21 Août 2019
Martyr, son culte est attesté dès le Ve siècle, en Bithynie, où une basilique lui fut dédiée. Son nom qui signifie "porte-Christ" l'a désigné comme protecteur de tous ceux qui utilisent des moyens de transport. Une belle légende le fait passeur d'un enfant au bord d'un torrent furieux, d'un enfant devenu si lourd que Christophe découvrit qu'il s'agissait de Jésus, celui qui a créé le monde.
"Christophore sancte, virtutes saut tibi tantae,
Qui te mane vident, nocturno tempore rident.
Christophore sancte, speciem qui eumque tuetur,
Ista nempe die non morte mala morietur.
Christophorum videas, postea tutus eas."
(Site de l'abbaye saint Benoît)
Illustration: peinture à l'huile - Saint Christophe portant l'enfant Jésus - Hieronymus Bosch - 1480-1490
Comment Saint Christophe est devenu le patron des voyageurs (Paroisse Saint Christophe Dakar, Sénégal)
Christophe de Lycie était un géant qui s'était libéré du pouvoir du diable et mis au service de Dieu. Il était passeur de voyageurs à travers un torrent impétueux. Un jour, arrive un petit enfant. S'appuyant sur son bâton, Christophe le prend sur ses épaules pour lui faire traverser le torrent et son danger mortel. Il s'étonne de son lourd poids mais l'enfant lui répond: 'en me portant, c'est le monde entier que tu as porté'
L'arme du Train l'a adopté comme saint patron pour pouvoir, de manière sereine, sous sa protection, accomplir pleinement les missions logistiques les plus éprouvantes. (Diocèse aux Armées françaises)
Il est mentionné le 21 août sur les calendriers en France...
Au martyrologe romain, le 25 juillet:
En Lycie, saint Christophe, martyr au IIIe siècle.
Martyrologe romain
Joseph Sarto naquit le 2 juin 1835, à Riese, en Italie. À neuf ans, il confie déjà à sa mère son désir de devenir prêtre. À onze ans, au jour de sa première communion, il promet à Dieu de rester chaste et de se consacrer à Son service. Après quelques années d'études, il entre au Grand Séminaire de Padoue. Sa soumission et sa piété exemplaires, sa franche bonté et ses qualités d'esprit donnent de grandes espérances. Prêtre à 23 ans, il s'acquitte de ses devoirs sacerdotaux avec zèle. D'abord vicaire à Tombolo puis curé à Salzano, il se signale par son dévouement et sa charité surtout auprès des pauvres campagnards. Le choléra ayant éclaté, il soigne ses paroissiens jour et nuit, les administre, les ensevelit. Conscient de sa tâche de pasteur, il partage son temps soit auprès des pauvres, soit au confessionnal ou à genoux au pied du St-Sacrement. Tant de désintéressement et de vertu le mettent en vue. Bientôt l'abbé Sarto doit accepter l'évêché de Mantoue. Évêque, il se propose d'être tout à tous : «Mon peuple me trouvera toujours ferme à mon poste, toujours doux et plein de charité.» Sous les ornements de l'évêque, le peuple sent battre un cœur de père. Créé cardinal puis Patriarche de Venise, Mgr Sarto reste toujours pauvre, au service des humbles «Né pauvre, disait-il, je veux vivre pauvre et mourir pauvre.» À la mort de Léon XIII, en 1903, il est appelé à lui succéder sur le siège de saint Pierre. Devant ce choix inattendu, celui qui avait toujours désiré demeurer simple curé de campagne ne sait que balbutier la prière de l'agonie : «Que ce calice s'éloigne de moi... Que la volonté de Dieu soit faite...» Puis il finit par dire : «J'accepte... comme une croix!» Devenu Pie X, sa première et mémorable encyclique trace les grandes lignes de son pontificat : «Tout restaurer dans le Christ». Pape de l'Eucharistie, son pontificat se distingue par ses décrets au sujet de la communion précoce et fréquente, de la liturgie et de la catéchisation. Épris d'amour pour l'Église, il oppose fermement aux attaques pernicieuses contre la Foi, une pureté de doctrine sûre puisée aux sources de l'Évangile. Il condamne notamment l'hérésie moderniste et opère de grandes réformes dans le clergé : «Faites votre devoir, répète-t-il aux prêtres, et tout ira bien.» À la veille d'une guerre mondiale qu'il sait imminente, Pie X, brisé d'angoisse, s'offre en victime pour l'Église et l'humanité. Il s'éteint doucement le 20 août 1914. Pie XII l'a canonisé le 29 mai 1954.
Résumé O.D.M.
