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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Fêtes des Frédéric et quelques Saintes âmes du 18 juillet

Fêtes  des Frédéric et quelques Saintes âmes du 18 juillet
Fêtes  des Frédéric et quelques Saintes âmes du 18 juillet

Jeudi 18 juillet 2019

Bonne Fête aux:!

Saint Frédéric

Evêque et martyr à Utrecht (✝ 838)

Reliquaire de Saint Frédéric d'UtrechtIl fut nommé évêque par le roi Louis le Débonnaire, fils et successeur de Charlemagne. Les uns le font naître en Frise, d'autres en Angleterre. Il souscrit au concile de Mayence. Il aurait été assassiné sur ordre de l'impératrice à laquelle il reprochait ses débauches. Frappé à mort, il eut le temps de pardonner à ses meurtriers.
Illustration: Reliquaire d'or et d'argent de Saint Frédéric d'Utrecht commandé par l'évêque d'Utrecht en 1362 pour en conserver le crâne (site 'Il Palazzo di Sichelgaita' - en italien)
À Utrecht sur le Rhin, en 838, saint Frédéric, évêque. Remarquable par son goût pour les Saintes Écritures, il s'employa à l'oeuvre d'évangélisation des Frisons.

Martyrologe romain

St Simon de Lipnica

prêtre o.m. († 1482) 

Fête le 18 Juillet

Saint Simon de Lipnica
Prêtre o.f.m.

S

imon naît à Lipnica, dans le sud de la Pologne, dans les années 1435-1440, au sein d'une famille qui, malgré sa modeste condition, lui donna une solide formation culturelle. Il grandit avec un caractère pieux et responsable, doté d'une prédisposition naturelle à la prière et faisant preuve d'un grand amour pour la Mère de Dieu.

En 1454, il se transféra à Cracovie pour fréquenter l'Académie jagellonne, au moment où saint Jean de Capistran enthousiasmait la ville par la ferveur de ses prédications, attirant à la vie franciscaine un grand nombre de jeunes. En 1457, le jeune Simon, fasciné par l'idéal franciscain, demanda à être accueilli dans le couvent de Stradom (Cracovie).

Il fut ordonné prêtre vers 1460. Il exerça tout d'abord son ministère dans le couvent de Tarnów, puis il s'établit à Stradom, où il se consacra inlassablement à la prédication, obtenant la conversion d'innombrables pécheurs. En 1463, il fut le premier Frère mineur à occuper la position de prédicateur de la cathédrale de Wawel.

Il se rendit en Italie en 1472, à l'occasion de la translation du corps de saint Bernardin de Sienne, puis en 1478, pour le chapitre général des Frères mineurs à Pavie. Il se rendit ensuite sur les tombes des apôtres Pierre et Paul à Rome, puis jusqu'en Terre Sainte, sur les traces de saint François, vivant cette expérience dans un esprit de pénitence, en disciple fervent de la passion du Christ, avec l'aspiration cachée de verser son sang pour le salut des âmes si Dieu le désirait.

Son amour pour ses frères se manifesta d'une façon extraordinaire lorsqu'une épidémie de peste éclata à Cracovie, de 1482 à 1483. Entouré par une désolation générale, il se prodigua inlassablement avec les frères du couvent franciscain de Saint Bernardin pour soigner les malades. Il se rendit partout pour réconforter, porter secours, administrer les sacrements et annoncer la Parole réconfortante de Dieu aux mourants. Il fut à son tour contaminé et supporta avec une patience extraordinaire les souffrances de la maladie, puis, proche de la fin, il exprima le désir d'être enseveli sous le seuil de l'église pour que tous puissent le fouler aux pieds.

Le 18 juillet 1482, il rendit l'âme à Dieu. Authentique témoin de la pauvreté, de l'humilité et de la simplicité, Simon de Lipnica sut admirablement conjuguer l'engagement pour l'évangélisation et le témoignage de la charité, qui naissait de son grand amour pour la Parole de Dieu et pour ses frères les plus pauvres et malades.

Le culte « ab immemorabili », qui lui était rendu, fut confirmé par le Bx Innocent XI (Benedetto Odescalchi, 1676-1689), le 24 février 1685; puis sa cause de canonisation fut reprise par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), le 25 juin 1948.

Simon de Lipnica a été canonisé le 03 juin 2007 par le Pape Benoît XVI (Joseph Aloisius Ratzinger, 2005-2013),  en même temps que : Georges Preca, Charles de Saint-André Houben, Marie Eugénie de Jésus Milleret.

