Est devenu mon espoir.
L'inconnu est un poilu
D'un temps dévolu
Aux instants révolus.
Il arrive venu de loin
M'inspecte néanmoins
Apprécie en témoin
Son visage beau et doux
Sourit sous les bambous
Il arrive de Cordou.
Avec un petit air sauvage
Son sourire me ravage
Je ne peux tourner le visage.
Sur sa chaise en hêtre
Il scrute mon être.
Il m'observe et veille
Il me surveille.
Il est poli ce minou
Saute avec des miaous
Atteint mes genoux.
Sa queue en panache
Tel un visiteur apache
Il ronronne et s'attache.
Sa robe rousse d'indien
Son pelage est le moyen
D'utiliser ses rayures
Pour assurer les reliures
De l'éventuelle brochure.
Avec ses yeux d'or,
Curieux ce décor
De cour conquistador.
ce regard perçant
Tel un beau persan
Il jauge son versant.
Sa maison il défend
En mimant et bluffant.
Il est curieux ce minou
Sans nom il noue
La prudence dénoue
les risques en s'approchant
Cette attente du chant
Enfin le timbre effarouchant,
L'arrivée d'un visiteur
Serait-ce un mandateur
Ou celui de l'opérateur?
Jour de malheur
Jour de pleurs,
jour de bonheur,
jour de leurre
Tel fut ce jour.
Malgré tout ce fut un bon jour, et pas bonjour les dégâts. Néanmoins, un jour étourdissant. Enfin celle que j'attends arrive. Cette amie me sauve. Mon sac m'est remis.
Bonjour la vie.
Enfin je revis
Avec mes envies
Mes défis de survie.
Ils vont dans l'espace,
Pas celles des Espaces
Ni même des rapaces,
Bien que nécessaire.
Plutôt celle des affaires
De la vie qui s'affaire,
A vouloir tout faire,
Pour tout défaire
Afin de la refaire,
Loin des bonne à tout faire
Tout cela pour un sac oublié.