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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Quelques Saintes âmes du 6 juillet

Bonne Fête aux:

Sainte Maria Goretti

martyre à 12 ans (✝ 1902)

Appelée aussi Marietta par certains...
Elle avait douze ans quand elle préféra mourir pour le Christ, plutôt que de pécher. Maria est née au village de Corinaldo en Italie, dans un univers frappé de plein fouet par la crise économique. Elle est l'aînée de six enfants et, de ce fait, reçoit très jeune de lourdes responsabilités. Elle les assume avec sérénité et piété afin de permettre à ses parents d'assurer la subsistance de la famille. Malgré l'exil dans une métairie des Marais Pontins, la mort précoce du père et une promiscuité difficile, Maria, à 12 ans, rayonne par sa vie intérieure. Sainte Maria GorettiToute à l'ardeur de sa première communion, elle subit le harcèlement du jeune Alessandro Serenelli qui vit sous le même toit et veut abuser d'elle.

Elle résiste. Le garçon insiste. Le 5 juillet 1902, il s'est armé d'un couteau. Maria ne cède pas "C'est un péché, Alessandro!".

Le garçon perd la tête. Frappée de quatorze coups de couteau, Maria mourra le lendemain dans de grandes souffrances en ayant pardonné à son meurtrier

. Alessandro se convertira en prison. Quarante-cinq ans après la mort de Maria, il assistera à son procès de béatification avant de finir ses jours comme jardinier dans un monastère franciscain. "Assurément, nous ne sommes pas tous appelés à subir le martyre. Mais nous sommes tous appelés à posséder la vertu chrétienne. Notre activité persévérante ne devra jamais se relâcher jusqu'à la fin de notre vie. C'est pourquoi on peut parler aussi d'un martyr lent et prolongé." Pie XII à la canonisation de sainte Maria.
"Marietta - c'est ainsi qu'on l'appelait familièrement - rappelle aux jeunes du troisième millénaire que le véritable bonheur exige du courage et un esprit de sacrifice, le refus de tout compromis et d'être disposé à payer en personne, même par la mort, la fidélité à Dieu et à ses commandements."

(Jean-Paul II, le 6 décembre 2003 pour la clôture du centenaire de la mort de Maria Goretti)
Mémoire de sainte Maria Goretti, vierge et martyre. Elle vécut une jeunesse austère, près de Nettuno dans le Latium, aidant sa mère dans les tâches domestiques et priant avec ferveur. En 1902, à l'âge de douze ans, pour défendre sa chasteté contre un voisin qui voulait l'agresser, elle succomba, percée de coups de poignard.

Martyrologe romain

Message du pape Jean-Paul II à l'évêque d'Albano à l'occasion du centenaire de la mort de Sainte Maria Goretti

Saint Isaïe

prophète de l'Ancien Testament (VIIIe siècle av. J.-C.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

prophète de l'Ancien Testament (VIIIesiècle av. J.-C.)

Il annonça le Christ, Messie et salut des nations. Il reçut sa vocation dans le Temple de Jérusalem où il eut la révélation de la sainteté de Dieu et de l'indignité de l'homme. Grand prophète messianique, il annonça la naissance mystérieuse de l'Emmanuel, descendant de David, qui ferait régner la paix et la justice et répandrait la connaissance de Dieu.
Lire dans la Bible, le Livre d'Isaïe, aelf.
Les Églises d'Orient fêtent le 9 mai celui qui prophétisa la Passion du Christ, "le serviteur souffrant", et la virginité de la Sainte Mère de Dieu, la toujours Vierge Marie. L'Église d'Occident le fête le 6 juillet.
Commémoraison de saint Isaïe, prophète, qui, au VIIIe siècle avant le Christ, aux jours d'Ozias, de Jotham, d'Achaz et d'Ézéchias, rois de Juda, fut envoyé pour révéler au peuple infidèle et pécheur un Seigneur fidèle et sauveur, qui accomplirait la promesse jurée par Dieu à David. Selon la tradition, il serait mort martyr, en Judée, sous le roi Manassé.

Martyrologe romain

 

 

 

 

 

 

 

6 Juillet
  
Sainte Godelieve

martyre
(† 1070)

Sainte Godelieve
Sainte Godelieve

Bertolf, gentilhomme flamand, recherchait avec ardeur une jeune fille noble et accomplie, nommée Godelieve. Elle lui fut accordée. Il semblait que cette union vivement désirée dût être heureuse, et pourtant dès l'abord les fleurs de l'hymen se changèrent en épines: Bertolf, caractère violent et brutal, homme sans éducation et sans foi, conçut pour son épouse une aversion sauvage.

Isolée de sa famille, méprisée de son époux, sans expérience et sans secours, la jeune châtelaine se tourna vers Dieu, son unique soutien. Prier, assister les pauvres et les malades, surveiller sa maison, instruire ses domestiques et travailler de ses mains: telles furent ses continuelles occupations.

Loin d'amollir le cœur du gentilhomme, une si sage conduite l'irrita davantage. Pour punir sa femme d'avoir tant de vertu, il commença par lui ôter l'administration de son intérieur et la faire dépendre elle-même d'un valet, personnage digne d'un tel maître et qui sut enchérir sur les ordres barbares de Bertolf. La victime de ces deux monstres n'avait jamais d'autre pitance qu'un morceau de pain et un verre d'eau; mais en revanche elle recevait avec profusion les injures et les mauvais traitements. Toujours douce et résignée, Godelieve s'encourageait de l'exemple du divin Maître, et s'estimait heureuse de marcher après lui dans la voie des souffrances et des humiliations. Elle donnait aux pauvres la moitié de sa chétive nourriture; et si des âmes compatissantes, pensant la consoler blâmaient les violences de son tyran: «Ne parlez pas ainsi,» leur répondait-elle; «vous me faites de la peine en médisant de Bertolf. Dieu, qui peut changer les cœurs, a voulu ce qui m'est arrivé. Priez pour mon mari; mais, je vous en conjure, n'en dites pas de mal.»