 

Bx Simon de Lipnica
Bx Jean-Baptiste de Bruxelles

prêtre et martyr († 1794) 

Fête le 18 Juillet

Martyrologe Romain : Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Jean-Baptiste de Bruxelles, prêtre de Limoges et martyr. Sous la Révolution française, en raison de son sacerdoce, malgré son âge et ses infirmités, il fut détenu dans des conditions inhumaines sur un bateau négrier, et y mourut du scorbut.

Pour un approfondissement, lire :
>>> Les Martyrs des pontons de Rochefort (1794-1795)

 

Bx Jean-Baptiste de Bruxelles

Les martyrs des Pontons de Rochefort (1794-1795)

Soixante-quatre prêtres ou religieux, victimes de la Révolution dite "française", ont été béatifiés par Jean-Paul II en octobre 1995, l'Eglise les fête le 18 août sous le nom des "Martyrs des Pontons de Rochefort" (1794-1795). 

 

"Ces hommes étaient rayés du livre de la République, on m'avait dit de les faire mourir sans bruit..." Capitaine Laly, du ponton "Les deux Associés".

" Il s'agit là d'un des épisodes les plus tragiques de l'histoire religieuse de la Révolution française". La déportation sur les pontons de Rochefort a concerné 829 prêtres, dont 547 ont péri d'avril 1794 aux premières semaines de 1795.

La Constitution civile du clergé : L'Assemblée constituante vote la Constitution civile du clergé le 12 juillet 1790. La Constitution civile du clergé transforme les ecclésiastiques en fonctionnaires élus par l'assemblée des citoyens actifs, et évince le Pape de la nomination des évêques. Ceci n'est pas acceptable par le Saint-Siège.

Les prêtres constitutionnels, assermentés ou jureurs sont ceux qui se soumettent à cette constitution, les réfractaires ou non-jureurs sont ceux qui refusent de prêter serment. Les assemblées successives condamnent à l'exil, à la réclusion puis à la déportation les prêtres réfractaires (mais aussi des assermentés !) L'Eglise souffrira lourdement de ces évènements : les lieux de culte sont fermés, la pratique interdite, des prêtres sont massacrés.

Le 21 septembre 1792, la "Convention nationale" succède à l'"Assemblée législative", qui elle-même avait déjà remplacé l'"Assemblée constituante". La République est proclamée le lendemain, le 22 septembre 1792. La Société populaire et le Comité de surveillance (institutions révolutionnaires locales) fraîchement mises en place, font de Rochefort une ville ultra-jacobine. Lequinio et Laignelot, les représentants du peuple envoyés par la Convention seront chargés de faire appliquer à Rochefort le régime de la Terreur, décrété le 5 septembre 1793. Les prisons se remplissent, 52 têtes tomberont place Colbert, où est installée la guillotine.

Les convois des prêtres déportés :




Un arrêté du Comité de salut public (25 janvier 1794) organise le départ des prêtres réfractaires vers les ports de l'Atlantique, où ils doivent être regroupés avant leur déportation. Ceux qui sont emprisonnés à Nantes seront noyés par Carrier, et finalement, seuls Bordeaux et Rochefort mettront en œuvre les directives du comité.

Les convois de déportés traversent la France pendant l'hiver et jusqu'au printemps 1794, parcourant parfois jusqu'à 800 km. Les conditions de voyage (parfois à pied) sont souvent difficiles, en raison des nuits passées en prison aux étapes, et des insultes et brutalités endurées à certaines haltes. Ils sont souvent systématiquement dépouillés. A leur arrivée à Rochefort, ils seront incarcérés dans différents lieux (prison Saint-Maurice, couvent des Capucins...) ou sur des navires (le Borée, le Bonhomme Richard, la Nourrice).

Les déportés sont finalement entassés dans deux anciens navires négriers, les Deux-Associés et le Washington, réquisitionnés après l'abolition de l'esclavage par la Convention le 4 février 1794. Destinés à partir pour la Guyane ou les côtes d'Afrique, les bâtiments ne quittèrent cependant pas l'estuaire de la Charente. En état de naviguer, ils n'étaient donc pas de véritables pontons (navires retirés du service, déclassés et démâtés pour servir de magasin ou de prison) mais ils en remplirent les fonctions.

