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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux : Hedwige

Sainte Hedwige

Duchesse de Silésie (✝ 1243)

ou Edwige.
famille de Sainte EdwigeFille du comte de Bavière, elle épouse, à douze ans, le duc de Silésie, chef de la famille royale polonaise, qui réussit à refaire l'unité de la Pologne. Elle est la belle-soeur du roi de France, Philippe Auguste. Avec son mari, elle encourage la fondation des monastères dans le royaume. Mère de famille attentive auprès de ses sept enfants, elle rejoint, à la mort de son époux, sa fille Gertrude qui était abbesse cistercienne à Trebnitz en Pologne et elle y mène dans l'humilité une vie très simple.
Illustration: XIVe siècle, Henri Ier avec sa famille. Assis au centre: Henri et son épouse Edwige. Debout, de gauche à droite: Gertrude, Agnès, Henri et Boleslas. Sophie et Conrad assis au premier plan.
Mémoire de sainte Edwige, religieuse. Née en Bavière, mariée à Henri le Barbu, duc de Silésie et de Pologne, elle se dévoua avec beaucoup d'élan à venir en aide aux pauvres et construisit pour eux des hospices. Après la mort de son mari, elle passa les dernières années de sa vie, activement, au monastère de moniales cisterciennes qu'elle avait fait édifier à Trzebnicz en Silésie, et dont l'abbesse était sa fille Gertrude, et c'est là qu'elle mourut le 15 octobre 1243.

Martyrologe romain

Patronne: Orphelins

Dédicace de la basilique du Mont-Saint-Michel

(✝ 709)

Dédicace de la première basilique du Mont Saint Michel par l'évêque Aubert, un 16 octobre, sans doute de l'an 709. Cette église était " ronde, en forme de caverne, capable de contenir une centaine de personnes et affectant la forme de celle qui existe au Mont Gargan.
Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.

" Victoire de lumière,
Terreur des ténèbres sur la terre,
Michel, au moindre appel, ton cri traverse les sept cieux :
" Qui est comme Dieu ? "

Où la force ne peut suffire,
Où le danger touche au pire,
Tu fais lever en profondeur
La puissance du Seigneur.

Feu vertical, ton glaive tranche !
C'est au plus sec de la branche
Comme à la racine du coeur
La présence du Seigneur !

Ange de justice, rappelle
Que la mort n'est pas mortelle
Si l'homme attend de son Sauveur
La sentence du Seigneur ! " (hymne de l'office).

Saint Longin

Centurion romain (Ier siècle.)

Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s'écria: «Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu!» (Marc 15.39)
Saint Longin, statue par BerniniCe centurion romain, qui aurait transpercé le côté du Christ en croix et qui confessa sa foi au pied de la Croix en contemplant la mort du Christ, est fêté dans les Églises d'Orient sous le nom de saint Longin.
Il est fêté le 16 octobre en Orient et le 15 mars en Occident.
Illustration: statue par Bernini 1635, basilique Saint Pierre de Rome
"En voyant les miracles qui s'opéraient, le soleil obscurci et le tremblement de terre, il crut et surtout depuis l'instant où, selon le dire de certains auteurs, ayant la vue obscurcie par maladie ou par vieillesse, il se frotta les yeux avec du sang de Notre Seigneur coulant le long de sa lance, car il vit plus clair tout aussitôt. Renonçant donc à l'état militaire, et instruit par les apôtres, il passa vingt-huit ans dans la vie monastique à Césarée de Cappadoce, et convertit beaucoup de monde à la foi par sa parole et ses exemples"... (La légende dorée - Abbaye Saint-Benoît en Suisse)
À Jérusalem, commémoraison de saint Longin, dont le nom désigne le soldat qui perça de sa lance le côté du Christ cloué à la croix.

Martyrologe romain

Dates de Fête
16 octobre, Fête Locale pour les églises d'Orient
15 mars
16 Octobre
  
Saint Gérard Majella

Frère convers Rédemptoriste
(1726-1755)

Saint Gérard Majella
Saint Gérard Majella

Ce jeune saint religieux est certainement un des Saints les plus merveilleux de l'époque moderne; sa vie est du plus palpitant intérêt. Fils d'un humble artisan, prévenu dès l'enfance de grâces extraordinaires, conduit par son bon ange à un sanctuaire de Marie, il vit l'Enfant Jésus lui sourire et quitter Sa Mère pour jouer avec lui. La Sainte Vierge lui donnait parfois un petit pain blanc. Il ne trouvait de bonheur, à l'âge de huit ans, qu'auprès du Tabernacle.

A douze ans, placé chez un tailleur, il vivait tout absorbé en Dieu, faisait d'étonnants miracles, était déjà possédé de la folie de la Croix, et vivait presque sans manger tout nourri qu'il était de l'amour de Dieu.

À vingt-trois ans, il entra dans la congrégation du Saint-Rédempteur, où, dès son noviciat, on le vit pratiquer à un degré héroïque toutes les vertus religieuses. La place de sacristain, qui lui fut confiée, lui donna occasion de satisfaire sa dévotion; un seul regard sur Jésus crucifié le faisait entrer en extase.

