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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Davy et aux Saintes âmes du 20 septembre

Vendredi 20 septembre 2019

Bonne Fête aux: Eusébie

Sts André Kim

Sts André Kim

Paul Chong et 101 comp., martyrs († 1867)

Fête le 20 Septembre

Saints André Kim
et ses compagnons
Martyrs de Corée
(1839-1867)

Durant les quatre vagues de persécutions qui se succédèrent en Corée de 1839 à 1867, saint André Kim fut le premier prêtre coréen martyrisé pour sa foi.
Né en 1821, il mourut en Corée en 1846, à l'âge de 25 ans, après d'horribles tortures à l'exemple de son père, saint Ignace Kim, qui l'avait précédé dans le martyre, décapité lui aussi, neuf ans plus tôt.
Durant les années qui suivirent, 10.000 chrétiens allaient donner leur vie en témoignage.

En 1984, à Séoul, saint Jean-Paul II a canonisé André Kim, avec 102 prêtres et laïcs morts lors de ces persécutions de 1839-1846 et 1866-1867. Parmi eux, des enfants, 3 évêques et 7 prêtres français des Missions étrangères de Paris (rue du Bac).

Le groupe des martyrs est composé de :

- Trois évêques français :
Laurent IMBERT,
Siméon BERNEUX,
Antoine DAVELUY ;
- Sept prêtres missionnaires français :
Pierre MAUBANT,
Jacques CHASTAN,
Just Ranfer de BRETENNIERES,
Pierre Henri DORIE,
Louis BEAULIEU,
Martin Luc HUIN,
Pierre AUMAITRE ;

- André KIM TAEGON, premier prêtre coréen ;
- 92 laïcs, dont Paul CHONG HASANG, un des chefs de la communauté chrétienne.

Ils furent tous martyrisés en 1839, 1846 ou 1866.
Ils ont été béatifiés ainsi :
79 béatifiés le 5.7.1925 par Pie XI : 70 martyrs de 1839-1841 et 9 martyrs de 1846.
24 béatifiés le 6.10.1968 par Paul VI : martyrs en 1866.
24.05.1839 : Agathe Yi So-sa.
24.05.1839 : Anne Pak A-gi.
24.05.1839 : Augustin Yi Kwang-hon.
24.05.1839 : Barbara Han A-gi.
24.05.1839 : Damien Nam Myong-hyog.
24.05.1839 : Lucie Pak Hui-sun.
24.05.1839 : Madeleine Kim O-bi.
24.05.1839 : Pierre Kwon Tu-gin.
26.05.1839 : Joseph Chang Song-jib.
27.05.1839 : Barbara Kim.
27.05.1839 : Barbara Yi.
01.07.1839 : Sébastien Nam I-gwan.

Sainte Eusébie

martyre (✝ v. 731)

Abbesse d'un couvent bénédictin à Marseille, mise à mort par les sarrasins à Saint-Cyr avec un grand nombre de ses soeurs.
A l'âge de quatorze ans, elle renonça au monde pour entrer chez les religieuses qui suivaient la Règle de saint Cassien à Marseille. Elle connut l'époque où les Sarrasins vinrent ravager le sud de la France, le Languedoc, le Roussillon et la Provence. Les monastères étaient rasés et les églises pillées. Lérins avait été la proie des Sarrasins et les moines massacrés. Marseille aurait pu se défendre, mais le gouverneur de la Provence, Mauron, appelle lui-même les Sarrasins. Ce fut un carnage horrible, un incendie détruit une grande partie de la ville. Les quarante moniales découvrent qu'une horde se porte sur leur monastère. Elles se réunissent à la chapelle et se mutilent le visage pour échapper au déshonneur d'un viol, se coupant lèvres et nez. "Il vaut mieux entrer ainsi dans le royaume des cieux..." Quand les Sarrasins entrent dans le monastère, se réjouissant de choisir chacun une femme, ils reculent d'horreur et, déçus dans leur espérance, ils les tuent par le glaive.
"... communautés religieuses que nous font connaître des inscriptions funéraires, celle d'Eusébie par exemple, dont l'histoire est aussi mal connue, en dépit de développements légendaires ultérieurs, que l'emplacement du monastère de Saint-Cyr, dont elle fut quarante ans l'abbesse."
(source: 
l'Eglise aujourd'hui à Marseille - regards sur notre histoire)
Dans l'abbaye Saint-Victor, de nombreux sarcophages ont contenu des restes de saints personnages, parmi les plus beaux, citons celui des compagnons de saint Maurice et celui de sainte Eusébie...
"Epitaphe du couvercle de son sarcophage: La noble Eugenia, issue d’un sang illustre, qui est vivante par ses mérites, gît ici dans ce tombeau. En mourant elle a dépouillé sa vie du poids de son corps, afin de pouvoir mieux gagner les demeures célestes. Elle resta sage par la pondération de ses mœurs; avisée, elle choisit toujours une occupation digne de louanges. Empressée, joyeuse, elle courut rassasier les affamés, tant elle avait faim de tes festins, Ô Paradis ! Les captifs, au prix de sa fortune, elle les délivra de leurs chaines iniques, et ceux qui avaient été chassés de leur terre, elle les rendit à leur famille. Elle dont l’esprit fut tourné vers le bien tout au long de sa vie, les actions exemplaires furent son unique souci. Comme elle est morte sans lignée, recommandable par ses douze lustres, son aïeule l’a ici ensevelie avec des larmes pieuses." (Traduction Jean Guyon)
(source: Abbaye Saint-Victor de Marseille)
Voir aussi la basilique Saint-Victor sur les archives du site internet du diocèse de Marseille.