Les pontons :

Le commandement des navires fût assuré par Laly pour les Deux-Associés et Gibert pour le Washington. Ils appliquèrent avec leurs équipages, les consignes de sévérité avec rigueur, les aggravant même parfois : pas de prière, injures, menaces, brimades physiques, nourriture infecte, pas de conversation. Mais les prisonniers continueront dans le secret une activité religieuse.

Les décès dus aux conditions de détention s'accélèrent, le scorbut, le typhus font des ravages. L'épidémie est telle qu'enfin les prisonniers valides sont transférés sur un troisième navire, l'Indien, tandis que les plus malades sont débarqués sur l'île citoyenne (l'île Madame) où beaucoup périront. L'automne 1794 est particulièrement rude, et en novembre, le vent renverse les tentes de fortune de l'hôpital installé sur l'île, les survivants sont alors à nouveau embarqués sur les navires. Les conditions matérielles de détention s'améliorent quelque peu tandis que la neige et le gel s'installent. En décembre, trois bâtiments chargé de prêtres et provenant de Bordeaux, (le Jeanty, le Dunkerque, et le Républicain) se réfugient dans l'estuaire (les anglais bloquent les côtes).

La fin de la Terreur

Lors du Coup d'Etat du 9 thermidor an II (27 juillet 1794) Robespierre, principal instigateur de la Terreur, est exécuté, et c'est pour la République un nouveau départ. Des épurateurs écartent les éléments les plus extrémistes de la dictature révolutionnaire. Les institutions du régime précédent (Tribunal révolutionnaire, clubs et associations patriotiques) sont généralement supprimées. Bien des prisons commencent à s'ouvrir. Cependant, en cette fin d'année 1794, les pontons gardent toujours leurs prisonniers. Quelques-uns sont libérés mais aucune mesure collective n'est prise.

Grâce à quelques initiatives individuelles (notamment des interventions auprès de la Convention), le transfert à Saintes des prêtres déportés de Rochefort a lieu en février 1795. Ils peuvent y célébrer à nouveau le culte et administrer les sacrements dans les oratoires privés.

Sur les 829 prêtres déportés à Rochefort, 274 survécurent. Les déportés de Bordeaux, d'abord transférés à Brouage, ne furent conduits à Saintes que plus tard. 250 prêtres sont morts sur les 1494 emmenés initialement à Bordeaux.

La deuxième déportation

En octobre 1795, la Convention ordonne cependant, après ce bref répit, la réclusion ou la déportation des prêtres réfractaires vers la Guyane. Encore une fois, ces départs n'eurent pas lieu, et un décret du 4 décembre 1796 prononcera enfin la libération des prêtres détenus.

Le 18 fructidor de l'an V (4 septembre 1797), un coup d'Etat des républicains du Directoire (le Directoire avait remplacé la Convention dès la fin 1795) contre les modérés et les royalistes, devenus majoritaires aux électionsfait resurgir la ligne dure à la tête de la République. Le pouvoir exécutif s'en trouve renforcé, au détriment du législatif. Les adversaires politiques sont emprisonnés ou déportés.

Les précédentes mesures de détente sont annulées et les décrets de proscription envers les prêtres sont renouvelés. Ils ont à nouveau emprisonnés à Rochefort et quelques-uns sont effectivement envoyés en Guyane, où la mortalité est effrayante. Mais le Directoire se voit obligé de suspendre ces départs, -certains navires étant capturés par les anglais, et les prêtres seront entassés dans les citadelles de St-Martin-de-Ré et du Château d'Oléron jusqu'en 1802.

La libération

Le Coup d'Etat du 18 brumaire de l'an VIII (9 novembre 1799) donne le pouvoir à Bonaparte. Le Consulat, nouveau gouvernement remplaçant le Directoire dote la France d'une nouvelle constitution (celle de l'an VIII), trois consuls sont nommés, dont Bonaparte, 1er consul.

Les persécutions des prêtres prennent fin lorsque le Saint-Siège conclut un Concordat avec la France (ratifié le 5 avril 1802). Cet accord, signé par le Pape Pie VII et le 1er consul Bonaparte, réorganise le catholicisme dans le pays.

Cette hécatombe resta pourtant longtemps ignorée, et même volontairement tenue cachée, par souci de ne pas réveiller les querelles de la Révolution. La cause aboutit par la béatification solennelle d'octobre 1995, par laquelle l'Eglise reconnut en soixante-quatre des victimes des pontons (le bienheureux Jean-Baptiste Souzy et ses compagnons) d'authentiques témoins de la foi, mis à mort volontairement, en haine de la foi, et en acceptant consciemment leur sort.

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