Avec l’approche imminente de la nouvelle année et des Jours Solennels, nos préparatifs passent la vitesse supérieure. Plusieurs jours avant Roch Hachana, nous commençons à réciter les Seli’hot, une série de prières et de poèmes liturgiques dans lesquels nous implorons le pardon divin.
Dans la tradition ashkénaze, les premières Seli’hot sont récitées samedi soir après la mi-nuit, et un minimum de quatre jours de Seli’hot doit être observé. Ainsi, si le premier jour de Roch Hachana tombe un jeudi ou un Chabbat, les Seli’hot commencent le samedi soir précédant le Nouvel An. Si Roch Hachana tombe un lundi ou un mardi, les Seli’hot commencent dans ce cas le samedi soir environ une semaine et demie avant Roch Hachana. Après cet office de minuit, les Seli’hot sont récitées les jours suivants chaque jour avant l’office du matin jusqu’à Roch Hachana (mis à part le premier dimanche matin qui est couvert par les Seli’hot récitées pendant la nuit).
Les Séfarades récitent les Seli’hot durant tout le mois d’Eloul.
Il est important de se rendre à la synagogue pour les Seli’hot, car leur texte contient divers passages importants pour la lecture desquels un minyan (quorum de dix hommes juifs) est requis.
La plupart des communautés juives poursuivent la lecture des Seli’hot pendant les Dix Jours de Techouva (les jours entre Roch Hachana et Yom Kippour). Dans la coutume ‘Habad, toutefois, les Seli’hot ne sont pas récitées pendant cette période (excepté le 3 Tichri, où les Seli’hot sont récitées en l’honneur du Jeûne de Guédalia).
On raconte que le quatrième Rabbi de ‘Habad, Rabbi Chmouel de Loubavitch, demanda un jour à son illustre père, le Tsema’h Tsedek, la raison de cette coutume. « Mon fils, répondit le Tsema’h Tsedek, maintenant n’est plus un temps pour les mots. Maintenant nous devons traduire les mots en actes. »
Cette année, en 2019, les Seli’hot (selon les traditions ashkénaze et ‘Habad) commencent après la mi-nuit, dimanche matin 22 septembre.