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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonjour mes amis(es) bon samedi

Bonjour mes amis(es) bon samedi
Bonjour mes amis(es) bon samedi
Bonjour mes amis(es) bon samedi

Sidonie


 
C’est à nouveau un coup de foudre, un vrai celui-là. Tous deux travaillent dans la fonction publique. Elle est titulaire, lui est contractuel dans un organisme de sécurité, pour un laboratoire. Sidonie est martiniquaise née en métropole, et adoptée par un couple de limougeaud. Elle est baptisée catholique. Mais l’administration l’oblige à monter à Paris. Elle a le teint clair.
Abdoulaye est Nigérien musulman. En rencontrant Sidonie, il découvre la joie d’aimer sincèrement. Il n’a pas d’épouse au pays.
La fiancée que sa famille lui avait imposée est décédée du sida.
Elle avait été violée par un riche touriste américain. À la suite de ce viol elle mit un enfant au monde. C’est à ce moment que l’on découvre qu’elle a le Sida. Elle est en phase terminal. Elle n’avait pas était soignée, son enfant a lui aussi le sida. Trop faible à l’accouchement, elle meurt cinq jours plus tard.
Le petit Moussa  n’aura connu sa mère que cinq jours. Il vivra chez sa tante Sally jusqu’à la fin de ses jours. Il mourra à seize ans du sida lui aussi. Pourtant, il avait été traité, mais la drogue l’a pris, et le Sida est revenu au galop. C’est pourquoi Abdou est un vrai célibataire.
Il se donne entièrement à Sidonie. Tous deux sont heureux. Ils décident de se marier. Sidonie lui demande un mariage à l’église. Le curé leur répond, qu’il est possible de faire un mariage mixte.
Il y a la possibilité pour Abdou de faire un mariage à l’église en tant qu’athée. Dans ce cas, seule Sidonie sera unie devant Dieu. Alors Abdou sera considérer sans religion. Il ne sera donc pas marié devant Dieu. Par contre si un jour il est baptisé catholique, son union à l’église deviendra effectif.
Abdou accepte le compromis « du sans religion ». Cela lui laisse une pleine liberté pour l’avenir, et pas de problème avec sa famille.
Ils eurent trois enfants. Sidonie et Abdou avaient décidé de baptiser les enfants avec la communion uniquement si les enfants le souhaitaient. Car leur progéniture après l’enseignement des deux religions, pourront choisir leur voie spirituelle.
Cependant pendant la période du caté des enfants, voilà qu’Abdou décide de demander le baptême catholique. Abdou est comblé, il participe à la vie de la paroisse avec Sidonie. Il est si heureux, qu’il demande la nationalité française et change son prénom. Maintenant il s’appelle Abel. Puis il passe un concourt pour entrer dans la police. Il est reçu et il est nommé en banlieue.
C’est alors que tout se gâte avec la famille nigérienne. Les membres de sa famille apprennent que non seulement, il a pris la nationalité française, il a changé son prénom, il a changé de religion. Et pour couronner le tout, il est entré dans la police, de surcroît….il refuse de leur fournir des papiers avec de fausses déclarations !
Pour la famille Nigérienne, c’est la Blanche la responsable ! C’est le harcèlement sous toutes ses formes. Les menaces en tout genre, jusqu’à la menace d’être maudite, Ils vont chez le Marabout pratiquant le Vaudou ! Ils veulent que cette femme soit malade, et qu’elle meure. Ceci est leurs vœux !
Les parents d’Abdou lui offre une épouse nigérienne musulmane. Car la blanche est indigne d’eux ! Ses enfants sont impurs. Ceci n’est que la réduction de tous les griefs.
Ils n’ont pas pu prouver l’infidélité, Sidonie est trop parfaite pour eux. Alors, ils quémandent de les aider financièrement, espérant ainsi créer la discorde et la séparation ! Au début Abel a marché, car il se souvient de l’époque où il ramassait le bois pour faire du feu pour la cuisine. Il imagine qu’ils sont encore dans un bidonville, sans emploi.
