24 Octobre 2019
Il s'en vint d'Écosse et se fixa à Bonnet dans la Meuse. Il est certain qu'on vénérait ses reliques et qu'un pèlerinage célèbre se rendait chaque année devant elles.
"...Après avoir franchi le mur d'enceinte, l'escalier de pierre mène au portail sud, seule entrée subsistant à ce jour. Une suite de peintures murales orne le portail: Florentin gardant les porcs"... (église Saint Florentin à Bonnet, diocèse de Verdun)
Église de Bonnet (source, Conseil Régional des Notaires de Lorraine):
"peintures murales relatant la légende de Saint Florentin. Fontaine de St-Florentin. Égayoir(*).
Mettez vos pas dans ceux de St-Florentin, qui vivait à Bonnet au VIIe s.
- vidéo: Connaissez-vous la folle histoire de Saint Florentin? à la découverte de la belle église Saint Florentin, dans le petit village de Bonnet, un joyau architectural qui renferme bien des trésors... Trésor D'Histoires.
Ce fils d'un Roi d'Écosse qui avait traversé les mers on ne sait comment, gardait humblement les porcs tout en multipliant miracles et guérisons. Si bien que dès le Moyen-Âge, Bonnet était devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté et recommandé en cas de troubles mentaux: passer sous le gisant de Saint Florentin qui se trouve à l'intérieur de l'Église était et reste encore, parait-il très efficace!
L'ancien village a été abandonné par ses habitants qui l'ont rebâti là où il est actuellement, autour de la sépulture du saint. Il avait souhaité être enterré sur la colline qui dominait son village. Vingt-et-une des peintures murales de l'Église racontent cette vie légendaire."
(*) en Lorraine, nom d'une mare creusée pour les chevaux et les chariots pour les débarrasser de la boue à leur retour des champs.
Saint Martin de Vertou, digne émule de saint Martin de Tours, était issu d'une famille très riche et très illustre de Nantes. Tout adonné à la piété dès son enfance, il se sentit, jeune encore, attiré au service des saints autels. L'Évêque de Nantes l'ordonna diacre et l'envoya prêcher l'Évangile dans les contrées voisines.
Il y avait, aux environs de la mer, une ville nommée Herbauge, dont il est difficile aujourd'hui de préciser l'emplacement. Ni l'éloquence, ni les prières, ni les vertus de l'apôtre, ne purent gagner cette nouvelle Sodome; il s'enfuit avec une famille qui avait seule écouté sa parole et pria Dieu de punir la cité coupable. Bientôt, à sa prière, la terre s'entr'ouvrit, les monuments et les maisons s'écroulèrent; et la mer furieuse, se précipitant sur ces ruines, engloutit la ville avec ses habitants, sans en laisser de trace. C'est alors qu'il se rendit au pays de Vertou, voisin de la ville des Sables-d'Olonne, où il passa quelques années dans la solitude et la prière, consolé par ses pieuses relations avec un saint solitaire du voisinage, appelé Vivent.
Averti par un ange, Martin quitta sa retraite et alla fonder un monastère en Bretagne, non loin de Nantes, au lieu appelé aujourd'hui Vertou, en souvenir de l'ermitage que le Saint avait précédemment habité. Là, ses travaux furent tellement bénis de Dieu, qu'il se vit bientôt à la tête de trois cents religieux et dut fonder encore, dans les environs, plusieurs monastères.
Martin était l'âme de sa vaste communauté; il était le premier à la psalmodie, au jeûne, à la prière, au silence. Au travail, surtout aux pratiques de la pénitence. Parmi ses miracles, on rapporte la résurrection de plusieurs morts. Martin, accompagné de quelques disciples, visitait souvent ses monastères et profitait de ces courses pour évangéliser les populations de la contrée, où sa mémoire est restée en vénération.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Cette date est incertaine selon d'autres historiens. Il vécut ermite dans l'ile de Sercq entre Guernesey et la France. Pour valoriser ses bonnes œuvres, la mémoire populaire en fit un prince irlandais qui convertit les bretons et fut élevé sur le siège épiscopal de Dol de Bretagne.
"Magloire naquit dans le Clamorgan au pays de Galles. Formé à l'école monastique tenue par saint Iltud et devenu moine, il suivit saint Samson qui voulait passer en Armorique. On dit que Samson, fondateur de l'évêché de Dol, sentant sa fin prochaine, désigna Magloire pour être son successeur. Trois ans après, soupirant après la vie solitaire, il gagna un ermitage et bientôt, pour éviter l'afflux des visiteurs et des disciples, il se retira dans l'île de Serck..."
