23 Septembre 2019
Neuvaine à St Michel.
3e jour en l'honneur des Trônes
Grand défenseur du peuple chrétien, Saint Michel Archange, pour remplir dignement la mission qui vous a été confiée de défendre l'Église, terrassez l'hérésie, exterminez les schismes et confondez l'incrédulité. Multipliez vos victoires sur les monstres infernaux qui veulent détruire notre foi. Que l'Église de Jésus-Christ accueille de nouveaux fidèles et s'agrège des royaumes entiers afin qu'elle puisse peupler le Ciel d'âmes élues, pour la plus grande gloire du divin Rédempteur, à qui vous-même devez vos triomphes, vos mérites et votre éternelle félicité.
Amen.
Prière de Léon XIII
Les moyens choisis par Dieu pour apporter le Salut peuvent nous surprendre. Les prophètes étaient plus contestés qu’écoutés. Il en sera de même pour le Christ, pourtant Dieu en personne, et qu’on ne peut pas accuser de s’y être mal pris, ou de n’avoir pas fait une bonne campagne de marketing !
On ne peut donc pas s’attendre à mieux envers l’Église pourtant « signe et moyen du Salut et de l’unité du genre humain » rappelle le Concile (GS 42).
Nous pouvons donc commencer par rendre grâce pour l’amour infini de Dieu qui se donne en son Fils, puis va jusqu’à compromettre Sa gloire en « travaillant » avec les hommes très heureux de sa grâce, mais qui tardent bien souvent à se convertir.
Le ‘triomphe’ de Dieu ? C’est l’assentiment de notre intelligence, et le consentement de notre volonté, en deux mots : le don de nous-mêmes, si difficile à réaliser, mais si libérant à chaque instant.
Remarquez combien c’est le Christ qui attire les catéchumènes, et non pas la perfection plus ou moins attendue de l’Église ! C’est le Christ qui nous donne le regard juste envers l’Église : là où les hommes seraient pleins de solutions plus ou moins radicales, « le Christ la voulait pure, sainte et sans tache… il s’est livré pour elle » (cf. Eph 5, 25-27)
« L’Église : une sainte procession de pécheurs pardonnés » disait le cardinal Newman.
« Si on veut prier pour la France… » : Demandons de pouvoir en toute chose commencer par bénir le Seigneur… et pour tous, d’assumer le pouvoir que que chacun peut avoir pour servir en vue du meilleur bien et non pour dominer.