la mairie interdit la vente de gaz hilarant aux mineurs
7 Août 2019
Rédigé par mim-nanou75.over-blog.com et publié depuis
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Aulnay-sous-Bois : la mairie interdit la vente de gaz hilarant aux mineurs
Les commerçants d’Aulnay-sous-Bois n’ont désormais plus le droit de vendre des capsules de protoxyde d’azote aux mineurs. La ville a pris un arrêté et lance une campagne de sensibilisation pour enrayer la consommation de ce gaz aux effets toxiques.
"C’est hilarant ? Oui mais pour combien de temps ?" L’affiche jaune, placardée dans les halls d’immeubles, les centres sociaux et les régies de quartiers d’Aulnay-sous-Bois, fait partie de la campagne de sensibilisation lancée par la mairie contre la consommation de capsules de protoxyde d’azote, ou gaz hilarant. A la rentrée, l’opération de sensibilisation s’étendra également dans les établissements scolaires de la commune.
Habituellement utilisées pour les siphons à crème chantilly et vendues sans restriction, ces capsules sont détournées de leur usage afin d’obtenir une sensation d’ivresse souvent accompagnée de rire incontrôlable. L’usage récréatif du protoxyde d’azote s’est étendu depuis quelques années dans les soirées étudiantes.
A hautes doses, il peut provoquer des risques d’asphyxie, des pertes de conscience, de troubles psychiatriques ou encore des brûlures à froid, rappelle la mairie surson site. "Le but n'est pas de ne sensibiliser que les enfants mais aussi les parents", précise Séverine Maroun, première adjointe en charge de la sécurité.
Aucune sanction n'est prévue par l'arrêté
La ville a donc prisun arrêtédaté du 2 août afin d’en interdire la vente aux mineurs. "Cela s'adresse essentiellement aux épiceries (...) puisqu'elles en sont dotées massivement", explique Séverine Maroun, àFrance Bleu Paris.
Elles le vendent aux petits. Il est hors de question de cautionner cette vente parce que les mineurs qui utilisent ces siphons l'inhalent avec des ballons de baudruche avec des risques majeurs pour la santé.
Si la vente est désormais interdite à Aulnay-sous-Bois, aucune sanction n’est prévue en cas de flagrant délit. Plusieurs décès liés à ce neurotoxique ont été recensés à l’étranger. Mais pour l’heure, aucun cas avéré n’a été enregistré en France.