Le culte de saint Magloire reste très localisé. Dans le diocèse de Quimper, saint Magloire eut sa chapelle à Cast et à Langolen ; il est toujours le saint patron des églises de Mahalon et de Telgruc, et peut-être de Plomodiern (confusion avec un saint Mahouarn).
(diocèse de Quimper et Léon)
L'église paroissiale de Châtelaudren est placée sous le vocable de Saint Magloire. (diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier)
D'après le Pouillé de l'archevêché de Rennes, publié en 1882 (tome 3) et 1883 (tome 4) par le chanoine Guillotin de Corson, la tradition prétend qu'il y avait là un monastère, fondé par Saint Samson, au VIe siècle, près de la fontaine qui porte son nom, puis gouverné ensuite par Saint Magloire. (paroisse de Carfantin)
Au temps où les îles dépendaient du diocèse de Coutances, Magloire fut apôtre de Jersey et moine à Sercq. (calendrier du diocèse de Coutances)
Un internaute nous signale: l'abbaye de Léhon (22) près de Dinan est consacrée à saint Magloire.
En Bretagne, vers 605, saint Magloire. Disciple de saint Iltud, il accompagna, dit-on, son parent saint Samson en Armorique, lui succéda comme évêque-abbé à Dol et termina sa vie dans la solitude de l'île de Sercq.
Martyrologe romain
À Côme en Lombardie, prêtre, qui fonda la Congrégation des Serviteurs de la Charité et, avec la bienheureuse Claire Bosatta, celle des Filles de sainte Marie de la Providence (en anglais) - (en italien).
Né en 1842 dans une famille simple et pieuse, son désir était de servir les pauvres et les plus nécessiteux. Ordonné prêtre en mai 1866, il passa de nombreuses années à servir en différents lieux. Ses idées étaient influencées par le travail effectué par saint Jean Bosco pour les jeunes et par saint Joseph Cottolengo pour les handicapés. Il passa trois ans avec Jean Bosco. En 1881, il fonda la communauté religieuse des Filles de Sainte Marie de la Providence puis, en 1908, une communauté de frères et de prêtres, les serviteurs de la Charité, pour aider, instruire et réhabiliter les miséreux. Il commença aussi à œuvrer pour les personnes âgées dont les besoins étaient souvent ignorés.
Béatifié par Paul VI le 25 octobre 1964. Canonisé le 23 octobre 2011 par Benoît XVI en même temps que Guy-Marie Conforti et Bonifacia Rodríguez de Castro.
"le Pape a souligné qu'il a vécu avec courage et détermination l'Évangile de la charité, le grand commandement. Il est devenu compagnon et maître, réconfort et soulagement des plus pauvres et des plus faibles. L'amour de Dieu animait en lui le désir du bien pour les personnes qui lui étaient confiées, dans leur vie au quotidien. Il cultivait en son cœur l'espérance que chaque homme créé à l'image et ressemblance de Dieu... puisse donner aux autres le meilleur de lui-même et dans son témoignage, aussi chargé d'humanité et d'attention pour les derniers, nous reconnaissons un signe lumineux de la présence et de l'action bénéfique de Dieu." (source: VIS 20111024 630)
- Le 12 novembre 2015, le pape François a rencontré dans la salle Paul VI la famille guanélienne en la fête de la Mère de la Divine Providence, patronne des œuvres fondées par le saint lombard. Au cours de son discours, il a confié aux personnes présentes trois verbes concrets - "avoir confiance, regarder et se hâter" - en rappelant, avec les paroles de saint Luigi Guanella, que la "misère ne peut attendre". Pour lui, a-t-il ajouté, "la Providence n'était pas une 'poésie', mais la réalité" et il "a tant cru dans cet amour concret et providentiel du Père, qu'il a souvent eu le courage de dépasser les limites de la prudence humaine pour mettre en pratique l'Evangile".
L'ami des pauvres - Don Louis Guanella
Le site de la congrégation des Servants of Charity (en anglais)
À Côme en Lombardie l'an 1915, saint Louis Guanella, prêtre, qui fonda la Congrégation des Serviteurs de la Charité et celle des Filles de la Providence, pour subvenir aux besoins des miséreux et des affligés et les faire parvenir au salut.
Martyrologe romain
"Saisissez toute occasion de vous aider les uns les autres"
"Qui donne aux pauvres prête à Dieu"