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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonsoir les amis(es) la poésie en musique et écrits célèbres

 

Élégie VIII.



Aimer est un destin charmant ;
C'est un bonheur qui nous enivre,
Et qui produit l'enchantement.
Avoir aimé, c'est ne plus vivre,
Hélas ! c'est avoir acheté
Cette accablante vérité,
Que les serments sont un mensonge,
Que l'amour trompe tôt ou tard,
Que l'innocence n'est qu'un art,
Et que le bonheur n'est qu'un songe.

Évariste de Parny.

« L’amour est un devoir, l’ennui seul est un crime. »

E. de Parny

Poétes et littérateur

Fils de Paul de Forges de Parny, chevalier de Saint Louis, et de Marie Geneviève de Lanux, Evariste-Désiré est né le 6 février 1753 à Saint Paul sur l’île Bourbon (aujourd’hui île de la Réunion).

Les Parny appartiennent à l’une des premières familles de l’île. Le jeune garçon est envoyé en France à l’âge de neuf ans. Il fait ses études au collège de Rennes, puis à Paris à l’Ecole Militaire pendant trois années, menant une vie dissipée dans une société brillante.

D’un caractère impulsif, il est prompt à s’enthousiasmer. Il rejoint sa famille à l’île Bourbon en 1773 où il tombe éperdument amoureux d’une jeune fille. Il a alors vingt ans. Cela nourrit son inspiration poétique refoulée jusque là. Ne pouvant épouser son aimée, il repart en France (1775-1776). En 1778, il publie un livret de Poésies érotiques (1778-1781).

Sa poésie érotique et voluptueusement mélancolique annonce les prémices du romantisme. Il eut une vie bien remplie puisqu’il il fut successivement gendarme de la Garde du Roi, capitaine des Dragons de la Reine, aide de camp du vicomte de Souillac et administrateur du Théâtre des Arts (futur Opéra). Il fut élu à l’Académie Française en 1803. Napoléon lui accorda alors une pension.

Son œuvre la plus scandaleuse fut La Guerre des Dieux, dérangeante par ses audaces. C’est aussi un réquisitoire contre les mœurs dissolues du Directoire.

Il mena une vie facile, jouissive, paresseuse et sensuelle à l’image de ses vers. Le 5 décembre 1814, il décède à Paris. Sa sépulture au cimetière du Père-Lachaise est entretenue par la Ville de Paris en tant que monument historique.

La coquette et l'abeille

Poète : Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794)

Recueil : Fables (1792).

Chloé, jeune, jolie, et surtout fort coquette,
Tous les matins, en se levant,
Se mettait au travail, j'entends à sa toilette ;
Et là, souriant, minaudant,
Elle disait à son cher confident
Les peines, les plaisirs, les projets de son âme.
Une abeille étourdie arrive en bourdonnant.
Au secours ! Au secours ! Crie aussitôt la dame :
Venez, Lise, Marton, accourez promptement ;
Chassez ce monstre ailé. Le monstre insolemment
Aux lèvres de Chloé se pose.
Chloé s'évanouit, et Marton en fureur
Saisit l'abeille et se dispose
A l'écraser. Hélas ! Lui dit avec douceur
L'insecte malheureux, pardonnez mon erreur ;
La bouche de Chloé me semblait une rose,
Et j'ai cru... ce seul mot à Chloé rend ses sens.
Faisons grâce, dit-elle, à son aveu sincère :
D'ailleurs sa piqûre est légère ;
Depuis qu'elle te parle, à peine je la sens.
Que ne fait-on passer avec un peu d'encens !

Jean-Pierre Claris de Florian.

Sa biographie
Portrait de Jean-Pierre Claris de FLORIAN

Jean-Pierre Claris de Florian, né près de Sauve à Logrian, le 6 mars 1755 et mort à Sceaux le 13 septembre 1794, est un auteur dramatique, romancier, poète et fabuliste français.

Issu d’une famille noble et vouée à la carrière des armes, il naît au château de Florian, sur la commune de Logrian, près de Sauve dans le Gard, au pied des Basses-Cévennes. Sa mère, d’origine espagnole, meurt lorsqu’il est enfant et il est élevé au château de Florian. Son oncle ayant épousé la nièce de Voltaire, c’est à dix ans, en juillet 1765 lors d’un séjour à Ferney, qu’il est présenté au célèbre écrivain, son grand-oncle par alliance, qui le surnomme Florianet.

A treize ans, il devient page au service du duc de Penthièvre puis entre quelques années plus tard à l’école royale d’artillerie de Bapaume. À sa sortie, il sert quelque temps comme officier dans le régiment des dragons de Penthièvre. La vie de garnison ne lui convenant pas, il sollicite et obtient une réforme qui lui conserve son grade dans l’armée mais lui permet de suivre le duc de Penthièvre à Anet et Paris (un petit appartement lui était réservé à l’Hôtel de Toulouse) et de s’adonner entièrement à la poésie. Le duc de Penthièvre, qui lui avait donné à sa cour le titre de gentilhomme ordinaire, resta sa vie durant son ami et son protecteur.

Il est élu membre de l’Académie française en 1788 après avoir vu deux de ses œuvres couronnées par cette institution. Contraint, en tant que noble, de quitter Paris lors de la Révolution française, il se réfugie à Sceaux. Malgré l’appui de son ami François-Antoine de Boissy d’Anglas, il est arrêté en 1794, l’épître dédicatoire de « Numa Pompilius » qu’il avait écrite à la reine huit ans plus tôt, le desservant devant le Comité de sûreté générale. Remis en liberté le 27 juillet grâce à Boissy d’Anglas, il meurt subitement le 13 septembre, à l’âge de trente-neuf ans, probablement des suites de sa détention.

Il est enterré à Sceaux où sa tombe a été érigée en sanctuaire des « Félibres », association culturelle et littéraire occitane créée par Frédéric Mistral au milieu du XIXe siècle. Elle se trouve dans le « Jardin des Félibriges », entourée de bustes des membres célèbres de l’association. Chaque année, à la fin du printemps s’y déroule une manifestation commémorative : « les Fêtes Félibréennes de Sceaux ».

Jean-Pierre Claris de Florian est particulièrement connu en tant que fabuliste, ses fables étant unanimement considérées comme les meilleures après celles de Jean de la Fontaine. Le critique Dussault (1769-1824) écrit dans ses Annales littéraires : « Tous ceux qui ont fait des fables depuis La Fontaine ont l’air d’avoir bâti de petites huttes sur le modèle et au pied d’un édifice qui s’élève jusqu’aux cieux ; la hutte de Florian est construite avec plus d’élégance et de solidité que les autres et les domine de plusieurs degrés ».

Cent-dix fables de Florian ont été publiées de son vivant et onze de manière posthume. Les morales de certains de ses apologues sont encore citées couramment, comme « Pour vivre heureux, vivons cachés » (« Le Grillon »), « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées » (« Le Vacher et le Garde-chasse ») ou « L’asile le plus sûr est le sein d’une mère » (« La Mère, l’Enfant et les Sarigues »). Quant aux expressions « éclairer sa lanterne » ou « rira bien qui rira le dernier », elles sont tirées respectivement des fables « Le Singe qui montre la lanterne magique » et « Les deux Paysans et le Nuage ».

Il a aussi écrit des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des contes en prose ou en vers, une traduction très libre du « Don Quichotte » de Cervantès et de nombreux poèmes dont la plupart ont été mis en musique (plus de 200 partitions). La romance la plus connue est « Plaisir d’amour », qui figure dans la nouvelle « Célestine », mise en musique par Jean Paul Égide Martini.

 
Source : Wikipédia
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