Pas une page de sa vie qui ne soit un composé de merveilles, toutes tendant à la gloire de Dieu et motivées par une prodigieuse charité envers le prochain. Ses supérieurs en vinrent à lui défendre de faire des miracles; et un jour qu'il vit un maçon tomber d'un échafaudage, il lui ordonna de s'arrêter en sa chute en attendant qu'il eût la permission de le sauver. L'avenir semblait n'avoir pas de secrets pour lui. Thaumaturge pendant sa vie, il l'est devenu encore bien plus depuis sa mort.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Confidente du Sacré-Cœur

M

arguerite-Marie Alacoque, cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, naît dans un village du charolais, à Verosvres (Vroules en patois charolais), le 22 juillet 1647. Son père, notaire royal, décède quand elle a huit ans.

À 10 ans elle est très malade et elle fait vœu de devenir religieuse si Notre Dame la guérit. Ayant retrouvé la santé, elle oublie sa promesse, mais un peu plus tard la maladie de sa mère la lui rappelle. C'est pourquoi, bien que sa famille soit contre, le 25 mai 1671, elle entre au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial où elle prend l’habit des visitandines le 25 août 1671.

Marguerite-Marie fait profession le 6 novembre 1672. Elle épouse dès ce moment-là le Christ souffrant, le Christ en agonie. Jusque-là, elle a bien souvent entendu la voix du Seigneur au fond d'elle.

Mais le 27 décembre 1673, le Christ lui apparaît physiquement, lui révélant son divin Cœur rayonnant comme un soleil, portant la trace du coup de lance, la couronne d'épines. Une croix le domine. Il lui adresse alors ce premier message : « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen. » Le Christ alors unit le cœur de Marguerite-Marie au Sien, et dès cet instant Marguerite-Marie gardera toujours une douleur au côté. La mission laissée à la sainte n'est pas petite : faire connaître aux hommes l'Amour débordant de Dieu… C'est la première des trois grandes apparitions.

La deuxième grande apparition a lieu l'année suivante, un premier vendredi du mois. Le Christ lui apparaît de nouveau manifestant son divin Cœur, “tout rayonnant de gloire avec ses cinq plaies brillantes comme cinq soleils”. Le Christ alors se plaint que les hommes soient si loin de son Amour, et le lui rendent si peu. Il lui dit alors : « Tu communieras […] tous les premiers vendredis de chaque mois. Et, toutes les nuits du jeudi au vendredi je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j'ai bien voulu sentir au jardin des Olives […] Et, pour m'accompagner […] tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi ». De plus, le Christ lui rappelle alors l'importance de l'obéissance, car Satan « n'a point de pouvoir sur les obéissants ».

Durant l'octave du Saint Sacrement, en 1675, c'est la troisième grande apparition, et sans nul doute la plus connue. De nouveau, le Christ lui révèle son divin Cœur, et lui laisse ces paroles : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris […] Mais ce qui m'est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. » Il lui demande alors que soit instaurée la fête du Sacré Cœur, un culte public ! Marguerite-Marie, petite visitandine dans une petite ville, voit alors évidemment mal par quel moyen elle pourrait y répondre ! Plusieurs suivront jusqu'en 1677.

Au début elle passe pour possédée, mais, heureusement, elle est soutenue par son confesseur, le père Claude La Colombière (canonisé le 31 mai 1992) qui, quand Marguerite-Marie lui ouvre sa conscience, voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage. Peu à peu la communauté accepte et vénère le Sacré Cœur (cœur souffrant entouré de flammes et d’une couronne d’épines).

La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et, en 1899, le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) instituera la fête du Sacré-Cœur (3e vendredi après la Pentecôte).

En 1689, Marguerite-Marie reçoit un dernier message du Seigneur : elle doit faire savoir au roi, Louis XIV, qu'il doit se consacrer au Sacré Cœur, ainsi que tous les grands du royaume, et Lui construire un lieu de culte. Le message arriva-t-il au destinataire ? Nul ne sait, mais toujours est-il qu'il n'y eut point de suites.

En octobre 1690, elle annonce à ses sœurs, incrédules, que le Seigneur veut la rappeler à Lui, et en effet, sœur Marguerite-Marie rend saintement son âme à Dieu le 17 octobre. Depuis son corps repose à la basilique de Paray le monial.

Déclarée vénérable en 1824 et bienheureuse en 1864, Marguerite-Marie à été canonisée le 13 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

Martyrologe Romain : À Paray-le-Monial en Bourgogne, l’an 1690, la naissance au ciel de sainte Marguerite-Marie Alacoque, dont la mémoire a été célébrée la veille.

Sainte Marguerite d'Youville
Fondatrice de la Congrégation des :
«
Sœurs de la Charité »
(
Sœurs Grises)

Commémorée le 23 decembre (dies natalis) dans le Martyrologe Romain et le 16 octobre (mémoire facultative) au Canada.

