Nous fêtons les Saints
Nous respectons nos disparus
Le deux.
Nous commémorons nos soldats
Le onze.
Nous honorons le Christ Roi
Le vingt et un.
Célébrons le premier dimanche de l’avent
Le dernier dimanche de novembre.
En novembre.
Le vent est cinglant il gifle,
En novembre.
Les champignons sont odorants,
En novembre.
Les châtaignes sont mûres,
En novembre.
Le cerf brame dans le bois,
En novembre.
Les ours hibernent,
En Novembre.
Les impôts tombent comme les feuilles
En Novembre.
On se prépare aux festivités de fin d’année,
Ce mois froid, humide pleure.
Les nuits se rallongent également,
En novembre…
24 avril 2015
Décembre en marche
Pourtant, il est un mois de joie.
La neige crisse sous nos pas,
Les flocons dansent devant nos yeux.
Les attraper ils fondent dans nos mains.
Les avents du dimanche
Les préparatifs festifs
Sont responsables des courses
La course à la recherche des cadeaux
Ce grand festin de deux jours
La Messe de minuit devenue soirée
La crèche familiale n’est plus que symbole
Le Père Noël remplace la Sainte Famille.
Seuls les câlins mystérieux restent.
Noël n’est plus le Noël d’antan
Il n’y a plus cette magie festive
Noël n’est plus lumière familiale.
Ce n’est plus la lumière du Seigneur
Ce n’est que la lumière artificielle.
Ce que l’homme crée sans avenir lumineux.
Le printemps passe si vite
À attendre la réussite
Sans voir qu’elle m’évite.
Demain tu seras fier,
Ton retour suivra la prière.
Au printemps frileusement,
Tu y veille scrupuleusement.
Telle une mère angoissée,
Tu essuies la toile froissée.
Se penchent vers la voilette,
D’une bruine visant la houlette.
Il siffle la pie pour une perle,
Il ne sera pas dit cloche merle.
Cette fin de semaine amène,
Les rameaux à notre reine,
Près d’un solstice peu amène.
Alumacom
18 avril 2018
Il y eut les pantalonnades,
Il y eut les libertés
Il y eut les amours
Il y eut les familles
Il y eut les esclaves
Il y eut les serviteurs
Il y eut des dirigeants
Cette ère n’est qu’évolution.
La vie est dans l’émotion.
Il existe un certain air
À la fois chantant l’éclair
Dansant et sifflant gaiement
Les airs mondains dignement
Des chants populaires clairs
Rythmés au gré d’un vent fier.
L’hymne éternel de notre ère,
Est si dense qu’un nouvel air,
Se personnifie dans les éclairs.
Rendre les comptes de la piété
Ce qui fut aux menus en égard
Sont devenus plus que ringards.
Les temps de pauvres hères,
Est révolus la vie est austère…
Les faméliques circulent affamés…
De pauvres hères errent rétamés,
D’une frontière à une autre implorant
La piété de peuples surabondants.
N’a été qu’une grande atmosphère,
Une continuelle transformation,
L’homme s’adapte aux situations,
Les eaux se divisent
Les sols frémissent
Ils éclatent, se découpent
Les volcans explosent, crachent
Les îles montent ou s’enfouissent
Sans cesse la planète se redessine.
Ils s’inspirent de la nature
Les styles musicaux en rupture
L’art plastique l’éthique pare,
Le dessin, la peinture sans brisure
Pierre, argile, métal pour la sculpture,
Les métaux sont fondus caricatures,
Verres soufflés beauté du guépard
Les arts passionnent accaparent.
Les découvertes des humains :
Technologie, la médecine fluctueuse,
Les déplacements d’humains
L’imprimerie l’impérieuse
Le nucléaire efface les surlendemains
Enfin, le retour à la nature singulière,
L’écologie n’est plus pour demain.
Pour sure pas de contestation possible,
Il n’y a pas de connaissance d’autres passés.
Il y eut les guerres,
Il y eut les pantalonnades,
Il y eut les libertades
Il y eut les amours
Il y eut les familles
Il y eut les esclaves
Il y eut les serviteurs
Il y eut des dirigeants
Cette ère est révolution
Évolution
Innovation
Solution
Sans pour autant être raisonnable.
