7 Octobre 2019
Notre Dame du Rosaire est dans le catholicisme une des nombreuses dénominations de la Vierge Marie, donnée depuis qu’elle s’est présentée sous ce vocable à saint Dominique, au xiiie siècle à Prouille. L’Ordre dominicain en fut un ardent propagateur.
Objet de dévotion
Le rosaire, l’objet, est un grand chapelet composé d'une croix suivie de grains ronds, gros et petits, enfilés sur une corde. Il permet aux catholiques de méditer la vie joyeuse, lumineuse, douloureuse et glorieuse de Jésus. Un Ave Maria est récité sur les petits grains, et la prière du Notre Père sur les gros grains. À la fin de chaque dizaine, l’on récite un Gloire au Père
La fête de Notre Dame du Rosaire s’appelait d'abord Notre Dame de la Victoire pour fêter la victoire de Lépante le , bataille qui unit l’Espagne, la république de Venise et les États pontificaux contre l’envahisseur ottoman, victoire qui fut attribuée à la récitation du rosaire demandée alors par le pape saint Pie V. Son successeur Grégoire XIII changea en 1573 le nom de cette fête locale en fête du Saint-Rosaire, fixée le premier dimanche d’octobre. Elle a donc été instituée pour méditer les mystères mariaux et s’unir à la vie de la Vierge, ainsi que pour se souvenir secondairement de la libération de l’Occident devant la menace ottomane.
Clément XII étend la fête du Saint-Rosaire à l’ensemble de l’Église catholique de rite latin en 1716 et saint Pie X en fixe la fête le 7 octobre en 1913. Saint Jean XXIII change une nouvelle fois son nom en Notre-Dame du Rosaire en 1960.
Un des maîtres généraux de l'Ordre des prêcheurs, le père Hyacinthe-Marie Cormier, créa une prière dédiée à la Vierge par cette dévotion:
« Immaculée Vierge Marie, faites que la récitation de votre rosaire soit pour moi chaque jour, au milieu de mes devoirs multiples, un lien d’unité dans les actes, un tribut de piété filiale, une douce récréation, un secours pour marcher joyeusement dans les sentiers du devoir.
Faites surtout ô Vierge Marie, que l’étude de vos quinze mystères forme peu à peu dans mon âme une atmosphère lumineuse, pure, fortifiante, embaumée, qui pénètre mon intelligence, ma volonté, mon cœur, ma mémoire, mon imagination, tout mon être.
Ainsi contracterai-je l’habitude de prier en travaillant sans le secours des formules, par des regards intérieurs d’admiration et de supplication ou par les aspirations de l’amour.
Je vous le demande, ô Reine du saint Rosaire, par Dominique, votre fils de prédilection, l’insigne prédicateur de vos mystères et le fidèle imitateur de vos vertus. Ainsi soit-il. »
Le Saint Rosaire De La Très Sainte Vierge Marie Pour La Famille
Le rosaire est un exercice de piété catholique qui consiste à dire quatre chapelets d'oraisons. Consacré à la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, il tire son nom du latin ecclésiastique ros...
Cette fête, propre à l'Église d'Occident, fut instituée par saint Pie V pour commémorer la victoire de Lépante qui repousse l'invasion turque (7 octobre 1571). Elle est alors "Notre-Dame de la Victoire". Vingt-et-un ans plus tard, le pape Grégoire XIII lui donne son nom actuel. Le pape Clément XI l'étend à l'Église catholique toute entière en raison de la victoire remportée sur les turcs le 5 août 1716.
Voir aussi:
- Qu'est-ce que la prière du rosaire (site de l'Église catholique en France)
- de nombreuses paroisses portant ce nom à trouver sur le moteur de recherche de l'Eglise catholique en France.
- Fêtes mariales
- Pèlerinage du Rosaire
Mémoire de Notre-Dame du Rosaire. Par la prière du Rosaire le peuple chrétien invoque le secours de la sainte Mère de Dieu, en méditant, sous sa conduite, les mystères du Christ, elle qui fut associée, de manière unique, à l'incarnation, à la passion et à la résurrection du Fils de Dieu.
Martyrologe romain
"Le Rosaire de la Vierge Marie, qui s'est développé progressivement au cours du deuxième millénaire sous l'inspiration de l'Esprit de Dieu, est une prière aimée de nombreux saints et encouragée par le Magistère. Dans sa simplicité et dans sa profondeur, il reste, même dans le troisième millénaire commençant, une prière d'une grande signification, destinée à porter des fruits de sainteté."
