25 Septembre 2019
Il était perclus et on lui donna le surnom de "Contractus". Fils du comte von Alshausen dans le pays de Bade en Allemagne, il vécut toute sa vie à l'abbaye de Reichenau. Il ne pouvait marcher seul, sa langue remuait peu et ses mains avaient peine à tenir quoi que ce soit. Mais il fut sans aucun doute l'un des plus grands savants de son temps. On l'appelait aussi "la Merveille du siècle". Mathématiques et astronomie, histoire et poésie, rien ne lui était étranger. Il inventa un astrolabe, une machine à calculer, plusieurs instruments de musique. "Chantre de la Vierge Marie, il composa le chant "Ave Maris stella" et on lui attribue non sans raison "l'Alma Redemptoris Mater" et le "Salve Regina". Il disait de lui: "Je suis le rebut des pauvres du Christ qui marche à la traîne des philosophes, plus lent d'esprit qu'un ânon."
Il a toujours porté le titre de bienheureux, reconnu ainsi par les Bollandistes et non par le martyrologe romain.
Biographie en allemand où il est mentionné au 24 septembre.
Il est également fêté le 25 septembre.
Saint Firmin
Évêque d'Amiens et martyr
(IVe siècle)
Le père et la mère de saint Firmin, qui étaient des plus riches et des plus considérables de la ville de Pampelune, en Espagne, au IVe siècle, furent convertis à la foi par saint Honestus, prêtre de Toulouse et disciple de saint Saturnin. Convaincus que de la première éducation dépend ordinairement le reste de la vie, ils mirent leur fils entre les mains de ce saint ecclésiastique, qui l'instruisit et le prit pour compagnon de ses courses apostoliques.
Prêtre à vingt-quatre ans, Firmin eut tant de succès dans ses prédications, que saint Honorat, successeur de saint Saturnin à Toulouse, l'ordonna évêque, pour évangéliser les païens. L'évêque missionnaire parcourut les Gaules, évangélisa Agen, Clermont, Angers, Beauvais, essuyant plusieurs fois la persécution, battu de verges, chargé de chaînes dans les cachots.
Amiens fut la dernière et la plus glorieuse étape de l'apôtre, qui y fixa son siège. Dès les premiers jours, le sénateur Faustinien fut converti avec toute sa famille. Firmin joignait aux charmes de son éloquence le témoignage invincible d'une multitude de miracles. Un jour, c'est un homme borgne qui en est l'objet ; le lendemain, ce sont deux lépreux ; puis des aveugles, des boiteux, des sourds, des muets, des paralytiques, des possédés du démon. Peu de temps après son arrivée, les temples de Jupiter et de Mercure furent complètement déserts. Firmin eut la tête tranchée.
Patron: Diocèse d'Amiens
Dictons
A la Saint-Firmin, les blés battent au vent.
Martyrologe Romain : Commémoraison de saint Cléophas, disciple du Seigneur. Il avait le cœur brûlant tandis qu’il faisait route avec un autre disciple le soir de Pâques, et que le Christ leur apparut, leur faisant comprendre les Écritures, et ils le reconnurent quand il rompit le pain au village d’Emmaüs.
L'un des soixante-douze disciples du Seigneur. Il fut l'un des deux qui rencontrèrent le Christ sur le chemin d'Emmaüs où le Seigneur lui-même leur expliqua le pourquoi de la Passion et de la Résurrection. Au soir de la route, il célébra avec eux la sainte Eucharistie, quelques jours seulement après la Cène du Seigneur au soir du Jeudi-Saint avec les apôtres.
...L'un des deux, nommé Cléophas, répondit : «Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem à ignorer les événements de ces jours-ci.» Lc 24, 13-53
...près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jn 19, 25
Commémoraison de saint Cléophas, disciple du Seigneur. Il avait le coeur brûlant tandis qu'il faisait route avec un autre disciple le soir de Pâques, et que le Christ leur apparut, leur faisant comprendre les Écritures, et ils le reconnurent quand il rompit le pain au village d'Emmaüs.
