Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Viens m’aider Seigneur. Viens rendre mon poids plus léger.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,28-30.

 
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Écouter cette méditation
Prière

Seigneur, le poids que porte mon cœur est parfois bien lourd pour moi. J’ai du mal à le porter, j’ai du mal à continuer la route. Viens m’aider Seigneur. Viens rendre mon poids plus léger.

Demande

Avoir un cœur doux et humble comme celui de Jésus.

Réflexion

1. Jésus s’adresse ici au cœur de l’homme, à ce qu’il y a de plus profond en lui. La douceur et l’humilité du cœur de Jésus sont ses caractéristiques essentielles. Quand Jésus parle de son cœur, c’est avec ces mots qu’il en parle : douceur et humilité. Jésus est tout le contraire de l’orgueil, de la puissance et de la force qui veulent s’imposer par la violence. Comment ne pas penser à cela devant Jésus présent dans l’Eucharistie ? Dans le Saint-Sacrement, Jésus nous montre encore cette douceur et cette humilité qui est la sienne. Et c’est cela, la douceur et l’humilité, ce qui peut seulement convertir en vérité le cœur des hommes. Dans un monde plein de compétition, un monde où l’argent et le pouvoir ont une place prédominante, l’homme a tendance à rendre son cœur dur, à le fermer aux autres. C’est seulement devant la douceur et l’humilité du Cœur de Jésus que les hommes peuvent arriver à laisser les apparences, à ouvrir leur cœur, à se rendre vulnérables, pour que l’amour de Dieu puisse rentrer en eux.

2. La souffrance des hommes est un mystère pour nous. Nous avons tous peur de la souffrance, et devant la souffrance des autres, et spécialement des personnes que nous aimons, nous ne comprenons pas, et nous pouvons même nous révolter. Et il est vrai que devant la souffrance, il n’y a souvent pas d’explication, pas de mots à dire... Et parfois pas de consolation possible. Mais la souffrance peut parfois nous aider à nous rapprocher de Dieu. Devant ce mystère de la souffrance, l’homme se trouve face à face avec son impuissance, avec sa faiblesse. Il se retrouve aussi avec le besoin de quelqu’un d’autre, quelqu’un qui puisse lui venir en aide. Et cela peut être un chemin vers Dieu. Qui serait tellement fort, au point de ne jamais avoir besoin de personne ? Serait-il vraiment humain ? Devant cette faiblesse de l’homme, Jésus nous lance son appel : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau. » La souffrance peut être un chemin vers Dieu. Victor Hugo écrit dans Les Misérables : « La pupille se dilate dans la nuit et finit par y trouver du jour, de même que l’âme se dilate dans le malheur et finit par y trouver Dieu. »

3. Jésus nous rejoint dans notre souffrance, et il nous propose le repos. Le vrai repos, la paix de notre âme. Un homme qui tire un joug tout seul dans un champ fait un grand effort. Mais si un ami vient avec lui, et qu'à deux ils tirent le joug, cet effort se fait déjà bien plus facile. Jésus est cet ami. Si nous le laissons venir dans notre vie, il prend notre joug, et nous propose non pas de ne plus faire d’efforts, mais de faire un effort non plus tout seul, mais avec lui. Partager une tâche la rend plus facile. Nous ne sommes pas seuls en ce monde, Jésus est avec nous. Et nous devons, nous aussi, apprendre à partager le joug des autres, pour le rendre plus facile. Dieu n’a pas voulu que l’homme soit seul. C’est dans le partage, dans l’amour du prochain, dans la douceur et l’humilité que se trouve la réponse aux difficultés qui viennent tout au long de notre vie.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, toi seul est le vrai repos de mon âme. C’est en toi que se trouve la paix. Il peut y avoir beaucoup de bruits, de tribulations, d’attaques autour de moi, mais si je suis près de toi, rien ne peut m’ôter la paix. Près de toi je ne risque rien. Merci, Jésus.

Résolution

Aider quelqu’un qui en a besoin.

Père Jean-Marie Fornerod, LC
Diadoque de Photicé (v. 400-?)

évêque

Chapitres spirituels n° 2, 35, 94 (Philocalie des Pères neptiques ; trad. J. Touraille, Ed. DDB-Lattès)

« Prenez sur vous mon joug et vous trouverez le repos pour votre âme » (Mt 11,29)

Par nature seul Dieu est bon. Mais l’homme aussi devient bon par le soin qu’il prend de sa conduite, sur la voie du vrai bien, en se transformant en ce qu’il n’est pas, quand l’âme, par le souci du bien, s’unit à Dieu autant que le veulent ses facultés qu’elle met en œuvre. (…)

            De même que la mer, si l’on y verse de l’huile quand elle est agitée, cède naturellement, les vagues se laissant vaincre par l’onction de l’huile, de même notre âme, lorsqu’elle reçoit l’onction de la douceur du Saint-Esprit, s’apaise volontiers. Car elle se laisse vaincre avec joie, comme dit le Saint : « Mais soumets-toi à Dieu, mon âme » (Ps 61(62),6 LXX), par cette impassibilité et cette douceur indicibles qui la couvrent de leur ombre. C’est pourquoi, si nombreuses que soient les provocations auxquelles les démons se livrent contre l’âme, celle-ci reste sans colère et pleine de toute joie. Mais c’est là un état auquel nul ne parvient et dans lequel nul ne demeure s’il n’apaise pas continuellement son âme par la crainte de Dieu. (…)

            De même que la cire, si elle n’a pas été chauffée ou amollie longtemps, ne peut recevoir le sceau qu’on applique sur elle, de même l’homme, s’il n’a pas connu l’épreuve des peines et des faiblesses, ne peut porter en lui le sceau de la vertu de Dieu. C’est pourquoi le Seigneur dit au merveilleux Paul : « Ma grâce te suffit. Car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2Cor 12,9). Et l’Apôtre lui-même se glorifie en disant : « C’est donc de tout cœur que je me glorifierai de mes faiblesses, afin que demeure sur moi la puissance du Christ » (2Cor 12,9).

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article