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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

EN ÉTHIOPIE, SUR LES TRACES DES PREMIERS CHRÉTIENS Réalisé par Jean-Louis Saporito (TGA Production)

EN ETHIOPIE SUR LES TRACES DES CHRETIENS  

LE CHRISTIANISME EN ETHIOPIE

Réalisé par Jean-Louis Saporito (TGA Production)

L'Éthiopie est le seul État chrétien souverain qui ait perduré en Afrique depuis les premiers siècles du christianisme jusqu'à nos jours.

Une tradition fait remonter l'évangélisation aux saints apôtres, Mathieu et Barthélémy. La naissance du christianisme officiel est due à la consécration par saint Athanase d’Alexandrie de l’évêque Frumence pour l'Éthiopie. Vers 330, l'empire d'Axoum s'est converti au christianisme.

Une des traditions les plus célèbres de l'Église éthiopienne est celle de la visite de la reine de Saba au roi Salomon. La reine de Saba, instruite de la renommée que Salomon avait acquise, voulut l'éprouver. Elle se rendit à Jérusalem près de Salomon (I Rois, X, 13). Selon la tradition éthiopienne, la reine de Saba serait retournée enceinte dans son royaume et son fils, Ménélik Ier, premier empereur légendaire d'Éthiopie, était le fils de Salomon. On rapporte même que Ménélik se rendit fort jeune à Jérusalem pour s'imprégner de la sagesse de Salomon avant de rentrer dans son pays.Selon la tradition, il aurait ramené avec lui l'Arche d'Alliance qui de nos jours serait toujours cachée en Éthiopie, à Axoum

 

 

 

 

L'islamisation d'une grande partie du Proche et du Moyen-Orient coupa l'Éthiopie du reste de la chrétienté. Le royaume d'Axoum connut un repli et un effritement progressif. Mais cela n'empêcha pas l'Église éthiopienne de se développer. Les centres de pouvoir de l'Éthiopie chrétienne se déplacèrent peu à peu vers le sud.
Entre le XIIe et XIIIe siècle, l'Église éthiopienne vit l'une de ses plus belles œuvres prendre forme, lorsque le roi Lalibela (1190-1225 environ) fonda une ville qui porte son nom, une seconde Jérusalem.Aujourd'hui encore, nous pouvons admirer cet ensemble monumental d'églises monolithes, creusées à même la roche. Permettant de remplacer le pèlerinage à Jérusalem, la visite du site offrait au pèlerin la possibilité d’admirer une représentation de la topographie de la ville sainte.Pendant des siècles, avec le métropolite copte qui était envoyé d'Égypte, l'empereur était responsable de l'Église orthodoxe d'Éthiopie. L'Église possédait alors près d’un tiers des terres et de nombreux bâtiments .La Révolution de 1974 a tout balayé irrémédiablement, entraînant saccages, pillages et destructions. Tout a été nationalisé par le comité révolutionnaire, dirigé par Mengistu après 1977. La terre, les biens, les écoles – y compris les écoles catholiques – se sont vus transformés en biens d'État Même si plusieurs de ses propriétés et de ses écoles sont revenues à l'Église, tout est désormais différent. L'Église appauvrie, tout comme le pays, se remet aussi difficilement de la fermeture pendant dix-sept ans (jusqu’en 1991) des séminaires et du délabrement des bâtiments d’Église..* Chapitre tiré du site « Chrétiens Orientaux – Foi, Espérance et Traditions », émission des Églises orientales présentes en France, produite par Thomas Wallut.

 

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