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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Le message des anges à l’humanité

Le message des anges à l’humanité
SAN MICHELE
Domaine Public
 

Loin de relever de la superstition, les travaux théologiques sur les anges et l’angélisme manifestent tout autant le génie intellectuel de l’homme que la richesse de sa vie spirituelle.

Pour le père Griveaux, curé de la paroisse Saint-Germain de Charonne, « nous aurions tout intérêt à redécouvrir l’ange et la place de l’ange dans le monde. D’abord pour l’action de grâce de la gratuité de l’œuvre de Dieu ». L’idée d’esprits dénués de corps, ce que sont essentiellement les anges, procède en elle-même d’une déduction qui n’a rien de spécifiquement chrétienne, et elle avait été abondamment étudiée par les philosophes grecs, en particulier Platon, qui avaient constaté que « l’homme est placé au-dessus de la création en vertu de sa puissance intellective. » Hier comme aujourd’hui, on peut simplement déplorer que « l’homme peut être borgne et ne voit que ce qu’il peut mesurer ».

 

« L’œuvre de Dieu dépasse l’utilitarisme »

Mais s’il est possible d’accéder à une certaine connaissance de la vie des esprits par la simple raison, cette connaissance ne prend tout son sens qu’à la lumière de la révélation divine. En effet, comme toute la création, les anges sont une « œuvre de gratuité de Dieu, qui dit merveilleusement la gratuité de Son amour ; les anges ne sont pas nécessaires au Salut, seul Jésus, qui est Dieu, l’est — et cela dit quelque chose de l’œuvre de Dieu qui dépasse l’utilitarisme. »

La grâce plus originelle que le péché originel

Avant toute chose, la contemplation des anges nous ramène donc à notre statut de créature. Malgré leur grande perfection, les anges demeurent des créatures — et c’est le refus de cette dépendance à Dieu qui a causé la chute de Satan. Comme l’homme, l’ange est créé pour le bien. Mais il est lui-aussi doté d’un libre arbitre qui lui permet de l’accepter ou de le refuser. Ce qui fait dire au père Griveaux que « la grâce est plus originelle que le péché originel, l’homme au départ est créé sans péché ».

Créés sans corporalité, les anges jouissent d’une intelligence et d’une volonté qui ne sont pas obscurcis par la matière — ils sont « im-médiats ». De cette immédiateté de l’esprit découle le caractère définitif de leur adhésion ou non à l’ordre divin — l’ange est donc immédiatement saint ou damné. La différence est donc que pour les hommes, la volonté n’est pas définitivement fixée et reste ouverte à la miséricorde de Dieu : « Les pères du désert ont ainsi souvent rapproché les 99 brebis… des multitudes d’anges (chaque ange constituant une espèce à part entière) demeurées justes, tandis que la brebis perdue (et que Jésus va chercher au péril de sa vie) est interprétée comme l’humanité, unique, et portée sur les épaules ».

Un rappel des priorités dans la vie spirituelle

Par ailleurs, les théologiens ont distingué neuf catégories d’anges, dont la participation au règne divin est ordonnée selon une hiérarchie des fonctions. Les anges nous rappellent ainsi les priorités dans la vie spirituelle, et donc la hiérarchie des activités dans la vie temporelle. Par exemple, « il est intéressant de constater que c’est Lucifer, un Chérubin, un ange dont la nature le porte à connaître Dieu, qui a chu — et non un « Séraphins » dont le propre est d’aimer d’amour brûlant (Saraph : brûlant, en hébreux) ; cela montre que l’on ne peut pas tromper lorsqu’on aime Dieu, alors que le connaître ne préserve pas de l’orgueil ». Même chez les anges, science sans amour… Saint Michel est connu pour terrasser le démon — malgré une place beaucoup moins importante dans la hiérarchie céleste — et son nom, qui signifie « qui est comme Dieu ? », est un rappel à l’humilité qui a fait défaut à Satan.

La vie des anges nous rappelle ainsi l’essentiel de la vie spirituelle : « La première chose que fait l’ange Michel, c’est dire le Bien, puis par voie de conséquence de combattre le mal, et en particulier au moment du jugement où bien et mal sont à discerner. On a tendance à faire du combat spirituel quelque chose de central, alors que ce qui est important, c’est la vie spirituelle — le combat n’intervient que lorsqu’un mal, ou, le plus souvent, un bien apparent, vient nous détourner du Vrai Bien. »

 

À l’occasion de la Saint-Michel, le père Griveaux vous propose redécouvrir la grâce des anges dans par la prière.

Peut-on nommer son ange gardien ?

 

 

 

 

 

 

 

L’Église catholique est très claire quant à l’attribution du nom des anges.

Ces dernières années, l’usage s’est développé chez les catholiques de donner un nom à son ange gardien ou encore de prier une neuvaine pour connaître son nom.
Or l’Église est très claire sur cette question. Dans le Directoire sur la piété populaire et la liturgie, il est écrit qu’ »il faut réprouver l’usage de donner aux anges des noms particuliers, que la Sainte Écriture ignore, hormis ceux de Michel, Gabriel et Raphaël ». 
Pourquoi l’Église réprouve-t-elle cette pratique ?

D’abord, parce que le fait de donner un nom à autrui instaure entre les deux protagonistes un rapport d’autorité. Si on connaît le nom de l’autre, on peut l’appeler quand on veut et de ce fait, avoir autorité sur lui. Or nous n’avons pas autorité sur nos anges gardiens. Seul Dieu a autorité sur les anges. Nous pouvons leur demander aide et assistance, mais ne devons pas agir comme s’ils étaient à notre service.

L’Église ne nous encourage pas non plus à donner à notre ange un nom que nous aurions reçu dans la prière. En effet, nul ne peut être certain que ce nom ait été inspiré par Dieu et non par le diable ou tout simplement par nos pensées humaines. Seuls trois noms d’anges figurent dans les Écritures ; pour tous les autres, il est difficile de savoir s’ils viennent de Dieu ou non.

Il s’agit également de protéger les fidèles de certaines dérives spirituelles pouvant émaner de la vénération des anges. Certaines personnes érigent la connaissance des anges en véritable religion. Or il faut se méfier de ces phénomènes, car derrière ces anges peuvent très bien se cacher des démons essayant d’éloigner les individus de Dieu. L’essentiel est de savoir que nous avons à nos côtés, de manière certaine, un ange assigné par Dieu pour nous protéger et veiller sur nous. Et il est tout à fait possible d’entrer dans une relation personnelle avec lui sans pour autant connaître son nom !

 

 

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