La pensée intime de Bertolf était que sa femme ne résisterait pas au régime qu'il lui avait imposé. Déçu dans son espoir, il ne lui donna plus que la moitié de sa faible ration de pain. Godelieve s'en contenta et continua de partager avec les pauvres. Cependant lorsqu'elle comprit que son persécuteur en voulait à sa vie, elle se sauva chez son père, qui porta ses plaintes au comte de Flandre. Réprimandé par son souverain, Bertolf parut regretter sa conduite, et Godelieve suivit son époux avec l'espoir d'un peu de bonheur tardif. Hélas! Son bourreau ne se contraignit pas longtemps. Elle s'aperçut bien qu'il voulait se défaire d'elle à tout prix; néanmoins elle ne le quitta plus et s'abandonna sans réserve à la Providence. Lui, désespérant qu'elle mourut de faim, chargea deux misérables de l'étrangler en son absence, et l'on cacha le crime sous la déclaration d'une mort subite (1070). Les personnes qui virent le corps inanimé remarquèrent bien un cercle noir autour du cou, mais elles crurent prudent de garder d'abord leurs soupçons qui devinrent plus tard une triste certitude.

Plusieurs miracles attestèrent la sainteté de cette martyre de la foi conjugale. Ils ébranlèrent, dit-on, Bertolf lui-même: il pleura ses fautes et fit pénitence.

Réflexion pratique – Un chrétien qui se retrempe dans le souvenir de la passion du Sauveur, est capable de supporter sans défaillances les plus dures épreuves. Un sort malheureux, chrétiennement supporté, ouvre à l'âme le plus court chemin du ciel.

J.-M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints, 2e éd. Paris, 1946

Sainte Suzanne Deloye

Bénédictine, martyre à Orange avec trente-deux religieuses de divers ordres (✝ 1794)

Suzanne de Loye (soeur Marie-Rose), vierge moniale et martyre. Bénédictine de Caderousse et première victime d'un groupe de trente-deux religieuses de divers Ordres et couvents, rassemblées à Orange en Provence, dans la même prison, sous la Révolution française, parce qu'elles entendaient persévérer dans la vie religieuse, et condamnées à mort à des jours successifs.

La première d'un groupe de trente-et-une religieuses, elle monta sans peur à l'échafaud et fut guillotinée.
À Orange en Provence, l'an 1794,la bienheureuse Suzanne de Loye (soeur Marie-Rose), vierge moniale et martyre.

Bénédictine de Caderousse et première victime d'un groupe de trente-deux religieuses de divers Ordres et couvents, rassemblées dans la même prison sous la Révolution française, parce qu'elles entendaient persévérer dans la vie religieuse, et condamnées à mort à des jours successifs. Elle monta sans peur à l'échafaud et fut guillotinée.

Martyrologe romain

6 Juillet
  
Saint Goar

Prêtre et Ermite
(† 575)

Saint Goar
Saint Goar

Goar naquit peu après la mort du roi Clovis. Ses parents étaient de nobles seigneurs de l'Aquitaine, au foyer desquels il puisa, pendant ses premières années, l'amour de la vertu. Tout petit encore, il avait une charité extraordinaire pour les pauvres; son zèle pour la gloire de Dieu lui faisait prêcher déjà la pénitence aux pécheurs et la sainteté aux justes, et la parole de cet enfant, jointe à ses actions merveilleuses, produisait de grands fruits autour de lui.

Le sacerdoce, quand il eut l'âge de le recevoir, fut un nouvel aiguillon à son ardeur apostolique. Avec l'autorité que lui donnait sa haute vertu, il combattit, dans ses prédications, tous les vices, le luxe, la discorde, la vengeance, l'homicide et les diverses passions grossières d'une époque encore barbare. Cependant l'apôtre avait, avant tout, des goûts de moine; aussi quitta-t-il bientôt ses parents et sa patrie pour chercher Dieu dans la solitude. Mais Dieu, qui ne voulait pas que tant de vertus demeurassent stériles, souffla au coeur du solitaire un nouveau feu de zèle, et Goar, riche de ses progrès nouveaux et des lumières surnaturelles qu'il avait recueillies dans sa retraite, parcourut toutes les campagnes voisines, encore païennes, y prêcha l'Évangile et vit avec joie de nombreux convertis recevoir le baptême.

Peu de Saints furent plus hospitaliers que lui, et c'est par ses bons procédés, ses aumônes, ses réceptions cordiales et généreuses, qu'il sut rendre populaire la doctrine qu'il pratiquait si bien. Accusé devant son évêque de divers crimes imaginaires inventés par le démon de la jalousie, il parut humblement au palais épiscopal et déposa son manteau, par respect, en présence du prélat; mais, en croyant le suspendre à une tige de métal, il le suspendit à un rayon de soleil. L'évêque ne fut point touché de ce prodige; cependant il dut bientôt reconnaître l'innocence du Saint, manifestée, à sa confusion, par un nouveau miracle.

Le roi Sigebert voulut bientôt le faire évêque; mais Goar obtint un délai de vingt jours, pendant lequel il pria Dieu avec tant de larmes, qu'il obtint une grave maladie qui se prolongea pendant sept ans et mit le roi dans l'impossibilité de réaliser ses desseins. Goar offrit à Dieu ses longues et horribles souffrances pour l'extension et le triomphe de l'Église.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

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