trois Tichri – l'assassinat de Guédaliah. Ils ne servaient pas simplement de jours de deuil (et c'est encore ainsi pour nous), mais aussi de jours de repentir et de demande de pardon (Séli'hoth).

Ainsi, ce fut le prophète Ézéchiel qui aida notre peuple à voir la lumière de la Torah à travers l'obscurité de la captivité en ces jours funestes. C'est par Ézéchiel et nos autres prophètes Divins que nous sommes, nous aussi, guidés à travers la terrible obscurité de notre dispersion et de notre exil actuels.

Ézéchiel mourut à Babylone et y fut enterré.

Les prophéties d'Ézéchiel furent consignées dans le Livre d'Ézéchiel par les « Hommes de la Grande Assemblée ». Le livre contient aussi une prophétie et plan concernant le troisième et dernier Beth Hamikdache qui sera construit lors de notre complète délivrance par l'intermédiaire de notre Juste Messie.

 
 
Isaïe et sa mission divine
Réprimande et consolation

Chabbat 'Hazone, le Chabbat précédant « Tichea beAv », et Chabbat Na'hamou, le Chabbat qui le suit, doivent tous deux leurs noms au Livre d'Isaïe. 'Hazone (vision) est le premier mot du premier chapitre de ce livre, et Na'hamou (consolez), le premier mot du quarantième. Ces deux chapitres forment les Haftaroth respectives des Chabbats mentionnés plus haut. Sont extraits également d'Isaïe les « Sept Haftaroth de Consolation » que nous lisons à la Synagogue, de Chabbat Na'hamou jusqu'à Roch Hachana. Essayons donc de mieux connaître ce grand prophète de notre peuple.

Isaïe, fils d'Amots, était membre de la famille royale. Il fit sa première apparition publique comme prophète inspiré de Dieu, l'année où Ozias fut atteint de la lèpre. C'était en l'an 3142 (618 avant l'ère commune). Depuis lors, et pendant une période de 86 ans, sa voix prophétique se fit entendre dans le royaume de Judah, sous les règnes successifs d'Ozias, de Jotham, d'A'haz et de 'Hizkiyah (Ezéchias).

Durant la vie d'Isaïe, qui fut très longue, eurent lieu des événements importants, tant dans l'histoire de notre peuple que dans celle du monde. Le prophète fut témoin de la montée d'un nouvel empire, celui d'Assyrie, dont le roi Chalmanesser conquit le royaume du Nord, et emmena les Dix Tribus en exil. Seule resta la Judée, dernier bastion de la foi véritable en un Dieu unique. Mais même là, les activités des voisins païens eurent pour résultat la profanation fréquente de la Ville Sainte de Jérusalem ; l'idolâtrie, l'iniquité et la corruption se répandaient. Isaïe apporta au roi et au peuple le message de la sainteté de Dieu, en un temps où l'adoration des idoles semblait prendre racine dans le pays. Il prêcha la justice et la charité à une époque où la moralité était au plus bas.

Mission prophétique

De sa mission divine, Isaïe nous dit (chap. 6) :

« L'année de la mort du roi Ozias (entendant par là : quand, atteint de la lèpre, il fut isolé), je vis l'Éternel assis sur un trône très élevé, et les pans de Sa robe (Sa Gloire) emplissaient le sanctuaire. Des Séraphins (des anges de feu) se tenaient debout autour de Lui. Chacun d'eux avait six ailes : deux dont il se couvrait la face ; deux dont il se couvrait les pieds, et deux dont il se servait pour voler. Ils disaient l'un à l'autre à haute voix : Saint, Saint, Saint est l'Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de Sa gloire.

Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par les voix qui retentissaient, et la maison se remplit de fumée. Alors je dis : « Malheur à moi, je suis perdu car je suis un homme dont les lèvres sont impures ; j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées ». Puis l'un des Séraphins vola vers moi, tenant à la main un charbon ardent qu'il avait pris sur l'autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche et dit : « Ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié ».