Abel et Sidonie parviennent à faire des économies. Ils en font suffisamment pour décider de faire la surprise à la famille d’Abel. Mais il y va seul, avec les cadeaux nécessaires à la coutume. Le voyage est trop onéreux pour emmener toute la famille. Pour lui les alloc ne sont pas pour payer le voyage en Afrique, mais pour les études des enfants. C’est pourquoi il y sera seul. Ils n’ont pas assez d’économie pour aller tous les cinq. Ce qu’il ne dit pas à sa femme, sur les conseils d’un ami ivoirien, il doit y aller seul et sans prévenir la famille. Car, lui il a été escroqué par sa famille pour les mêmes raisons, sa femme est blanche.
Au cours du voyage la surprise fut des deux côtés !
En arrivant à l’aéroport de Niamey il hèle un taxi. Abel se rend à l’adresse que ses parents lui avaient donnée. Il découvre que c’est la boite aux lettres de la famille ! Il croit toujours qu’ils sont dans un camp de réfugié.
Abel donne dix euros pour avoir l’adresse de sa mère au gestionnaire des boites aux lettres. Mais quelle ne fut pas sa surprise, elle habite le quartier chic de la capitale ! Stupeur d’Abel ! La colère le gagne et il donne vingt euros au tenancier, pour que la famille ne soit pas prévenue. Car ici tout s’achète ! Lorsqu’il arrive chez sa mère il apprend que son père n’est pas au chômage. Il est commerçant de plus c’est une boite de nuit !
Il enrage. Sa colère, il la rentre dans son esprit. Mais il pense : Pendant que lui sacrifiait ses enfants en leur refusant des jeux ou petits voyages avec leurs amis d’école, ses parents avec l’argent du foyer vivaient dans l’opulence !
Néanmoins il fait taire sa colère et il embrasse ses parents. Il veut passer un temps agréable malgré tout.
Voilà que sa mère lui présente une belle africaine avec certificat de virginité ! Sa mère veut que cette Myriam devienne sa femme, pour que sa descendance soit pur-sang africains !
Abel en colère rentre en France. Il ne raconte rien à Sidonie, mais il le raconte au père Jacques, le curé de la paroisse. Au retour d’Abel, Sidonie est surprise car son mari achète un PC à son fils ainé Yves. Puis pour Noël un piano à sa fille Nadia et enfin au petit dernier c’est une collection de peluche et de jeux électronique.
Abel n’envoie plus d’argent, ni d’articles ménager. Il avait découvert que les articles ménagers qu’il envoyait, étaient vendus le double de la valeur en contrebande !
Ils vendaient à prix fort ce qu’ils recevaient gratuitement, en faisant croire à leur fils qu’ils étaient volés soit à la douane, soit chez eux ! Dans son métier il connaissait tout de ces pratiques, mais il ne pouvait croire que sa famille faisait partie de ces escrocs. Pour lui c’était impensable ! À son retour d’Afrique il eut un arrêt maladie de trois mois.
Ses collègues ont cru qu’il avait attrapé la fièvre jaune ou une maladie à cause de l’eau polluée. En réalité il avait honte, et il en fit une déprime sévère.
À sa reprise il devint d’une sévérité intraitable envers ses frères d’Afrique. Il les considérait comme faux frères. Cependant, il discernait le problème parmi ses frères d’Afrique, il reconnait ceux qui sont des victimes comme lui. Abel ne se ménage pas pour les secourir même en dehors de son service.
Il n’a plus contacte avec sa famille. Mais il a fallu vingt ans pour qu’il comprenne et réalise la vérité.
Il remercie son copain Youssouf de lui avoir ouvert les yeux, en piégeant la famille.
Maintenant c’est une famille unie. Ils ne sont pas racistes pour autant, certes ils savent, que leur famille n’est pas unique dans ce cas, mais pas pour autant un cas général…..

