Ce matin je suis allée réveillée Serge. Je ne l’ai pas réveillé, mais je lui ai tout de même fait
des câlins à son lit.
Maman m’a mis mon harnais dans la chambre. En me disant
courage, allez courage.
Je fais l’effort qu’elle me demande. Je la suis jusqu’à l’entrée. Elle n’est pas habillée comme d’habitude, en fait, elle est déjà en tenue !
En entrant dans l’ascenseur je vérifie la glace, maman y est toujours ! Nous sortons tout se déroule bien. J’en suis étonnée. Même le gardien est gentil et il me laisse la place !
Nous arrivons à la grille patatras j’entends des chiens policiers aboyer ! Je tire maman en arrière, il y a du danger. Elle recule pour appuyer sur le bouton et retourne à la grille ! J’étais contente de moi. C’était compté sans l’esprit tordue de maman.
Voilà qu’elle sort son badge, passe son bras à travers la grille et claque la porte s’ouvre !
Cette fois elle me tire et voilà que le gentil monsieur d’hier manque de nous rentrer dedans ! Il est tellement pressé ! Maman à commencer à s’énerver et elle a gagnée une nouvelle fois.
Pourquoi tu as peur? Ce sont des policiers que tu vois!
Elle regarde de quelle côté aller, car elle voit les bergers allemand avec des soldats entrer dans l’autre cour. Il parait que se sont des policiers d’après maman. Alors nous allons en sens inverse.
En France, et à Paris les policiers sont là pour protéger pas pour enfermer les personnes gentilles, qui ne vole pas, ne font rien de mal comme nous. C’est pourquoi tune risque rien!
Elle en a de bien bonne! Si elle avait vécu, ce que j’ai vécu, elle comprendrai. Je croyais qu’elle ne savait pas, ce que c’était de souffrir la maltraitance. Enfin, je fais mes petites affaires et je veux me retourné, mais maman me dit :
C’est la promenade du matin. Tu vois bien qu’il n’y a rien à craindre puisqu’ils en sont à goudronné.
Il y a des travaux partout ma parole! Et cela m’énerve. Nous allons rue d’Avron en contournant à demi le jardin. Sur le trottoir devant ma peur, maman à un sourire. C’est un papy qui s’aide de sa cane. C’est ce que m’explique maman. Et elle me dit :
Regarde, comment il marche, s’il n’avait pas ce bâton il ne pourrait pas avancer !
Alors je fais ce qu’elle me dit, je suis tout étonnée de voir les pas difficile quand il avance. Alors nous continuons notre route. Nous continuons et nous faisons le chemin du retour. Là je reconnais les lieux. Alors je veux courir. Mais elle me retient.
Quand on arrive le gardien est encore là, il dit à maman.
Elle fait des progrès.
Oui, répond-elle
Alors je la tire, car la grille était ouverte et en plus la première porte aussi !
Quand nous arrivons sur le palier il y a un papier sur la porte. Maman l’enlève. Une dame inconnue sort de chez la voisine. Enfin maman ouvre la porte. Elle me dit
Attends que j’enlève ton harnais !
Je reviens à elle. La porte de la cuisine est ouverte, il y a un drôle de bruit. Mais la sonnette tinte et la je fuis dans mon caisson du bureau. C’est une femme qui entre comme dans un moulin et elle en ressort tout aussi rapidement. Elle est allée dans le petit couloir.
Elle a relevé le compteur d’eau.
Me dit à Serge. Seulement tout un bruit inconnu m’empêche d’aller chercher la récompense. Monique vient me chercher et me dit.
Ce n’est rien c’est seulement la machine à laver qui fait ce bruit !
Dans l’après-midi, c’est Fernanda qui sonne. Elle entre, je reste cachée. Elle sent la mort pourquoi elle la fréquente ! Fernanda essaie de me chercher, cette fois maman ne dis pas où je suis ! Elle fini par demander de téléphoner à l’assistante sociale car elle rentre à l’Hôpital.
Vous viendrez me voir demain?
En plus elle nous invite pour demain. Et maman dit oui !
Le soir c’est toujours ce rituel. Elle me dit un petit tour rapide. Tu fais tes affaires et l’on rentre. C’est l’heure où j’ai le plus peur, mais aussi ou je me venge de ma sortie du matin.Alors nous tournons trois fois avant que je me décide en tirant comme une forcenée.
Je voudrais tellement courir ! Enfin nous entrons sans problème….