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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

la page de nos amis protestants

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Liberté, j’écris ton nom

L’été est toujours un moment propice en rencontres, retrouvailles et détente. Souvent, on le vit tel un vrai tourbillon et la reprise arrive bien trop vite. Le camp d’été Alternative Théologie propose justement un temps pour soi, à Paris pour des jeunes protestants de tous horizons.

A Paris, du 25 au 30 août prochain, les jeunes de 18 à 30 ans auront l’opportunité de passer une semaine ressourçante sur le thème Liberté quand tu nous tiens .

Alternative Théologie propose des temps forts de partage (rencontres, sorties, repas, veillées). On y échangera de nombreuses façons (spirituelle, personnelle, philosophique) autour de textes bibliques, en compagnie de théologiens, pasteurs et témoins.

Une belle occasion d’échanger en toute convivialité sur sa foi et sa propre relation avec la liberté. Et pourquoi, justement ne pas placer l'année à venir sous le signe de la liberté que Dieu donne ?

« (…) Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom (...)

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté. »

Paul Eluard

Pour en savoir plus sur le programme

Pour plus d’information et pour réserver

Alternative Théologie 2019

Découvrez le camp Alternative Théologie pour les 18-30 ans à Paris, entre réflexion bibliques, partage et visites.

Réservez votre place et découvrez les partenaires de ce projet fait pour vous !

    Alternative Théologie ? Qu'est ce que c'est ? 

 

Alternative parce que dans la dynamique du Grand KIFF 2020, l’Église te propose un espace pour discuter, partager, penser.Théologie parce que parler de Dieu, de sa foi, de ses questions, c’est à la portée de toutes et de tous.

Pas besoin d’être expert ou rat de bibliothèque. 
Viens avec ta vie, puisque c’est là que Dieu te rencontre  ! 

 

Camp du 25 au 30 août 2019 à Paris

 

Tu as entre 18 et 30 ans ?

 

L’Institut protestant de Théologie, le Défap, la Coordination Evangélisation-Formation et réseau jeunesse te donnent rendez-vous pour un camp du 25 au 30 août 2019 à Paris.


Quelque jours pour vivre la théologie et découvrir la liberté que Dieu te donne ! Du temps pour se ressourcer, interroger ses certitudes, poser des questions, entrer en dialogue, chanter, découvrir Paris… Viens croiser ta liberté avec celles des autres.

 

Être interpellés par des théologiens, des philosophes. Être à l’écoute de l’actualité. S’écouter soi-même et écouter les autres. Que dire et faire de la liberté, la mienne, celle des autres ? Être libre ou ne pas être libre … c’est la question. Liberté, quand tu nous tiens ?

 

 

 

Histoire du Protestantisme

En France, la Réforme protestante a une double source :

humaniste (Cercle de Meaux, Lefèvre d’Étaples…),
luthérienne et réformée (Guillaume Farel, Martin Bucer…). 

La synthèse et la structuration de l’Église est due à Jean Calvin (1509-1564).
L’Église réformée de France (ERF) est la première Église protestante de France. Le 1er synode national a lieu en 1559.

Principales périodes

1520 – 1598 / Édit de Nantes - L’essor conflictuel
Favorisées par le climat de liberté intellectuelle de la Renaissance, les idées de Luther et de Zwingli pénètrent en France ; le Noyonnais Jean Calvin (1509-1564) les approfondit et en propose un exposé systématique dans " l'Institution de la Religion Chrétienne " (1536). Exilé à Genève, il accompagne le développement des Églises réformées qui rassemblent à leur apogée 15 à 20 % des Français. Les Guerres de Religion (1562-1598) opposent les catholiques et les protestants dans des affrontements sanglants (massacres de la Saint-Barthélémy en 1572). Malgré la victoire du chef protestant Henri de Navarre – le futur Henri IV – le courant réformé est amoindri et restera très minoritaire.

