
Le jour se lève à l'aube,
De son perchoir le torse gonflé,
Le coq chante cocoricoooooo!
Il est l'heure de se lever.
Le savant de la criée,
Celui-ci s'approche de lui,
Sans faire-valoir à ce tapageur,
Autre que sa superbe.
Il exerce son devoir,
Au grand désespoir,
Du citaqdin dans son son dortoir,
Qui le voudrait dans la rôtissoire.
De Madame venue près de son roi,
Il est sa fierté et le croit.
Gare à celui qui en fait sa proie,
Pour elle point de passe droit.
Il se mire dans le miroir,
Horreur une tache noir!
Il en fait toute une histoire.
Il coqueline sur son perchoir.
Elles accourent auprés du séducteur.
Le rival les reçoit sur son territoir
Bien qu'elles soient réceptives,
La crainte leur est toute relative.
Compte es veille sur son harem,
Ces poules fidèles veillent au grain
Seule la patte dominatrice est permise.
L'intrus n'a qu'à bien se tenir.

Les amours
Aux plumes vertes et rouges
Il cherchait sa compagne.
Après avoir lustré son plumage,
Au bal du samedi, il alla.
Faisaient miroiter leurs plumes,
Sur les branches de la forêt,
Le Roi-soleil les faisait si belles
Que le bel ara n'eût qu'à choisir.
Parada devant son élue,
Sa princesse altière s'envole.
Il l'a suivit et ils dansèrent,
Elle lui consentit sa patte.
Il revinrent sur cet arbre,
Fêter leurs années de bonheur.
Il y a eu tant de lunes passées,
Ils aimèrent le retour à leur branche.
ce retour aux sources de leur amour,
Leur redonna la vigueur perdue.
Il n'en fallut pas plus pour retrouver,
Cette communion scellé un jour d'été.