Et j'entendis la voix de l'Éternel disant : « Qui enverrai-Je, et qui marchera pour nous ? » Je répondis : « Me voici, envoie-moi. » Il dit alors : « Va, et dis à ce peuple : Vous entendez, mais vous ne comprenez pas ; vous voyez, mais vous ne saisissez pas. Le cœur de ce peuple est devenu insensible, ses oreilles sont dures et ses yeux sont fermés ; autrement ses yeux verraient, ses oreilles entendraient, et son cœur comprendrait ; alors, il se repentirait et serait guéri. »

La mission d'Isaïe était, en tout premier lieu, d'admonester le peuple, de l'inciter à se repentir et de revenu à Dieu. Il dit à ses frères que l'Éternel est leur père, et qu'ils sont Ses enfants. Il exhorte les enfants rebelles à revenir à leur père qui les aime. Ainsi, dès le premier chapitre (que nous lisons, comme nous l'avons dit, au Chabbat 'Hazone) sa voix tonne :

« Cieux, écoutez ! Terre, prête l'oreille ! Car l'Éternel a parlé : J'ai nourri et élevé des enfants, mais ils se sont révoltés contre Moi. Le boeuf connaît son possesseur, et l'âne la crèche de son maître. Mais Israël ne connaît rien, Mon peuple n'a pas de discernement ».

Ainsi en appelle-t-il au ciel et à la terre pour qu'ils portent le témoignage de l'ingratitude et de la désobéissance d'Israël. Il n'hésite pas à blâmer les chefs, qu'il appelle « chefs de Sodome », en raison du bas niveau moral du peuple. Il réprimande sévèrement les fidèles hypocrites qui ne s'abstiennent pas de pécher, mais offrent des sacrifices à Dieu avec l'idée de payer Ses faveurs, semblables en cela aux adorateurs d'idoles.

Ainsi Isaïe poursuit :

« Écoutez la parole de l'Éternel, chefs de Sodome ! Prête l'oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe ! Qu'ai-Je à faire de la multitude de vos sacrifices ? dit l'Éternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des bêtes engraissées ; Je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs. Quand vous venez vous présenter devant Moi, qui vous demande de souiller Mes parvis ? Cessez d'apporter de mensongères offrandes. J'ai en horreur votre encens, les nouvelles lunes, les Chabbats et les fêtes ; Je ne puis voir le crime s'associer aux solennités... C'est pourquoi quand vous étendez vos mains, Je détourne de vous Mes yeux ; quand vous multipliez les prières, Je n'écoute pas ; vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant Mes yeux la méchanceté de vos actions, cessez de faire le mal, apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l'opprimé, faites droit à l'orphelin, défendez la veuve. »

Le prophète incite ensuite le peuple à raisonner avec lui. Il lui dit que Dieu est prêt à leur pardonner s'ils reviennent à Lui, et il l'avertit que sa désobéissance ne le conduira qu'à l'anéantissement :

« Venez maintenant et raisonnons ensemble, dit l'Éternel. Si vos péchés sont [rouges] comme l'écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront [blancs] comme la laine. Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleurs produits de la terre. Mais si vous résistez et si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive, car la bouche de l'Éternel a parlé. »

Purifiés par la Souffrance

Isaïe dit au peuple que si les pécheurs ne se repentent pas de leur plein gré, Dieu purifiera la nation par la souffrance. Le petit nombre qui survivra au Jugement subi par Israël formera, après le châtiment et la purification, la graine d'une nation sainte et éternelle. Il compare cette purification à celle des métaux précieux qui s'opère par le feu, jusqu'à ce que les scories fondent et soient éliminées.

« C'est pourquoi voici ce que dit l'Éternel, le Seigneur des armées, le Puissant d'Israël... : de Ma main Je te débarrasserai de tes scories, et Je te purgerai de tout alliage. Je rétablirai tes juges tels qu'ils étaient autrefois, et tes conseillers tels qu'ils étaient au commencement. Après cela, on t'appellera « Ville de Justice », « Cité Fidèle ». Sion sera sauvée par la droiture, et ceux qui retournent à Dieu seront sauvés par la justice. »

Les prophéties d'Isaïe sur la gloire future d'Israël sont aussi éloquentes qu'inspirantes :

« Console-toi, console-toi, Mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem et proclamez que la période du châtiment est accomplie, et que son crime a été expié... »

Le Berger d'Israël

La rédemption et la gloire d'Israël salueront une nouvelle ère, quand la gloire de Dieu sera révélée même aux yeux des mortels :