Martyrologe romain
Saint Vincent-Marie Strambi vint au monde à Civita-Vecchia où son père exerçait la profession de pharmacien. Ses vertueux parents veillèrent avec la plus grande sollicitude sur l'éducation de ce fils unique, et l'enfant répondit à leurs soins attentifs. Ses humanités terminées, Vincent-Marie se rendit à Rome pour suivre des cours de théologie en vue du sacerdoce. Son père lui exprima son désir de le voir marié plutôt que prêtre; pour toute réponse, son fils lui remit une statue de la Très Sainte Vierge sur laquelle il écrivit qu'Elle était son élue.
Vincent-Marie Strambi reçut le sous-diaconat et le diaconat dans la ville éternelle. Avant son ordination, le jeune clerc suivit une retraite sous la direction du fondateur des Passionistes, saint Paul de la Croix. Très édifié du zèle et de la prodigieuse austérité de ce Saint, il décida d'entrer dans cette nouvelle congrégation après avoir reçu l'onction sacerdotale à l'âge de vingt-deux ans. Il devait devenir une des plus fermes colonnes de cette société naissante qui accomplit tant de bien dans l'Eglise. L'évêque de Montefiascone le nomma recteur du séminaire de Bagnorea, et après un an de prêtrise seulement, il fut nommé pour prêcher le carême dans l'une des paroisses de la ville.
Saint Vincent-Marie Strambi donna un grand nombre de missions très suivies par les fidèles. En 1801, alors qu'il remplissait à Rome la charge de recteur du couvent des saints Jean et Paul, sa haute réputation de science et de vertu détermina le pape Pie VII à le choisir comme évêque des églises de Macerata et de Tolentino. A côté de ces lourdes tâches, le saint prédicateur déployait un apostolat très étendu comme orateur sacré. Durant cette période critique de l'histoire pendant laquelle les apostasies foisonnèrent, par la puissance de sa parole et le rayonnement de sa sainteté, saint Vincent-Marie arracha une multitude d'âmes à la funeste influence de l'esprit révolutionnaire et antireligieux qui régnait au sein de la société. Avant chaque sermon, il priait le Christ en croix «car, disait-il, un prédicateur qui est pénétré de la science de la croix est en mesure de faire frémir l'enfer tout entier.»
L'administration de ses deux diocèses et les missions qu'il y présida ne le distrayaient pas de son union avec Dieu. Il ne consentit jamais, sous aucun prétexte, à tempérer l'austérité de la Règle des Passionistes qu'il observa avec une rigoureuse exactitude jusqu'à sa mort. En 1808, Napoléon envahit les Etats romains et imposa au clergé un serment de fidélité que le pape Pie VII réprouva. Saint Vincent-Marie Strambi resta inviolablement attaché au vicaire de Jésus-Christ et refusa de prêter serment. Déporté dans la Haute-Italie, son exil se prolongea durant cinq ans et prit fin en 1814, après le retour du souverain pontife auparavant captif à Fontainebleau.
En 1823, âgé de près de quatre-vingt ans, le saint évêque de Macerata et de Tolentino, obtint d'être déchargé de ses fonctions épiscopales. Sur la demande de Léon XII qui désirait l'avoir auprès de lui, le Saint vint habiter un appartement au palais du Quirinal qui était encore la résidence des papes à cette époque. Cet ordre effraya extrêmement l'humble saint Vincent-Marie, mais la nouvelle rassurante lui parvint bientôt que son séjour au Quirinal ne durerait que quarante jours. Il devait être affecté ensuite à l'église des Sts-Jean-et-Paul.
Le souverain pontife qui lui demandait conseil tous les jours, tomba gravement malade durant la Noël 1824. Léon XII fit aussitôt appeler «son Père Vincent» afin de recevoir de ses mains les derniers sacrements. Saint Vincent-Marie Strambi offrit sa vie à Dieu en échange de celle du Père de la chrétienté et lui révéla en secret qu'il ne mourrait pas de cette maladie, mais qu'il vivrait encore cinq ans et quatre mois, prédiction qui s'avéra parfaitement juste. Quoiqu'étant sur le point d'entrer en agonie, le Saint-Père recouvra subitement la santé. Quelques jours plus tard, le 1er janvier 1824, saint Vincent-Marie Strambi expirait frappé d'apoplexie. On l'enterra dans l'église des Passionistes, à Rome. Le pape Pie XI le béatifia le 26 avril 1925. Sa canonisation eut lieu le 11 juin 1950 par Pie XII.
Résumé O.D.M.