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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Colombie: le processus de paix est-il mort ?

Colombie: le processus de paix est-il mort ?
Plusieurs anciens chefs de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) viennent d’annoncer qu’ils reprenaient les armes. Dans une vidéo diffusée le jeudi 29 août, ils dénoncent «la trahison» par l’État du pacte historique signé en 2016. Analyse des conséquences de cet acte dissident.
 

Entretien réalisé par Hélène Destombes - Cité du Vatican 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette annonce du commandant Ivan Marquez vient assombrir les espoirs de paix dans le pays. L’ancien numéro deux des Farc (les Forces armées révolutionnaires de Colombie), qui avait été le chef de la délégation rebelle aux négociations de paix menées pendant quatre ans à Cuba avec le gouvernement de Juan Manuel Santos annonce la poursuite des opérations de guérilla. Il s’agit, affirme t-il d’ «une en réponse à la trahison par l’État des accords de paix de la Havane» ayant permis le désarmement en 2017 de quelque 7 000 combattants des Farc, transformées en parti politique. 

Le président colombien a aussitôt réagi. Ivan Duque a promis 880 000 dollars de récompense pour la capture de chacun des dissidents apparus dans la vidéo. «La Colombie n'accepte aucune menace, d'aucune sorte, encore moins de la part de trafiquants de drogue» a-t-il averti. La Juridiction spéciale de paix (JEP), chargée de juger les crimes commis pendant la confrontation armée, a donné l’ordre d’arrêter ces anciens chefs rebelles.

Un groupe réduit d'ex-combattants

Le chef du parti FARC, Rodrigo Londoño, alias «Timochenko», a lui dénoncé un «coup bas» estimant que la grande majorité des Farc restaient dans le processus de paix. Ils représenteraient 90% selon l’ancien président Santos qui a appelé à «réprimer les déserteurs». Les Nations unies ont elles aussi tempéré cette annonce, tout en la condamnant. L’ONU indique qu’il s’agit d’«un groupe réduit d’ex-combattants».

Le processus de paix est-il mort en Colombie ? Assiste-t-on à la naissance d’une  nouvelle forme de guérilla unissant Farc dissidents et membres de l’ELN ? L’analyse de Frédéric Massé, spécialiste de la Colombie

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