Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
7 Août 2019
Le Patriarcat orthodoxe de Jérusalem considère les tentatives de l’organisation extrémiste (juive NDT) Ateret Cohanim de s’emparer des biens de l’Église situés à la Porte de Jaffa et à al-Mu’athamiyah, comme une atteinte aux chrétiens qui habitent la Ville Sainte, et qui sont véritablement des chrétiens autochtones. Le Patriarcat affirme que la modification du statu quodans la Vieille-Ville de Jérusalem, en particulier autour de la Porte de Jaffa, l’entrée principale vers les différents Patriarcats et la voie utilisée par les pèlerins pour se rendre à l’église du Saint-Sépulcre, menace cette mosaïque et cet équilibre séculaire, qui est le symbole des bonnes relations entre habitants appartenant à différentes religions dans la Vieille-Ville de Jérusalem.
Le Patriarcat souligne que ses bâtiments situés à l’intérieur des remparts de la Vieille-Ville de Jérusalem sont au service des pèlerins et des visiteurs de la Ville Sainte, en particulier les pèlerins se rendant à l’église du Saint-Sépulcre. Le Patriarcat continuera d’exercer son droit et son devoir de défendre lui-même les lieux saints et le patrimoine de l’Église.
Après que la Haute Cour de justice israélienne a rejeté à tort l’appel du Patriarcat sur la décision du tribunal de district, qui a approuvé les transactions douteuses concernant les biens susmentionnés, et fidèle à sa conviction que la justice prévaudra toujours, le Patriarcat par ses conseillers juridiques et ses avocats, a réussi à obtenir des preuves sans équivoque qui prouvent la nullité des transactions et la nature corrompue des accords, que Sa Béatitude le Patriarche de Jérusalem Théophile III a rejeté avec la fraternité du Saint Sépulcre en plus du rejet de ces accords par toutes les Églises de Jérusalem selon leurs déclarations communes publiées en 2017 ainsi que le 12 juin 2019.
Parmi les preuves obtenues par le Patriarcat figurent des documents datant de 1996 montrant que grâce au soutien financier d’un partisan radical, le milliardaire et homme d’affaire Irving Moskowitz, un accord avait été conclu avec un des locataires de l’hôtel Petra pour la reprise du droit au bail protégé, dont le prix se situait à 4,5 millions de dollars, ainsi que la prise en charge des dépenses annexes et le petit hôtel Petra, qui est situé tout contre le reste du bâtiment. C’est une preuve évidente de la corruption des transactions suspectes de 2004, puisqu’il est déraisonnable d’accepter d’acheter les « droits de bail protégés » des locataires pour 4,5 millions de dollars en 1996, alors que 9 ans plus tard (en 2004) de prétendre avoir acheté au Patriarcat (propriétaire des biens) le bien lui-même, y compris un autre hôtel, le « Little Petra Hotel », pour un demi million de dollars seulement.
Le Patriarcat a également découvert qu’Ateret Cohanim, par l’intermédiaire de son dirigeant Mati Dan, payait des pots-de-vin pour « gérer les affaires » en rapport avec les propriétés de l’Église. Ces manipulations étaient organisées de concert avec les autorités civiques locales, telles que la municipalité de Jérusalem et l’administration fiscale locale, qui imposaient des mesures arbitraires aux locataires des propriétés de l’Église, ce qui avait pour effet d’affaiblir leur position.
Les nouvelles preuves obtenues par le Patriarcat confirment qu’Ateret Cohanim et ses sociétés ont falsifié des documents et entamé des procédures judiciaires sur la base de ces documents falsifiés, malgré le fait qu’Ateret Cohanim savait qu’ils étaient faux. Les preuves montrent que les transactions suspectes de 2004 impliquaient des pots-de-vin d’Ateret Cohanim, et tout indique que des pots-de-vin ont été versés à Nicholas Papadimas, alors employé du Patriarcat.
