16 Septembre 2019
Les laudes du lundi 16 septembre 2019
Les laudes en direct avec les freres et les soeurs de St Pierre. Accédez aux retransmissions en direct depuis la page : http://tv.fmnd.org .
Au son de la joie et de la fête, allons à la rencontre du Seigneur.
1 Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
2 Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
3 Oui, le grand Dieu, c'est le Seigneur,
le grand roi au-dessus de tous les dieux :
4 il tient en main les profondeurs de la terre,
et les sommets des montagnes sont à lui ;
5 à lui la mer, c'est lui qui l'a faite,
et les terres, car ses mains les ont pétries.
6 Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
7 Oui, il est notre Dieu ; +
nous sommes le peuple qu'il conduit,
le troupeau guidé par sa main.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ? +
8 « Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
9 où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.
10 « Quarante ans leur génération m'a déçu, +
et j'ai dit : Ce peuple a le cœur égaré,
il n'a pas connu mes chemins.
11 Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
Jamais ils n'entreront dans mon repos. »
Rassasie-nous de ton amour au matin, et nous vivrons dans la joie et les chants.
1 D’âge en âge, Seigneur,
tu as été notre refuge.
2 Avant que naissent les montagnes, +
que tu enfantes la terre et le monde, *
de toujours à toujours,
toi, tu es Dieu.
3 Tu fais retourner l’homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! »
4 À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.
5 Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ;
dès le matin, c’est une herbe changeante :
6 elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.
7 Nous voici anéantis par ta colère ;
ta fureur nous épouvante :
8 tu étales nos fautes devant toi,
nos secrets à la lumière de ta face.
9 Sous tes fureurs tous nos jours s’enfuient,
nos années s’évanouissent dans un souffle.
10 Le nombre de nos années ? soixante-dix,
quatre-vingts pour les plus vigoureux !
Leur plus grand nombre n’est que peine et misère ;
elles s’enfuient, nous nous envolons.
11 Qui comprendra la force de ta colère ?
Qui peut t’adorer dans tes fureurs ?
12 Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
13 Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
14 Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
15 Rends-nous en joies tes jours de châtiment
et les années où nous connaissions le malheur.
16 Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs
et ta splendeur à leurs fils.
17 Que vienne sur nous
la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains ;
oui, consolide l’ouvrage de nos mains.
Tous les pays, rendez gloire au Seigneur. Que les îles publient sa louange !
Alléluia !
R/ Nous sommes entrés dans l’eau et le feu :
* Tu nous as fait sortir dans l’abondance.
V/ C’est toi, Dieu qui nous as éprouvés,
affinés comme on affine un métal. *
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. R/
Précieuse est la mort qui achète la vie au prix du sang versé !
68 Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
qui visite et rachète son peuple.
69 Il a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David, son serviteur,
70 comme il l'avait dit par la bouche des saints,
par ses prophètes, depuis les temps anciens :
71 salut qui nous arrache à l'ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
72 amour qu'il montre envers nos pères,
mémoire de son alliance sainte,
73 serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
74 afin que, délivrés de la main des ennemis, +
75 nous le servions dans la justice et la sainteté,
en sa présence, tout au long de nos jours.
76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé
prophète du Très-Haut : *
tu marcheras devant, à la face du Seigneur,
et tu prépareras ses chemins
77 pour donner à son peuple de connaître le salut
par la rémission de ses péchés,
78 grâce à la tendresse, à l'amour de notre Dieu,
quand nous visite l'astre d'en haut,
79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres
et l'ombre de la mort, *
pour conduire nos pas
au chemin de la paix.
Bénissons le Seigneur qui veut le bonheur de ses enfants.
Ami des hommes, sois béni !
Tu invites à la pauvreté des cœurs,
Tu donnes la terre en partage,
Tu consoles ceux qui pleurent,
Tu rassasies ceux qui ont faim de la justice,
Tu fais miséricorde aux miséricordieux,
Tu te révèles aux cœurs purs,
Tu appelles tes fils ceux qui font la paix,
Tu donnes ton Royaume aux persécutés.
Seigneur, tu as donné à ton peuple, dans les saints Corneille et Cyprien, des pasteurs dévoués et d’invincibles martyrs ; à leur prière, fortifie notre courage et notre foi, et accorde-nous de travailler avec empressement pour l’unité de l’Église.
La messe du lundi 16 septembre 2019
La messe en direct avec les freres et les soeurs de St Pierre. Accédez aux retransmissions en direct depuis la page : http://tv.fmnd.org .
Bien-aimé,
j’encourage, avant tout,
à faire des demandes, des prières,
des intercessions et des actions de grâce
pour tous les hommes,
pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité,
afin que nous puissions mener notre vie
dans la tranquillité et le calme,
en toute piété et dignité.
