Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

L’humilité est la clé qui ouvre le cœur du Seigneur

« La véritable grandeur d’une âme réside dans l’amour de Dieu et dans l’humilité », sainte Faustine


L’humilité est la clé qui ouvre le cœur du Seigneur. Saint Bernard écrivait qu’elle « est le fondement et la gardienne des vertus ». Si une âme les possède toutes, toutes s’évanouiront si elle perd l’humilité. Au contraire, écrivait saint François de Sales, « Dieu aime tant l'humilité, qu'il accourt aussitôt où il l'aperçoit ». L’humilité c’est reconnaître sa faiblesse, savoir se faire tout petit afin de pouvoir laisser Dieu nous remplir de sa grâce.
L’humilité c’est s’effacer devant Lui. 

L’Homme n’est pas tout puissant et tout ce qu’il a c’est à Dieu qu’il le doit. Cependant, à notre époque et avec les moyens dont nous disposons, la tentation est forte de chercher à tout arranger à sa convenance. Et cela vaut aussi pour la famille : PMA, GPA, loi bioéthique, etc… l’orgueil de l’homme le pousse à mettre en danger l'essence même de famille, qui est pourtant la première de nos communautés.
Alors que l'Assemblée nationale débat sur la loi de bioéthique,
 Prions pour la famille avec saint Jean-Paul II
! Du 4 au 12 octobre, recevez chaque jour
un extrait de la lettre de saint Jean-Paul II aux familles, ainsi qu’une prière.

 

L’importance de l’humilité, sainte Faustine l’avait saisie : sa vie, très simple en apparence, cachait une grande richesse d’union avec Dieu. Dieu s’est servi de son humilité afin de la visiter, et lui confier une tâche immense : rappeler au monde entier son amour miséricordieux. Pour sa fête, prions la neuvaine que Jésus a confiée à sainte Faustine et ayons l’humilité de lui demander sa miséricorde. Du 5 au 13 octobre, recevez chaque jour :
- Une courte méditation du journal de Sainte Faustine
- La prière pour prier pour les âmes
- Le chapelet à la miséricorde divine

Enfin, comment aborder le thème de l’humilité sans parler de saint François d’Assise ? Parcourant les chemins,
il s’est fait « instrument de paix » du Seigneur et, s’effaçant devant lui, l’a laissé le remplir de sa grâce.
Vous aussi, suivez l’exemple de ce saint hors du commun
en le priant pour sa fête !
Recevez chaque jour de la neuvaine une présentation de son chemin spirituel ainsi que des prières.

« Plus les Dons de Dieu sont grands, plus nous devons être humbles ; parce que sans humilité, aucune vertu n’est acceptée par Dieu » , saint François d’Assise
 

En union de prière,
Thomas, pour Hozana

 

But de la Neuvaine :

 Suivre l’enseignement de St François d’ Assise : demander par la prière, l’esprit de pénitence, l’humilité, la charité, l’amour de son prochain, surtout des pauvres car François voyait Jésus dans les pauvres, les lépreux, les oubliés de la société. Il demande aussi le salut des âmes. 

 

Que demander pendant la Neuvaine ?

 St François d’Assise nous montre la voie pour vivre un cheminement spirituel en suivant les pas de Jésus.

Apprenons à vivre un amour inconditionnel pour Jésus.

Apprendre à être à la fois doux et fort pour souffrir patiemment la douleur et remporter la victoire sur le mal.

Apprendre à aimer les mendiants, les oubliés de la vie, les malades, en les consolant, les servant, en priant pour eux.

Prions pour le salut des âmes sans relâche, Jésus est mort sur la Croix pour nous sauver.

Suivons l’exemple de St François en devenant des prodiges de l’humilité, chemin qui mène vers la sainteté.

Devenons des minimalistes en renonçant au superflu et en vivant dans le partage.

St François est un amoureux de Dame Nature : Prions pour les mers et les océans comme nous le recommande le Pape François.

Soyons tout comme St François « des instruments de paix » : prions pour rétablir la paix dans nos familles, dans notre entourage, au travail, dans le monde.

St François soignait les lépreux : demandons qu’il guérisse nos plaies, tant corporelles qu’affectives ou spirituelles.

 

La vie de Saint François D’Assise

Francesco Bernadone naquit à Assise en 1182 ou fin 1181. Fils d’un riche drapier de la cité d’Assise, tout semble lui sourire. François est « le roi de la fête ». Toute la jeunesse d’Assise recherche sa compagnie, il est joyeux, dépense sans compter avec générosité l’argent familial en repas et soirées prolongées. Cela n’est pas du goût des habitants de la cité !

François est « doué » pour le commerce. Il sait vendre les tissus de son père avec beaucoup d’habileté et de charme. François rêve de gloire humaine mais le Seigneur va bouleverser sa vie. 

En 1202, il est fait prisonnier au cours de  la guerre qui oppose la ville d’Assise à sa rivale de toujours, Pérouse !

