«Miraculeusement présent et opérationnels les
sauveteurs ont bien représenté cette lumière de
l’amour jaillissant des décombres. Pompiers,
bénévoles, autorités ont exprimé l'âme de Gênes,
sa force de ne pas se plier, de ne pas abandonner,
la volonté coriace de renaître», a détaillé le cardinal
italien.
Il y a donc eu cet espoir, «la croyance en un avenir
proche». Et l’archevêque de la métropole de plus de
580 000 habitants de poursuivre: «La démolition de
la partie restante du pont ressemblait à
l’écroulement définitif de tout un pan d'histoire,
mais la ville se penche vers l'avenir, un avenir que
nous devons regarder ensemble avec honnêteté et
détermination».
Dans un tel contexte, Mgr Bagnasco a invité à
contempler l’Évangile du jour où le Christ affirme
que «là où deux ou trois sont rassemblés en mon
nom, je suis au milieu d’eux».
Ainsi la clé semble résider dans le fait d’espérer, de
travailler et marcher ensemble, en regardant le
bien commun. «Règle d'or pour la Ville», et
«moyen d'honorer les morts, et de garantir la plus
grande présence de l’amour de Dieu», a-t-il relevé.
Le pont Morandi sera reconstruit par le fameux
architecte italien Renzo Piano, lui-même originaire
de la cité portuaire.
Non seulement la cité portuaire de Ligurie, mais la
péninsule tout entière ont commémoré cet
anniversaire tragique. «J'invite tous les citoyens de
Gênes à participer à la cérémonie en mémoire des
victimes du pont Morandi. Et je demande à ceux
qui ne pourront pas participer, d'observer une
minute de recueillement, où qu'ils soient, à 11H36",
l'heure où le pont s'est écroulé», avait lancé le
maire de la ville Marco Bucci.
Les cloches de toutes les églises de Gênes ont
ensuite sonné, jointes aux sirènes du port.