Le Patriarcat note que les nouvelles preuves comprennent des documents signés par les dirigeants de l’organisation radicale Ateret Cohanim, ainsi que des enregistrements audio de son directeur général Mati Dan et de son avocat Eitan Geva, qui prouvent qu’ils ont menti et dissimulé des faits pendant la procédure judiciaire au tribunal. Après réception de cette nouvelle preuve, les conseillers juridiques du Patriarcat ont travaillé sans relâche pour examiner, réviser et évaluer cette preuve. Les conseillers juridiques ont conclu que les nouveaux éléments de preuve obtenus par le Patriarcat, suite à la décision de la Haute Cour de justice en faveur des extrémistes d’Ateret Cohanim, devraient inciter la Cour à reconsidérer sa décision.
Sur la base de ce qui précède, et malgré le fait que l’action en justice prévue par le Patriarcat soit rare et difficile à mener, et également que les procédures judiciaires concernant les biens susmentionnés ont épuisé le Patriarcat pendant une décennie et demie, le Patriarcat orthodoxe de Jérusalem considère la Vieille-Ville de Jérusalem comme la ligne rouge à ne pas franchir et comme étant un lieu au cœur de la foi chrétienne, et il s’engage à défendre ces principes et à reprendre ses propriétés, que ce soit par des efforts judiciaires ou diplomatiques, et en coopération avec les promoteurs de la paix, rejoints par des chrétiens du monde entier, afin de protéger le patrimoine de l’Église aux portes du Saint-Sépulcre et au cœur du quartier chrétien.
En conséquence, le Patriarcat orthodoxe de Jérusalem annonce qu’il a déposé aujourd’hui une nouvelle plainte contre l’organisation radicale Ateret Cohanim et ses sociétés, afin de renverser la décision du tribunal, qui a ratifié les accords catastrophiques concernant les propriétés de la Porte de Jaffa et al-Mu’athameya, en dénonçant les pratiques de fraude, tromperie et corruption impliquées dans ces transactions non autorisées.
Le Patriarcat appelle les chefs d’État et les chefs des Églises du monde entier, ainsi que tous ceux qui luttent pour la paix et la justice en Terre-Sainte, à protéger la position historique et juridique du statu-quoconcernant les Sanctuaires et à défendre les lieux saints contre toute activité immorale et malhonnête.
Le dimanche 22 juillet/4 août 2019, la fête de sainte Marie-Madeleine, myrrhophore et égale aux apôtres Marie-Madeleine, a été célébrée de manière solennelle au saint monastère féminin (de tradition russe) dédié à la sainte à Gethsémani, avec un éclat liturgique particulier. A la fin de la divine liturgie, le patriarche de Jérusalem Théophile III a effectué une visite du saint monastère, accompagné par Mgr Aristarque, archevêque de Constantine, et par l’archidiacre Marc. Il a été accueilli par le métropolite Marc d’Allemagne de l’Église orthodoxe russe hors frontières (EORHF), l’archimandrite Romain, l’higoumène du monastère, mère Elizabeth, et l’higoumène du monastère russe de l’Ascension sur le Mont des Oliviers Mère Véronique.
Sa Béatitude s’est adressé à la communauté monastique dans un message en anglais et a offert à la fin de loffice une croix de bénédiction en ivoire pour la communauté :
« Éminences, révérends pères, chère mère Élizabeth, bien-aimées sœurs de ce monastère, chers pèlerins, sœurs et frères en Christ,
C’est une grande bénédiction pour nous de pouvoir nous joindre à vous dans cette merveilleuse célébration de cette fête toute particulière. Nous nous réunissons aujourd’hui en ce lieu saint à l’occasion de la fête de sainte Marie-Madeleine, la sainte et grande myrrophores et égale aux apôtres, qui fut aussi l’apôtre des apôtres, et nous disons avec l’hymnographe : « sainte Marie Madeleine, tu as couru vers les apôtres, en leur disant, « J’ai vu le Seigneur », et tu as ainsi été le premier annonciateur de la Résurrection. Tu es reconnu par la Sainte Église comme égale aux apôtres, car tu as prié avec eux et voyagé avec eux proclamant à tous la Résurrection du Christ et étant le témoin de ses enseignements.
