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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Jean-Pier : « Non, être homosexuel ne nous donne pas des droits supérieurs, et surtout pas le droit à l’enfant »

Jean-Pier :
« Non, être homosexuel ne nous donne pas des droits supérieurs, et surtout pas le droit à l’enfant »

Par « devoir d’humanité », Jean-Pier Delaume-Myard, homosexuel et porte-parole de La Manif Pour Tous, refuse que « des enfants naissent volontairement privés d’un père ».

Jean-Pier Delaume-Myard est porte-parole de La Manif Pour Tous. Lors de l’université de rentrée de Marchons Enfants, il s’est exprimé en tant qu’homosexuel face à l’élargissement de la PMA à toutes les femmes. Il a exprimé un objectif clair, « empêcher que des enfants naissent volontairement privés d’un père », avant d’interpeller l’auditoire.

« Voulons-nous être responsable de cela ? »

Pour lui, le respect à la différence ne justifie pas la mise en place de « lois injustes ». Et pour lui, accepter la PMA sans père c’est « refuser de reconnaitre l’évidence ».

« Un enfant a besoin d’un père et d’une mère. Et soyons clair, la levée de l’anonymat ne remplacera en rien l’absence d’un père, l’absence de l’amour d’un père. En tant qu’homosexuel, je ne peux accepter cela. Oui, nous homosexuels, nous sommes des citoyens à part entière. Et non, être homosexuel ne nous donne pas des droits supérieurs, et surtout pas le droit à l’enfant. »

Sous les applaudissements de l’assistance il rappelle la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

« La France aura-t-elle l’outrecuidance de priver sciemment un enfant de ses origines et de l’amour de son père ? Si elle le fait, le gouvernement et le président Macron porteront une lourde responsabilité historique, sociale et économique. Nous veillerons évidemment à ce que cela ne soit pas le cas. L’Histoire n’est jamais écrite à l’avance. »

Lutter contre cette « privation volontaire du père » est pour lui un « devoir d’humanité« .

« Nous ne défendons pas une cause personnelle, mais un devoir d’humanité vis-à-vis des plus faibles. Et les plus faibles, ce ne sont pas les femmes ou les hommes, qu’ils soient ou non homosexuels, comme on aimerait nous faire croire. Les plus faibles, ce sont les enfants qui naitront de la PMA sans père. »

Le porte-parole rappelle ensuite brièvement les étapes qui ont conduit à la PMA pour toutes.

« Au moment du PACS, on nous a dit, il n’y aura jamais de mariage. Au moment du mariage, on nous avait dit, il n’y aura jamais de PMA sans père. Et maintenant, on nous dit, il n’y aura jamais de GPA. Qui peut encore croire à ces sornettes ? Personne, et surtout pas nous. Alors que dans le même temps, le gouvernement travaille sur une circulaire pour clarifier la situation des enfants nés d’une gestion par autrui à l’étranger. »

Selon lui, le mouvement « Marchons Enfants » « prend de l’ampleur jour après jour ». Il explique alors son engagement aux côtés de la Manif Pour Tous, en faveur de l’enfant.

« Nous, homosexuels, nous ne voulons pas porter cette responsabilité-là. Notre responsabilité est de dénoncer cette duperie. Nommer la filiation, c’est permettre à l’enfant de se situer dans la chaine des générations, de connaitre ses racines. Comment le faire quand, sur un acte de naissance, figure deux fois le mot ‘mère’. C’est tout simplement impossible. Et demain ça ne sera pas plus absurde de faire croire que deux hommes peuvent avoir un enfant. »

Il interpelle alors l’assemblée.

« Pourquoi serai-ce l’enfant qui devrait se contenter d’une présence paternelle symbolique, par le biais d’un oncle ou d’un autre adulte de substitution ? Pourquoi ne serait-ce pas le couple de même sexe qui devrait se contenter d’un enfant symbolique, par un neveu ou un petit cousin ? L’équation est simple. L’intérêt de l’enfant et le désir des adultes ne sont pas compatibles. Alors qui passe en premier ? Pour nous, c’est bien sûr l’enfant. »

En tant qu’homosexuel, il se désolidarise de cette « minorité qui ne reflète en rien la réalité de l’ensemble des homosexuels ».

« Si demain la PMA sans père devait être légalisée, je me sentirai blessé en tant qu’homosexuel. Je me sentirai manipulé par celles et ceux qui parlent injustement en notre nom. »

Il en appelle enfin à la France.

« La France, pays des Droits de l’Homme, doit montrer l’exemple. Elle doit interdire la PMA sans père et s’engager pour l’abolition universelle de la gestation par autrui. La France, pays des Droits de l’Homme, se doit aussi d’être le pays du Droit de l’Enfant et non du droit à l’enfant. »

En janvier 2018, à l’occasion de l’ouverture des États Généraux sur la bioéthique, un collectif d’homosexuels s’était également positionné contre la PMA sans père et la GPA. Selon eux, si le désir d’enfant est légitime, il ne peut « se réduire à une question d’accès à l’égalité, à des droits, et à la lutte contre les discriminations ». Ils exprimaient alors qu' »assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent ». Ils refusaient le sous-entendu que « les femmes homosexuelles seraient malades » et devraient bénéficier d' »un traitement médical ». Il terminaient leur plaidoyer par un refus, celui « de servir de caution morale à une vision archaïque et régressive de l’humain, fût-ce au nom de la liberté ».

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