1598 – 1685 / Révocation - Le statu quo menaçant 
L'Édit de Nantes promulgué par Henri IV (converti au catholicisme) est un compromis garantissant à la minorité protestante des droits politiques et militaires, tout en la privant de toute possibilité d'expansion religieuse. Les rois Louis XIII et surtout Louis XIV entameront les libertés protestantes, avant de déclencher de féroces persécutions (" les dragonnades ") : les protestants abjurent en masse et Louis XIV en tire prétexte pour révoquer l'Édit de Nantes (1685).

1685 – 1787 / Édit de tolérance - La clandestinité persécutée 
C'est la période la plus sombre du protestantisme français : le culte est interdit, les temples rasés, les pasteurs emprisonnés ou exécutés. 200 000 protestants choisissent l'exil dans les pays voisins (Europe du Refuge) ; dans les Cévennes, la révolte des Camisards est une aventure héroïque sans lendemain. Entre soumission apparente et clandestinité (" culte au Désert " ), une poignée de fidèles maintiennent la flamme du protestantisme. Progressivement, l'influence des idées des Lumières atténue les persécutions : " toléré " administrativement en 1787, le protestantisme français ne retrouve sa liberté qu'en 1789.

1787 – 1905 / L’existence reconnue mais surveillée
" Les Articles Organiques " de 1802 réorganisent les Églises réformées et luthériennes (surtout en Alsace et au Pays de Montbéliard). Bien réinsérés dans la société française, les notables protestants participent activement à son développement économique et social ; plus à la base, un mouvement de Réveil spirituel ranime et reévangélise mais les divisions entre " orthodoxes " (restés strictement fidèles aux Réformateurs) et " libéraux " (plus modernistes) séparent les Églises.

Depuis 1905 / Une famille spirituelle comme les autres
Acquis de longue date aux principes de la laïcité, le protestantisme accepte la Séparation des Églises et de l'État (1905) et s'organise au sein de la Fédération Protestante de France. Les familles réformées s'unissent presque toutes en 1938 autour d'une Déclaration de Foi commune, constitutive de l'Église Réformée de France.

L’Église évangélique luthérienne de France (EELF) est principalement implantée dans le pays de Montbéliard et à Paris. Dans le Pays de Montbéliard, le protestantisme est depuis l’origine luthérien d’identité et réformé de théologie ; son histoire l’a lié au Duché de Würtemberg. À Paris, l’Église luthérienne est issue des assemblées qui se réunissaient dans des ambassades de pays luthériens dès le XVIIe siècle et s’est beaucoup renforcée avec les réfugiés alsaciens de 1870. Un processus d’union qualifié d’« historique ».

Historiquement, luthériens et réformés se sont principalement opposés sur la compréhension de la sainte cène (= repas du Seigneur, eucharistie). Ils se sont aussi distingués sur le rapport à l’autorité politique, l’articulation de l’éthique et de la foi, la liturgie, etc.

Des efforts d’unité ont été menés depuis 1529. L’évolution décisive est venue au XXe siècle, avec le mouvement œcuménique. Né en 1910 à l’occasion de la conférence missionnaire d’Édimbourg, ce mouvement a pris son ampleur avec la fondation du Conseil œcuménique des Églises (1948), puis le dialogue interconfessionnel rendu possible par le concile Vatican II (1962). Sur le plan luthéro-réformé, la déclaration de Barmen (1934) dénonçant théologiquement le nazisme et la Concorde de Leuenberg (1973), accord liant des dizaines d’Églises protestantes en Europe, ont été des étapes marquantes vers l’unité.

Pour les protestants luthéro-réformés, cette unité est comprise comme une « diversité réconciliée » : dès lors que le consensus est acquis sur ce qui est au cœur de l’Évangile et de la vie de l’Église (l’amour inconditionnel et libérateur de Dieu est premier, les chrétiens sont appelés à en témoigner en Église), toutes les diversités sont positivement reçues. L’union n’est donc ni l’uniformité, ni la fusion-absorption.

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