Saint Jean-Charles Cornay

martyr, missionnaire au Tonkin (✝ 1837)

 

Jean-Charles Cornay né à Loudun dans la Vienne, le 27 février 1809. Ses parents Jean-Baptiste (commerçant) et Françoise née Mayaud le firent grandir dans la foi ainsi que ses deux sœurs. Il suivit ses études successivement au collège Saint-Louis de Saumur, au collège des Jésuites de Montmorillon. Il apparaît comme un élève régulier humble et de caractère doux. Sa vocation surprend ses parents et lorsqu'il envisage de devenir missionnaire il rencontre de leur part réticence et incompréhension. Il mènera son premier combat pour répondre à l'appel de Dieu, en s'opposant à l'avis parental tout en affirmant son amour filial. Il fit un bref passage au séminaire des missions étrangères de Paris, dans une période d'insécurité suite à la révolution de juillet, le séminaire est pris comme cible "Hier on a pénétré dans notre séminaire et l'on a affiché sept ou huit billets portant Mort aux Jésuites de la rue du Bac, et un poignard comme signature." Le départ pour les missions du jeune loudunais fut brusqué afin de remplacer un autre missionnaire. Sa destination devait être Seu-Tchouan en Chine à 2000 km de la côte, il débarqua à Macao après 6 mois de voyage. Il gagne le Tonkin où les deux guides venus à sa rencontre n'arriveront jamais. Voici Jean-Charles Cornay échoué au Tonkin (Vietnam) en pleine persécution, en cette année 1831.
Le temps passe et toujours pas d'espoir de rejoindre la Chine. Il est ordonné trois ans plus tard le 26 avril 1834 par Monseigneur Havard à Hanoï après un voyage sur le Fleuve Rouge déguisé en Chinois. N'ayant aucun espoir de rejoindre la Chine par le Tonkin il fait le choix d'y demeurer. Dans le ministère exténuant qu'il exerça, il était toujours calme, voire gai, même sa santé de plus en plus précaire n'entama en rien sa foi.
Arrêté à la suite d'une délation, il répondit à la torture en chantant. "Après cinquante coups on m'a délié. En arrivant à la prison, j'ai chanté le Salve Regina, le chant à la Vierge". Condamné à avoir les membres coupés, puis la tête, son exemple détermina la vocation de Théophane Vénard. Au milieu de difficultés de toute sorte et jusque dans la mort, Jean-Charles Cornay a proclamé sans crainte la foi devant les hommes. Le Seigneur est fidèle: il attend de nous une confiance totale en ses promesses.
Béatifié par Léon XIII en 1900.
Canonisé par Jean-Paul II à Rome le 19 juin 1988 parmi les 117 Martyrs du Vietnam.
Voir aussi Pèlerinage diocésain au Viêt Nam Jean-Charles Cornay sur le site du diocèse de Poitiers (Eglise en Poitou, page 20).
Martyrs du Vietnam (+1745-1862) site du Vatican
«Laisse-moi seulement aller à Paris, j'aurai au moins trois ans à y rester et j'aurai là toutes les facilités d'examiner ma vocation, tous les moyens de m'y préparer si elle est véritable.» C'est ainsi que Jean-Charles Cornay, né le 27 février 1809, à Loudun (Vienne), tenta de convaincre sa mère de le laisser suivre l'Appel du Seigneur aux Missions Étrangères de Paris.
À Son Tay au Tonkin, en 1837, saint Jean-Charles Cornay, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Accusé d'être le chef d'une secte fausse, il subit la cangue puis la cage et, par décret de l'empereur Minh Mang, fut taillé en pièces. Sa tête exposée trois jours fut ensuite jetée au fleuve.

Martyrologe romain

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