Cette prière est bonne et agréable
à Dieu notre Sauveur,
car il veut que tous les hommes soient sauvés
et parviennent à la pleine connaissance de la vérité.
En effet, il n’y a qu’un seul Dieu,
il n’y a aussi qu’un seul médiateur entre Dieu et les hommes :
un homme, le Christ Jésus,
qui s’est donné lui-même
en rançon pour tous.
Aux temps fixés, il a rendu ce témoignage,
pour lequel j’ai reçu la charge de messager et d’apôtre
– je dis vrai, je ne mens pas –
moi qui enseigne aux nations la foi et la vérité.
Je voudrais donc qu’en tout lieu les hommes prient
en élevant les mains,
saintement, sans colère ni dispute.
– Parole du Seigneur.
Béni soit le Seigneur
qui entend la voix de ma prière !
Seigneur, mon rocher, c’est toi que j’appelle :
ne reste pas sans me répondre,
Entends la voix de ma prière quand je crie vers toi,
quand j’élève les mains vers le Saint des Saints !
Le Seigneur est ma force et mon rempart ;
à lui, mon cœur fait confiance :
il m’a guéri, ma chair a refleuri,
mes chants lui rendent grâce.
Le Seigneur est la force de son peuple,
le refuge et le salut de son messie.
Sauve ton peuple, bénis ton héritage,
veille sur lui, porte-le toujours.
En ce temps-là,
lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles,
il entra dans Capharnaüm.
Il y avait un centurion
dont un esclave était malade et sur le point de mourir ;
or le centurion tenait beaucoup à lui.
Ayant entendu parler de Jésus,
il lui envoya des notables juifs
pour lui demander de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus,
ceux-ci le suppliaient instamment :
« Il mérite que tu lui accordes cela.
Il aime notre nation :
c’est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux,
et déjà il n’était plus loin de la maison,
quand le centurion envoya des amis lui dire :
« Seigneur, ne prends pas cette peine,
car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même,
à venir te trouver.
Mais dis une parole,
et que mon serviteur soit guéri !
Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité,
mais j’ai des soldats sous mes ordres ;
à l’un, je dis : “Va”, et il va ;
à un autre : “Viens”, et il vient ;
et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
Entendant cela,
Jésus fut en admiration devant lui.
Il se retourna et dit à la foule qui le suivait :
« Je vous le déclare,
même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »
Revenus à la maison,
les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Dans nos détresses, il nous est bon de regarder l’attitude du centurion de Capharnaüm et de nous en inspirer. Il a forcé l’enthousiasme de Jésus. A son merveilleux cri de confiance et à sa splendide humilité, Jésus ne veut répondre que par plus d’amour, et en l’exauçant immédiatement.
La personne de Jésus l’avait bouleversé. Devant la maladie de son serviteur, voici qu’il envoie vers le prophète ses amis juifs pour demander une guérison à distance. Rien que cela !… Son audace et sa foi enchantent Jésus surtout lorsqu’il ose lui faire porter ce message :
“Jésus se trouvait déjà loin de la maison, lorsque le centurion envoya des amis pour lui dire : Seigneur, ne te donne pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ! Aussi n’ai-je même pas osé aller à toi. Mais dis un mot et que mon serviteur soit guéri.
En effet, je suis moi-même quelqu’un de soumis à une autorité, ayant sous moi des soldats ; et je dis à celui-ci : Va ! et il va ; et à un autre : Viens ! et il vient ; et à mon serviteur : Fais ceci ! et il le fait”
Jésus admire cette foi provocante et hardie. Bien plus, cet homme qui lui donne un ordre l’enchante. Dans le domaine de la foi, Il avoue n’avoir jamais rien trouvé de semblable même en Israël, une telle audace…
“Ce qu’ayant entendu, Jésus l’admira. Et s’étant tourné vers la foule qui le suivant, Il dit : Je vous le dis : même en Israël, je n’ai pas trouvé autant de foi !”
Jésus, dans sa réponse, établit une égalité quasi algébrique entre la foi et l’accueil de Dieu face à nos demandes : “Va, qu’il te soit fait selon que tu as cru” Et il ajoute, pensant à vous et à bien d’autres : “Oui, je vous le dis : beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident et prendront place avec Abraham et Isaac et Jacob dans le Royaume des Cieux”
Son regard dépasse le moment présent pour saisir le développement du Royaume, son Eglise ! Le centurion lui permet d’ouvrir la baie et de voir la rentrée prochaine de toutes les races de la terre, dans ce Royaume, auprès de la race choisie d’Abraham et d’Isaac.
C’était déjà notre foi que Jésus admirait dans cette multitude venue de l’Orient et de l’Occident.
Père Gabriel