Libéré, il rentre affaibli chez lui en 1203. Mais ses rêves de chevalier le pousse avec l’appui généreux de son père, à partir se battre en Pouille, revêtu d’une armure rutilante.

A mi-chemin  à Spolète, dans un songe une voix lui enjoint de rentrer à Assise. « Retourne au pays qui t’a vu naître ».

Son père déçu ne comprend pas son « retournement » ! Sa mère prend soin de lui  comme on le fait pour un enfant malade. 

Première étape de sa conversion : François s’isole laissant compagnons de fête à l’abandon, parcourant la campagne d’Assise, cherchant un sens à sa vie. La rencontre avec un lépreux sera décisive. Il écrit dans son testament : « Quand j’étais encore dans le péché, la vue des lépreux m’était insupportable et le Seigneur me conduisit jusqu’à eux alors ce qui m’avait semblé amer est devenu pour moi douceur de l’âme et du corps ». En 1205, en visitant la chapelle délabrée de saint Damien tout près d’Assise, Il entend le crucifix parler à son cœur : « Va, François répare mon Eglise qui tombe en ruine ! »

Dans un premier temps, François devient le « maçon » de Dieu. Il comprendra par la suite que le Seigneur parlait des « pierres vivantes » de son Eglise qui au Moyen Âge vivaient hors du chemin de l’Evangile. Pour couvrir les frais de la restauration de la chapelle, il vend quelques pièces de drap récupérées au magasin de son père. Furieux, celui-ci le conduit devant le tribunal de l’Evêque. François rompt avec son père abandonnant tous ses biens et se livrant à la divine providence ayant désormais pour Père : Dieu !

François reconstruit les chapelles environnantes vivant comme un mendiant, joyeux de servir Dieu dans la simplicité et la pauvreté supportant humblement les moqueries de toute la cité. Peu à peu, certains jeunes attirés par la « folie » du pauvre d’Assise, vont le rejoindre.

En 1208, François comprend sa mission en écoutant le passage de l’Evangile sur l’envoi en mission des premiers disciples. Il commence à annoncer la « Bonne nouvelle » et c’est ainsi que les premiers frères  commencent à prêcher dans la région.

En 1209, François comprend que pour continuer à vivre en fraternité, il doit rédiger une règle et en  demander au Pape l’approbation. Le Pape Innocent III approuve leur genre de vie, la règle courte de François est essentiellement constituée des passages de l’Evangile.

Les premiers frères s’installent à la Portioncule  en 1210. En seize ans  le nombre de frères se multiplie. Prêchant dans de nombreux pays, les frères « évangélisent » deux par deux, créant des communautés un peu partout. Vivant dans la simplicité, sans rien en propre, dans l’obéissance à la sainte Mère Eglise, dans la joie et la pauvreté, les frères « mineurs » (c'est-à-dire petits) relèvent l’Eglise. 

Ce message sera entendu par Claire di Offreduccio, une jeune fille noble d’Assise qui s’enfuira le jour des rameaux de 1212 pour rejoindre François. Elle fondera l’Ordre des Sœurs Pauvres (Clarisses)  s’établissant à saint Damien, là où le crucifix parla au « poverello ». 

En 1224 François se retire sur l’Alverne  où il reçoit les stigmates (il sera le premier stigmatisé de l’histoire) devenant ainsi imitateur parfait du Christ. « Seigneur je demande deux grâces avant de mourir, fais que je ressente dans mon âme et dans mon corps, autant que cela est possible, toutes les douleurs amères que tu as endurées et dans mon cœur l’immense amour qui t’a porté à pâtir de telles souffrances pour nous pauvres pêcheurs ».

François souffre beaucoup de l’ophtalmie, il devient pratiquement aveugle et c’est à cette période là en 1225, retiré à saint Damien, qu’il composera le magnifique cantique de frère soleil ! François, épuisé continue de sillonner l’Ombrie à dos d’âne. Retour à la Portioncule, il meurt le 3 octobre 1226 entouré de ses frères, embrassant  « notre sœur la mort corporelle »  il rejoint ainsi Celui qu’il a tant aimé et servi ! 

Remerciements 

Je tiens tout particulièrement à remercier l’ APMA (Association pour la mémoire du Père Marie-Antoine de Lavaur, capucin « le Saint de Toulouse ») qui a accepté la parution de la Neuvaine sur le site Hozana. Un travail considérable de recherche a été effectué, et je tenais à les saluer.
Voici leur site : www.marieantoine.com

D’autre part, je souhaitais remercier ma fraternité (Ordre Franciscain Séculier du couvent St Antoine de Bastia) d’avoir rédigé la vie de ST François d’Assise.

Et enfin, à remercier également Inès de Noray de l’équipe d’Hozana , de m’avoir proposé de publier cette neuvaine.

Soyez tous bénis
Pace e Bene
Anne

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article