Saint Pie X
Joseph Sarto
Pape (257e) - Mémoire
G |
Il entre au séminaire de Padoue, le 13 novembre 1850, où il reste neuf ans. Tonsuré à la cathédrale d'Asolo, le 20 septembre 1851, il reçoit les deux premiers ordres mineurs en novembre 1856 et les deux autres le 6 juin 1857.
Il est ordonné sous-diacre le 19 septembre 1857 et diacre le 27 février 1858.
Il reçoit l'ordination sacerdotale dans la cathédrale de Castelfranco le 18 septembre 1858 ; célèbre sa première messe, le lendemain, à Riese et, le 29 novembre 1858, prend son poste de vicaire à Tombolo.
Nommé curé de Salzano, le 21 mai 1867, don Giuseppe Sarto quitte sa paroisse le 16 septembre 1875 pour devenir chanoine de Trévise.
Directeur du séminaire et chancelier épiscopal (28 novembre 1875). Primicier de la cathédrale le 12 juin 1879, il est, à la mort de l'évêque, élu par le chapitre vicaire capitulaire (27 novembre 1879).
Nommé à l'évêché de Mantoue en septembre 1884, il est sacré à Rome, dans l'église Saint-Apollinaire, le 23 novembre 1884, et entre à Mantoue le 18 avril 1885.
Créé cardinal du titre de Saint-Bernard des Thermes au Consistoire secret du 12 juin 1893, il est trois jours après promu patriarche de Venise où il ne peut entrer que le 24 novembre 1894 puisque le gouvernement italien n'a donné son exequatur que le 5 septembre 1894.
Élu pape le 4 août 1903, il prend le nom de Pie X, il est couronné le 9 août 1903.
Pie X passa de la terre au ciel durant la nuit entre le 20 et 21 août 1914 ; sa dépouille est déposée dans les Grottes vaticanes le 23 août 1914.
Pie X a été béatifié le 03 juin 1951 par le vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et proclamé saint, le 29 mai 1954, par le même Pape.
Jeanne-Françoise Fremiot de Chantal, née à Dijon, réunit en elle toutes les distinctions, celle de la naissance, celle de l'esprit, celle surtout de la sainteté. Admirable en tout, dès son bas âge elle brilla surtout par un zèle ardent pour la foi catholique.
A cinq ans, on la vit reprendre avec force un hérétique qui parlait contre la présence réelle: "Monsieur, lui dit-elle, vous ne croyez pas que Jésus-Christ soit dans l'Eucharistie; cependant Il a dit qu'Il y était, vous croyez donc qu'Il n'a pas dit la vérité?" Le protestant, ne sachant que répondre, voulut fermer la bouche de l'enfant en lui offrant des dragées, mais elle les jeta au feu avec mépris, en disant: "Voilà, monsieur, comment les hérétiques brûleront en enfer pour n'avoir pas cru aux paroles de Jésus-Christ!"
Âgée de vingt ans, elle fut donnée en mariage à un époux digne d'elle, le baron de Chantal. Dieu donna de nombreux et charmants enfants à ces époux modèles; rien ne manquait à leur bonheur, quand une catastrophe épouvantable vint le briser: le baron fut blessé à la chasse, par accident, de la main d'un de ses amis, et mourut pieusement quelques jours après. Jeanne avait vingt-huit ans; elle reçut le coup terrible sans faiblir et fit à Dieu, à l'instant même, le voeu de chasteté parfaite, se traça un plan de vie austère, se vêtit sans luxe, porta le cilice et se donna tout entière à sa sanctification et à l'éducation de ses enfants.
Dieu lui fit bientôt rencontrer saint François de Sales, à Dijon même; dès lors elle se mit sous sa direction, et sa vie s'éleva rapidement à une perfection supérieure: "J'ai trouvé à Dijon, pouvait dire le Saint, la femme forte, en Mme de Chantal."
Après avoir montré au monde le modèle de la mère chrétienne, Dieu va faire éclater en l'illustre Sainte le modèle sublime de la perfection religieuse. Elle devint fondatrice de l'Ordre de la Visitation. La séparation fut pour elle un sacrifice sublime; il lui fallut résister aux cris et aux larmes et passer par-dessus le corps de son fils aîné, qui s'était couché sur le seuil de la porte, criant: "Maman, ne me quittez pas!" Une telle âme devait franchir à grands coups d'ailes les sommets de la plus haute sainteté.
Elle en vint à faire le voeu de choisir toujours ce qui lui paraîtrait le plus parfait. L'amour de Dieu possédait son âme au point qu'elle n'en pouvait supporter l'ardeur. "Ah! disait-elle, si le monde connaissait la douceur d'aimer Dieu, il mourrait d'amour!" Saint Vincent de Paul vit son âme monter au Ciel sous la forme d'un globe de feu et rejoindre l'âme de saint François de Sales, brillante du même éclat.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950