1
CES SONGES D’UNE NUIT,
 
Sève miraculeuse s'abreuvant d’espoir.
Du fond de ma souffrance et du désespoir,
Dans la chambre de ce vieux manoir,
Naît ce bonheur guérisseur d’une nuit noire.
 
Elle ondoie la fleur, rêve la cajoleuse,
Elle tournoie comme la pie voleuse,
Sa volonté enivrante et mystérieuse.
Du mystère de la frileuse rieuse.
 
Mon âme roule dans ce doux délice,
S’enrobe d’une tendre malice.
Elle offre son artifice sans sacrifice,
L’eau bienfaisante sur mes cicatrices.
 
Ces rêves  roulent dans les nuées,
Au son enchanteur de la vielle,
L’aurore enflamme le ciel,
Mon âme en est toute remuée.
 
Demain sera fait de miel,
Grâce au labeur de l’abeille,
Par sa grâce, il n’y a pas son pareil,
Au centre de ce songe des merveilles.

2
SOUVENIR, D’UN RÊVE PARTICULIER.
 
Tombe, tombe la pluie,
Où ce souvenir reluit.
Endormi sous le parapluie.
Ce songe particulier luit.
 
Souvenirs étonnant d’ennui.
Il ne fait  pas encore nuit,
La belle de nuit s'épanouit,
Elle est l’imaginaire de l’inouïe.
 
Bien qu'il n’ait pas d'ouïe,
Il lui a fallu lui dire oui.
Cette pensée m'amène,
À un été sans aucune gêne.
 
Cet être-là, l’esprit à Jérusalem,
Prépare l’automne son diadème.
La  neige devient son emblème,
Pour une idée devenue dilemme.
 
Je rêve, oui je rêve d’une crème,
À savourer sans problème.
En rêvant d’un système,
Le parfait du Saint Chrême.
 
Bien sûr, ce n’est qu’un rêve,
Hélas, il n’y a  pas de suprême !
La chimère reste hachée, brève,
Incontestable dans l’épiphonème.

3
UN SONGE DÉLIRANT,
 
Un chasseur des alentours,
Il se permit des calembours,
Sur ce faible gars des faubourgs,
Ce jeu prit fin avec le jour.
 
Le lendemain dans l’arrière-cour,
La fleur du ciel parcourt,
Sa destinée sans discours.
Sans même un petit détour.
 
Ce songe  venu du lointain,
Enseigne ces gens hautains,
Au milieu des lupins,
À reconnaître un lapin.
 
Quel lapin serait futile.
Serait-ce un rendez-vous subtil,
Un jour de chasse  sans volatil,
Sûrement, un lapin versatile.
 
Il leur semble si proche,
Qu’ils sont surpris à l’approche,
Il est figé dans la sacoche.
Il y a anguille sous Roche.
 
Pourtant, rien n’est pire,
Lorsqu’un précieux empire,
Voit son propre délire,
S’évanouir au son de la lyre.

4
Le flirt magique
 
Le flirt magique avec la lune,
Nez en l’air humant la brume.
La licorne s’enrhume,
Le maréchal frappe l’enclume.
 
Le pêcheur enlève l’écume.
Les étoiles filent et fument,
Les souvenirs s’exhument.
C’est de cet amour que j’éternue.
 
La galaxie des poètes rêve des nues,
Qu'ils arpentent sans retenue,
Plongeant dans son contenu,
Sans y être vue en restant inconnu.
 
Dans ce songe la sève de deux corps,
Prends un tournant brûlant d’effort,
Où se trouve le réconfort,
Dans cet immense Océan d'or.
 
Je m'abandonne au soleil,
Sur la plage des merveilles,
Le regard s’émerveille,
À l’aube enfin je m'éveille.
 
Le feu des caresses s’enraye,
Le songe de ce sommeil,
Telle la vidéo que l’on monnaye,
Disparaît sans ambiguïté au réveil.
 
15 novembre 2008

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