Le témoignage – le martyre – de sainte Marie-Madeleine reste d’une signification toujours aussi importante de nos jours, et surtout ici, à Jérusalem et en Terre Sainte. Souvenons-nous de son martyre : sainte Marie-Madeleine avait été délivrée par notre Seigneur Jésus-Christ de sept démons, et ainsi, par son expérience du monde invisible et des forces du mal, elle a pu reconnaître le Christ comme le Sauveur. A partir de ce moment, elle resta fidèle au Seigneur, même lors de sa crucifixion et de sa mort, et elle fut aussi le témoin de son ensevelissement. Elle fut le premier témoin de la Résurrection de notre Seigneur, et c’est elle qui apporta la bonne nouvelle aux apôtres. Il nous faut imiter son modèle en affirmant notre propre vocation de disciple du Christ. Car nous aussi, nous vivons dans un monde de forces maléfiques invisibles qui cherchent à détruire la magnifique création ainsi que les enfants de Dieu, et nous prions ardemment Jésus-Christ notre Dieu et Sauveur pour la protection et la libération de tous. Nous aussi, nous vivons dans un monde où le Christ est crucifié chaque jour à nouveau, partout où il y a persécution, conflit, terrorisme, violence ou manque de respect envers la personne humaine qui est créée à l’image et à la ressemblance de Dieu. Et nous aussi, nous connaissons la puissance de la Lumière Incréée qui brille à partir du Saint Tombeau et qui apporte lumière et vie au monde. Jérusalem et les lieux sacrés de cette Terre Sainte sont le témoignage de cette histoire sainte et le témoignage de la vie des grands saints de la Bible. Et la Mère de toutes les Églises, notre bien-aimé Patriarcat de Jérusalem, est bien présent dans sa mission à travers les âges d’être le témoin oculaire de tout cela, et aussi pour garder l’unité de l’Église orthodoxe. C’est un privilège unique et précieux pour nous à qui la garde des Lieux Saints a été confiée, et c’est une grande bénédiction pour tous ceux qui viennent ici en pèlerinage. Il est donc de notre devoir moral de toujours prier pour l’unité de tous et en particulier de l’Église orthodoxe, et de ne jamais perdre espoir.
N’oublions jamais que le cœur de la vie de l’Église est le kérygme – l’annonce – de l’Anastasis, de la Résurrection du Christ, que nous vivons si intimement dans la sainte Eucharistie. Car l’Eucharistie fait l’Église, et la caractéristique principale de l’Église est la synaxe eucharistique. Comme nous le lisons dans la Lettre aux Éphésiens, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir, avec l’aide de Dieu, pour y rester fidèles : « je vous encourage à suivre fidèlement l’appel que vous avez reçu de Dieu : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour; ayez à cœur de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même, il n’y a qu’un seul Corps et un seul Esprit. Il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous ». (Eph. 4,1-5). Tous ceux qui, réunis ici, et qui célébrons aujourd’hui la fête de sainte Marie-Madeleine, que nous vivions ici en Terre Sainte ou pèlerins venus d’autres pays, ne peuvent garder cette expérience pour eux. Nous devons être à notre tour des messagers, tout comme sainte Marie-Madeleine, qui a proclamé la Résurrection et répandu la Bonne Nouvelle dans un monde qui a soif d’union avec Dieu.
Permettez-nous, votre Grâce, de vous offrir cette croix comme une bénédiction à l’occasion de votre pèlerinage à Jérusalem. Que Dieu vous bénisse, chère Mère Élizabeth, et toutes les sœurs de votre communauté monastique, en cette fête bénie, et que Dieu bénisse tous ceux qui sont ici aujourd’hui en pèlerinage et notre Terre Sainte bien aimée ».