Jean-Paul II, lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae (site du Vatican)
Gustave ou Août.
L'historien Grégoire de Tours nous en parle comme d'un grand infirme qui était obligé de se traîner sur le ventre pour aller mendier. Avec les aumônes reçues, il bâtit une chapelle à Brives 36100, près de Bourges. Il y édifia aussi un monastère et un deuxième non loin de là à Saint Symphorien. Une localité garde son souvenir: 36120 Saint Août.
À Bourges, vers 560, saint Auguste, prêtre et abbé, qui avait les mains et les pieds si contractés qu'il ne pouvait s'appuyer que sur les coudes et les genoux, mais, guéri par l'intercession de saint Martin, il rassembla des moines et se livra à la prière sans interruption.
Martyrologe romain
Sainte Justine (Giustina)
Vierge et martyre
J |
ustine est un nom d'origine latine qui signifie "juste".
Les Justine peuvent se tourner vers trois saintes :
- Justine Bezzoli naquit à Arezzo, en Toscane. Elle se fit religieuse chez les soeurs bénédictines de sa ville natale, d'abord au couvent Saint-Marc puis en celui de Tous-les-saints. Elle termina sa vie en recluse (ermite) à Civitella en 1319.
- Une autre Justine est fêtée le 26 septembre. Elle fut courtisée par un magicien d'Antioche, Cyprien, qu'elle amena à se convertir au christianisme. Tous deux subirent le martyre à Nicomédie, Asie Mineure, pendant la persécution de Dioclétien, au début du IVe siècle.
- Le 7 octobre, on fête aussi Justine de Padoue.
Justine de Padoue est née à une date inconnue au IIIe siècle.
Elle aurait été baptisée à Padoue par un disciple de saint Pierre. Si vive était sa foi qu’elle demeura attachée à Jésus-Christ et pour cela fut percée d’un coup d’épée, à Padoue, le 7 octobre 304 à l’époque des persécutions de Maximien, avant l'Édit de Constantin.
Sur la tombe de sainte Justine de Padoue fut fondée, au VIe siècle, par le préfet du prétoire Venanzio Opolione, la basilique Sainte-Justine (en italien Abbazia di Santa Giustina) .
Elle fut, au XVe siècle un important centre monastique qui fut supprimé en 1810 par Napoléon Bonaparte. En 1919, le monastère a rouvert et abrite en son sein la ‘Biblioteca di Santa Giustina’.
Saint Marc
Pape (34e) en 336
Le Liber pontificalis en fait un Romain, fils de Priscus. Marc ne participa pas aux disputes qui suivirent le Concile de Nicée. Mais sous son règne, saint Athanase d'Alexandrie (296-373) était en exil à Trêves ; Marcel d'Ancyre († 374) et d'autres chefs de file de l'orthodoxie nicéenne étaient déposés. Arius était sur son lit de mort. On a de bonnes raisons de croire que c'est sous son règne que débuta la compilation des listes anciennes des évêques et des martyrs de Rome connues sous le nom de Depositio episcoporum et de Depositio martyrum. Son court pontificat fut de dix mois. Il est vénéré par l'Église comme saint et fêté le 7 octobre.
On vénérait leur tombe à 200 kms à l'est d'Alep en Syrie, dès la fin du IIIe ou du début du IVe siècle. Serge aurait été un officier supérieur romain, commandant avec son collègue Bacchus une troupe d'élite composée de Barbares, appelée la Schola Gentilium. Ils furent tous deux dénoncés comme chrétiens et confessèrent courageusement leur foi. Bacchus meurt sous la flagellation; Serge, après divers tourments dont il sort indemne, est finalement décapité. Il ne reste que quelques ruines de ce qui fut un centre de pèlerinage d'une richesse inouïe. Au VIe siècle, on bâtit même une muraille de trois mètres d'épaisseur entourant un rectangle de 500 mètres sur 100 mètres pour protéger des voleurs les dons que faisaient les pèlerins.
L'église des Ukrainiens à Rome, place de la Madonna dei Monti, leur est dédiée (Parrocchia Sergio e Bacco degli Ucraini, en italien)
À Rosafa en Euphratésie de Syrie, au IIIe ou IVe siècle, les saints Serge et Bacchus, martyrs.
Après un temps de vie monastique au Mont-Athos, il revint en Russie où il devint disciple de saint Serge de Radonège. Son père spirituel lui permit de se retirer dans la solitude dans la région d'Obnora, près de la rivière Nourma. Il y vécut saintement et les moines du monastère qu'il dût fonder pour eux le reconnurent comme un saint.