Première fleur de sainteté aux racines canadiennes, Marguerite D'Youville (Marie-Marguerite Dufrost de Lajemmerais) naît à Varennes (Québec), le 15 octobre 1701. Enfant de Christophe Dufrost de Lajemmerais et de Marie-Renée Gaultier de Varennes, ella sera suivie de deux sœurs et trois frères. À sept ans, elle est orpheline de père. Sa famille connaît dès lors une grande pauvreté. Grâce à l'influence de Pierre Boucher, son arrière-grand-père, Marguerite bénéficie de deux années d'études chez les Ursulines de Québec. Ses éducatrices décèlent chez elle un caractère bien trempé et une grande maturité.

De retour au foyer, l'adolescente seconde sa mère dans la tenue de la maison et l'éducation de ses frères et sœurs. Plus tard, elle suit à Montréal sa mère remariée et fait la connaissance de François d'Youville qu'elle épouse en 1722. Très tôt, elle réalise qu'il devient indifférent à son foyer. Elle souffre de ses fréquentes absences et de son commerce de l'alcool avec les Indiens. Des six enfants qu'elle met au monde, quatre décèdent en bas âge. À ces épreuves s'ajoute celle de la cohabitation avec une belle-mère exigeante. Lorsqu'une maladie soudaine et mortelle atteint son mari, Marguerite veille sur lui avec tendresse jusqu'à ce qu'il meure, en 1730, la laissant enceinte du sixième enfant qui ne survivra pas.

La jeune veuve saisit progressivement l'amour de sollicitude de Dieu pour tous les humains et se sent pressée de manifester cette compassion autour d'elle. Avec une immense confiance en la Providence de ce Dieu qu'elle aime comme un Père, elle entreprend de multiples œuvres en réponse à des besoins non comblés. Tout en veillant à l'éducation de ses deux fils qui deviendront prêtres, elle accueille chez elle une aveugle, le 21 novembre 1737. Puis, avec trois compagnes qui partagent ses visées, elle se consacre à Dieu, le 31 décembre 1737, pour le servir dans la personne des plus démunis. Marguerite devient alors, à son insu, fondatrice de l'Institut connu plus tard sous le nom de « Sœurs de la Charité » de Montréal (Sœurs Grises).

En se rangeant du côté des pauvres, Marguerite fait éclater les cadres sociaux de son époque. Aussi cette femme audacieuse est-elle la cible des railleries et des calomnies des siens et de son milieu. Elle persévère dans son projet malgré une santé ébranlée et la mort d'une associée.

L'incendie qui détruit son logis l'amène à radicaliser son engagement au service des pauvres. Avec ses deux compagnes de première heure, elle s'engage, le 2 février 1745, à tout mettre en commun pour aider un plus grand nombre de personnes dans le besoin. Deux ans plus tard, la « mère des pauvres », comme on l'appelle déjà, prend la direction de l'Hôpital des Frères Charon qui tombe en ruine. Elle en fait un refuge pour toutes les misères humaines que son œil perspicace sait découvrir. Avec ses sœurs et les collaborateurs et collaboratrices dont elle s'entoure, Marguerite met sur pied des services en faveur des pauvres aux mille visages.

En 1765, un incendie ravage l'hôpital, mais non la foi et le courage de la fondatrice. Elle invite alors ses sœurs et les pauvres à reconnaître le passage de Dieu dans cette épreuve et à le louer. Et comme si elle voyait l'avenir, elle entreprend, à 64 ans, la reconstruction de ce refuge des gens mal pris. Épuisée, Marguerite décède le 23 décembre 1771, laissant le souvenir d'une mère qui a servi avec compassion Jésus Christ dans les démunis.

Le petit grain jeté en terre canadienne en 1737 par cette fille de l'Église, devient un arbre qui étend ses racines sur presque tous les continents. Les « Sœurs de la Charité » de Montréal, « Sœurs Grises », avec leurs communautés-sœurs : les Sœurs de la Charité de St-Hyacinthe, les Sœurs de la Charité d'Ottawa, les Sœurs de la Charité de Québec, les Grey Nuns of the Sacred Heurt (Philadelphia) et les Grey Sisters of the Immaculate Conception (Pembroke) poursuivent la même mission avec audace et espérance.

Le 3 mai 1959, Saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) proclamait bienheureuse cette Mère à la charité universelle, cette femme au cœur sans frontière. Depuis ce jour, la dévotion du peuple à cette grande servante des pauvres n'a cessé de croître et de nombreuses faveurs sont obtenues par son intercession. L'une d'elles, la guérison d'une jeune femme atteinte de leucémie myéloblastique en 1978, a servi de miracle requis pour sa canonisation.

Aujourd'hui encore, Marguerite d'Youville sait comprendre, pour les avoir vécues, les situations pénibles qui marquent tant d'enfants orphelins, d'adolescents inquiets de l'avenir, de jeunes filles aux espoirs déçus, d'épouses brimées dans leur amour, de familles monoparentales, de personnes engagées dans les œuvres caritatives et de celles dont la vie est consacrée à Dieu au service de leurs frères et sœurs.

Marguerite d'Youville a été béatifiée, le 03 mai 1959, par Saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) et canonisée, le 9 décembre 1990, par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

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