Hypocrisie jalousie idem ou complément
L’hypocrisie est une forme de la jalousie
Également lier à faire croire à notre amour
Quelque fois le cœur est discourtoisie
L’intrusion chez l’ami devient humour
L’espionnage est employé aisément en jalousie hypocrite.
Elle est d’habitude dite j’ai foi en cette personne
Elle envahit l’esprit et grandit de jour en jour
L’imagine en l’opulence d’une sacrée polissonne
Elle est une forme hypocrite d’une vertu à rebours
Sa forme est employée aisément en jalousie hypocrite.
Dans la carrière professionnelle c’est criant
Se faire ami pour mieux écraser l’ennemi
Soumettre et détruire la réputation du croustillant
Sans aucun scrupule une véritable endémie
L’explication employée aisément en jalousie hypocrite.
Il en est de même à s’imaginer intouchable
Lorsqu’il s’agit d’Être sur la bonne cotation
Les gestes et les mots du cœur sont pitoyables
Faire ou dire et être fiable est la contorsion
L’ambition s’emploie aisément en jalousie hypocrite.
L’esprit humain a son propre temple
Il est un joyau à lui tout seul complaisant
Il ignore ces congénères à l’exemple
Hypocrisie et jalousie sont auto-suffisant
Le devenir s’emploie aisément en jalousie hypocrite.
Alumacom
24 janvier 2018
Une drôle d’impression
Ce soir devant mon autel une expression
Curieuse de mon regard dans une brume
Surprise avec cette drôle d’impression.
Un voyage cotonneux dans les plumes.
Ce sentiment pratiquement imperceptible
Mes pensées flottent au son d’une basse
Elles s’ancrent sur ce versant invisible
Sur l’octave joyeuse d’une contrebasse.
A mon grand étonnement ce bercement
M’envahit dans la douceur bienveillante
Sur une route sans finale vocalement
Ses courbes élégantes s’amusent ondoyantes.
Comme si l’éternité s’invitait chez le caméraman.
Cette sensation est curieuse impressionnante,
La Paix m’inonde d’une tendresse de mélomane.
Une paix inconnue imposant d’être abstinente.
Des clochettes au loin approchent doucement
Ces grelots scintillent et tintent joyeusement
Elles arrivent comme l’éclair fugacement
Invisible sentiment surgit dans un bruissement.
J’ai tout simplement cette sensation curieuse.
Venue d’un autre monde sans distinction,
Sans pouvoir définir une action périlleuse,
Ni même, mettre les couleurs à mes créations.
Alumacom
25 Janvier 2018
L’inquiétude du destin
La vie prend la route de son destin.
Il est le chemin bosselé caillouteux
Des miroirs brisés mêlé clandestin
Ils m’intimident me semblant douteux.
En me voyant le soleil y rit aux éclats
Il se mire sur les brisures éparpillées.
L’invisible route sous les candélas
Mes sentiments orgueils sont égratignés.
Pourtant celle-ci c’est élargi
Glissante un sentiment étrange,
Impossible de doubler je m’assagis
Le retour chimérique est extravagant.
La route monte toujours sans fin
Elle déploie les ailes de la destinée
Elle est en marche comme l’aigrefin
Le regard espiègle cherche le combiné.
Le destin aux croisements des chemins
Observe nos choix pas toujours judicieux
La décision s’inscrit sur le parchemin
L’alternative s’instruit dans les cieux.
Il semble sans issus en raison de l’arbre,
Il contourne la forêt en haut de la côte
Il est sinueux glissant froid comme le marbre
Vire à droite et à gauche vers la Pentecôte.
Personne ne voit la fin d’un doute
Un choix difficile souvent cornélien,
Les hésitations toujours sous la voûte
Sans réflexions réelles saisissent les liens.
Le destin nous attend avec patience
Il est aux aguets comme le renard rusé
Eblouissant l’impatient sans clairvoyance
Le plan est tracé à l’avance sans abuser.
Le chemin est parsemé d’obstacles
Ces fleurs odorantes exhalent séduisent
Multicolores épineuses véritable spectacle,
En final il se décide après sa longue analyse.
26 janvier 2018
Le labyrinthe de la conscience
Que m’arrive--il en ce jour ?
Une rivière d’eau salée se déverse
Mon cœur aux cent coups
S’angoisse dans les méandres.
Du passé et ses malheurs
Ils refont surface sans crier gare.
Mon esprit sursaute
Tressaute au moindre vent.
Que me veulent tous ces symptômes ?
Peut-être trop de drames passé
Tant de rêve resté en suspend
Je ne parviens pas à me reprendre.
Combien de chemin ai-je pris ?
Deux, trois, probablement plus.
Les routes m’ont amené à une seule voie,
J’ai suivi le labyrinthe de la vie.
J’ai tendu la main au destin
En premier pour donner,
Ensuite pour recevoir l’amour
Tendre la main semble facile.
Mais combien est-ce difficile !
Tendre la main pour donner
Ou pour recevoir c’est compliquer
Pour apporter la plénitude à l’autre.
Tendre la main à l’ami,
Sans froisser sa dignité
Lui redonner la dignité
La délicatesse est nécessaire.
Et moi avec mes gros sabots
Combien d’ami ai-je blessés ?
Que de regret devrai-je me pardonner ?
Quand n’aurai-je plus de culpabilité ?
Une petite voix me susurre
Va, ne crains pas, aie confiance
Ta conscience seule t’a sauvé
En sourdine le doute reste.
Pourtant il ne s’agit que d’aimer.
Ce fût-là la grande difficulté
Comment écouter ce que l’ami explique,
Voir dans leurs mots la vraie souffrance.
Des histoires réelles, fausses ?
Souvent imagées selon leur état d’âme
Ces amis si fragiles à décrypter
Pour ne pas risquer leur suicide.
Ou pour ne pas se laisser dévaliser
Sachant qu’il y avait d’autres amis,
Mendiant mon attention ma tendresse
Pour trouver la sérénité dans leur âme.
6 mars 2016
Monique Macalou