Alumacom
15 novembre 2016
Le printemps est l’espérance d’un renouveau
À la sortie d’un hiver qui a été pernicieux.
Ces jours hument les fraîches fragrances
Les massifs du parc ravissent par les nuances
Les chants printaniers mélodieux m’éblouissent
Les brises matinales de leurs caresses m’étourdissent.
La nature si généreuse n’est plus en sommeil
Le printemps annonce qu’il est dans la corbeille
Les pétales et pistils des cerisiers s’envolent,
Ils croisent les fleurs de leurs voisins du verger.
Les arbres s’habillent fébriles frivoles
De capes blanches, jaunes ou roses sont figées.
Le gazon se vêt de mini fleur sur tout le sol
Car le printemps c’est le temps festif ouvragé
De la création entière la nature est son obole
Celle des naissances et de la jeunesse aménagées.
Nos souvenirs commencent au chant du coq
Les histoires contées au pied de l’arbre.
Sous le feuillage naissant verdoyant de sa toque,
Le merle siffle, la mésange chante s’attardent,
Corneilles et pies veillent sur leurs petits du roc
L’amour est présent solide et glacial du marbre,
Pourquoi nous voyons-nous pas cette époque ?
Le printemps l’espérance le regain est sa cocarde.
Alumacom
25 avril 2016
Fable
Une fillette pleure son ami en exode
Son chagrin émet autour d’elle des odes
Entendus de ses amis du pays des rêves.
Elle est dans le monde des myriapodes.
Caressent les cheveux d’or bouclés,
Ils chatoient sous le soleil frivole,
Des pétales de roses s’envolent,
La brise soulève la chevelure cerclée.
L’aubaine à la marguerite blanche,
Puisqu’elle est l’honneur du plastron.
Ses amis la console par les synchrotrons,
L’aria des cigales fuse vers les branches.
Elle se vêt d’une multitude de brindilles,
Sa douleur l’oblige à supporter la bataille,
Tous agissent en fonction de leur taille,
Ils câlinent leur petite protégée en famille.
Tant sa détresse est grandiloquente.
Il observe étonné avec douceur,
Inès la gosse, qui à travers ses pleurs
Sèche ses larmes l’interroge avenante.
⦁ J’étais un homme insensé,
La fée Conscience en colère,
Ma transformé en millepattes géant,
Jusqu’à ce que je trouve l’humilité.
Je dois trouver et prouver ma sagesse,
Par mes actions en accord avec mon cœur,
De jeter tout ce qui mène à la rancœur.
La malédiction ne sera plus promesse.
Les larmes d’Inès coulent subtiles,
Sous les mots de Raoul le cobra
La fée Ocarina étend son bras,
Sa baguette effleure Inès la versatile.
La fée Ocarina explique à la jeunesse
« Dans sa jalousie la fée Pétrobus,
À noué les cellules en microbus,
Inès de ce fait ne peut grandir en sagesse ».
Sa famille la croyait naine,
Chacun avait perdu l’espoir.
Inès pleurait devant le miroir,
Remplissant le bénitier en porcelaine.
Elles se rejoignent ainsi.
La fée Ocarina avise : vous êtes absous
Souriez l’avenir est à vous,
Votre épreuve est réussie.
Que la flèche d’or de Cupidon
Envoie une chanson mélodieuse.
Les appelants à l’union miséricordieuse.
Métamorphose les corps jeunes gens.
Raoul renaît en jeune homme de la bastille,
Consciences et cœurs ne font qu’un.
La générosité se pratique en commun,
La fée Pétrobus retrouve ses vieilles billes.
Elle est l’osmose d’une camomille
Elle s’entoure d’une blanche corolle.
Ignorant la jalousie d’une barcarolle
Egalement la suffisance d’une pupille.
Leur mariage fut la fête nationale
Au pays des myriopes c’est la jovialité.
Raoul a enfin retrouvé l’humilité,
Tous dansent au temps de la biennale.
Les mésanges zinzinulent sur la masure,
Les cigales stridulent les fredaines.
Les colombes se charge de la traîne
Ce fut le mariage de la démesure.
Alumacom
12 janvier 2015