« Et la gloire de Dieu sera révélée, et tous les mortels verront que la bouche de Dieu a parlé. »

Particulièrement grande sera la Divine révélation sur les montagnes de Sion, dans les villes de Judah et dans Jérusalem, où il sera facile de contempler la gloire de Dieu, et la connaissance du peuple sera si profonde que l'on dira :

« Regardez, voici votre Dieu ! »

Dieu sera révélé dans toute Sa majesté et Sa puissance, mais aussi dans toute Sa miséricorde, car Il rassemblera les exilés du peuple juif, « comme un berger qui nourrit son troupeau, qui prend les agneaux dans ses bras et dirige avec douceur les plus jeunes ».

 
 

Les Trois Semaines et le 9 Av

Les Trois Semaines sont une période annuelle de deuil qui tombe en été. C’est lorsque nous marquons le deuil de la destruction du Saint Temple de Jérusalem et le début de l’exil dans lequel nous nous trouvons encore.

Cette période débute le 17 du mois hébraïque de Tamouz, un jour de jeûne qui marque le jour où la muraille de Jérusalem fut éventrée par les Romains en l’an 69 de l’ère commune.

Elle culmine et se conclut avec le jeûne du 9 Av, la date à laquelle les deux Temples furent incendiés. C’est le jour le plus triste du calendrier juif, lors duquel eurent lieu d’autres tragédies au cours de notre histoire.

Observances :

Il y a plusieurs coutumes liées au deuil suivies pendant toute la période de Trois Semaines. Nous ne nous coupons pas les cheveux, nous n’achetons pas d’habits neufs, nous n’écoutons pas de musique. Nous ne célébrons pas de mariages en cette période.

Le 17 Tamouz est un jour de jeûne lors duquel nous nous abstenons de manger et de boire depuis l’aube jusqu’à la tombée de la nuit.

Ceux qui pleurent la destruction de Jérusalem mériteront de la voir reconstruite avec la venue de Machia’h

Les derniers Neuf Jours des Trois Semaines, le deuil est intensifié. À partir du 1er Av, nous ne mangeons plus de viande, ne buvons pas de vin et ne portons pas de vêtements fraîchement lavés.

Le 9 Av est un jeûne plus rigoureux que celui du 17 Tamouz. Il débute au coucher du soleil, la veille au soir. Nous nous réunissons alors à la synagogue pour lire le livre des Lamentations. En plus du jeûne, nous nous abstenons également en ce jour : de nous laver, d’appliquer crèmes et lotions, de porter des chaussures de cuir et de relations conjugales. Jusqu’à midi, nous nous asseyons par terre ou sur des tabourets bas.

Les Trois Semaines ont une portée qui dépasse le jeûne et les lamentations. Nos Sages nous enseignent que ceux qui pleurent la destruction de Jérusalem mériteront de la voir reconstruite avec la venue de Machia’h. Puisse ce jour advenir rapidement, et alors toutes les dates tristes du calendrier seront transformées en jours de joie immense et de bonheur.

 
 
 
 

 

Résumé des Aliyot de Balak
Nombres 22, 1 - 25, 9
 

Aperçu général : Dans la lecture de la Torah de cette semaine, Balak, le roi Balak de Moab engage le sorcier Bilaam pour maudire le peuple juif. Au lieu de malédictions, seules des bénédictions sortent de sa bouche, y compris des prophéties concernant la rédemption messianique. Les femmes moabites attirent certains des Israélites au péché, ce qui entraîne une plaie parmi les Juifs. Pin’has tue avec zèle deux des fauteurs de haut rang, et la plaie prend fin.


Première Aliyah : Les Israélites viennent de conquérir les Émorites et les Bashanites, les deux puissants voisins de Moab. Balak, roi de Moab, craint que sa nation ne soit la prochaine victime des Israélites. Il envoie des messagers au pays de Midian, à Bilaam, un célèbre prophète et sorcier non-juif, lui demandant de venir maudire les Juifs. D.ieu apparaît à Bilaam cette nuit-là et lui conseille de ne pas aller à Moab. « Tu ne maudiras pas le peuple, car il est béni ! »


Deuxième Aliyah : Bilaam fait transmettre par les messagers de Balak que D.ieu ne lui permet pas d’aller avec eux. Alors Balak envoie des messagers plus prestigieux à Bilaam, lui promettant de grandes richesses en échange de ses services. Une fois de plus, D.ieu apparaît à Bilaam. Cette fois, D.ieu permet à Bilaam d’aller, à condition qu’il ne dise que les paroles que D.ieu lui dictera.


