Cyprien Viet – Cité du Vatican
François a d’emblée situé sa première intervention dans la perspective de «l’espérance d’un avenir meilleur», en adressant ses «premières paroles de proximité et de solidarité» aux victimes des cyclones Idai et Kenneth. «Je veux que vous sachiez que je partage votre angoisse, votre souffrance ainsi que l’engagement de la communauté catholique pour faire face à une situation si dure. Au sein de la catastrophe et de la désolation, je demande à la Providence que ne vous fasse pas défaut la sollicitude de tous les acteurs civils et sociaux qui, en mettant la personne au centre, seront capables de promouvoir la reconstruction nécessaire», a expliqué le Pape en disant ses regrets de ne pas pouvoir se rendre directement sur les lieux les plus affectés par la catastrophe.
Il a également exprimé sa «reconnaissance et celle d’une grande partie de la communauté internationale pour les efforts qui, depuis des décennies, sont accomplis afin que la paix redevienne la norme et la réconciliation, le meilleur chemin pour affronter les difficultés et les défis que vous avez en tant que Nation».
François a salué la signature récente de «l’accord du cessez-le-feu définitif entre frères mozambicains. C’est un jalon, que nous saluons et espérons décisif, posé par des personnes courageuses sur la voie de la paix qui part de cet Accord général de 1992 conclu à Rome.»
Il sa souligné que toutes ces étapes visent à «empêcher que la manière d’écrire l’histoire ne soit une lutte fratricide, mais plutôt la capacité de se reconnaître comme frères, fils d’une même terre, administrateurs d’un destin commun», invitant au «courage de la paix».
«Non à la violence et oui à la paix !», a martelé François en reprenant les mots prononcés par saint Jean-Paul II lors de sa visite dans le pays en 1988.