Troisième Aliyah : Bilaam part avec les dignitaires moabites. D.ieu envoie un ange avec une épée dégainée pour bloquer le chemin de Bilaam. Alors que Bilaam ne peut pas voir l’ange, l’ânesse qu’il chevauchait le voit et refuse d’avancer, amenant Bilaam à la frapper. L’ânesse parle miraculeusement, réprimandant Bilaam de l’avoir frappée. Finalement, D.ieu « ouvre les yeux de Bilaam » et il voit l’ange. Une conversation entre Bilaam et l’ange s’ensuit, dans laquelle Bilaam est châtié pour son comportement envers son ânesse, et il lui est encore une fois rappelé qu’il devra seulement dire ce que D.ieu lui dictera. Après cet épisode humiliant, Bilaam arrive à Moab où il est accueilli par Balak.


Quatrième Aliyah : Sur les instructions de Bilaam, Balak construit sept autels et offre des sacrifices à D.ieu. D.ieu se révèle « fortuitement » à Bilaam, et lui dicte les paroles qu’il doit répéter à Balak et à ses ministres : « D’Aram, Balak, roi de Moab, m’a ramené des montagnes de l’Orient : “Viens, maudis Jacob pour moi et viens invoquer la colère contre Israël.” Comment puis-je maudire celui que D.ieu n’a pas maudit, et comment puis-je invoquer la colère si l’Éternel n’a pas été irrité ?... » Bilaam se met alors à inonder les Israélites de magnifiques bénédictions et louanges. Lorsque Balak répond avec colère aux bénédictions, Bilaam lui rappelle qu’il peut seulement dire ce que D.ieu lui dit de dire.


Cinquième Aliyah : Balak emmène Bilaam à un autre endroit, espérant que ce nouveau lieu sera plus défavorable aux Juifs. Ils construisent à nouveau des autels et offrent des sacrifices, et de nouveau D.ieu dicte des bénédictions à l’égard des Juifs, que Bilaam répète. « D.ieu ne regarde pas le mal dans Jacob, et n’a pas vu de perversité en Israël ; l’Éternel, son D.ieu, est avec [Israël], et il a l’amitié du Roi... »


Sixième Aliyah : Tout le processus se répète encore une fois, Balak emmène Bilaam dans un autre endroit, espérant que Bilaam puisse maudire les Juifs de là. Pour la troisième fois, ils construisent des autels et apportent des offrandes, et pour la troisième fois, seules des bénédictions sortent de la bouche de Bilaam : « Comme tes tentes sont belles, ô Jacob, tes demeures, ô Israël ! ... D.ieu, qui les a fait sortir d’Égypte avec la force de Son élévation, Il dévorera les nations qui sont ses adversaires... Ceux qui [les] bénissent seront bénis, et ceux qui [les] maudissent seront maudits. » À ce stade, Balak désespère d’atteindre son but et renvoie Bilaam.


Septième Aliyah : Avant de partir, Bilaam prophétise au sujet de la fin des temps : « Je le vois, mais pas maintenant ; je l’aperçois, mais pas bientôt. Une étoile est sortie de Jacob, et un bâton viendra d’Israël qui écrasera les princes de Moab et déracinera tous les fils de Seth... » Il parle également de la destruction finale d’Ésaü, d’Amalek et de l’Assyrie. Après la tentative infructueuse de Bilaam de maudire la nation juive, les femmes moabites et midianites séduisent beaucoup d’hommes juifs. Au cours de leur séduction, elles incitent aussi l’homme juif à adorer la divinité de Baal Peor. D.ieu commande à Moïse d’exécuter les coupables, et simultanément une plaie meurtrière éclate parmi les Juifs. Un dirigeant juif, Zimri, montre publiquement la princesse Midianite qu’il était en train d’épouser. Pin’has, petit-fils d’Aaron, les tue tous les deux, et la plaie s’arrête.

 
 
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U
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D
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