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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

L'espérance de vie des personnes qui vivent dans la rue est de moins de 50 ans

L'espérance de vie des personnes qui vivent dans
la rue est de moins de 50 ans
Le collectif Les Morts de la rue recense les décès en s'aidant de signalements de ses partenaires et des médias. (Illustration) / © MARTIN BUREAU / AFP

Selon le collectif Les morts de la rue, les SDF décédés
avaient en moyenne moins de 50 ans. Ils meurent "30 ans
plus tôt que la moyenne de la population". Les femmes
sans-abris meurent encore plus tôt.

"Les personnes sans domicile continuent à mourir de manière très
anticipée par rapport à la moyenne nationale"
, a déploré la coordinatrice
du collectif Les morts de la rue, Cécile Rocca. 
"Ils meurent trente ans
plus tôt que la moyenne de la population, en été comme en hiver. Ce
n'est pas une histoire de saison, mais les conditions de vie à la rue qui
sont en cause."


En 2018, le collectif, qui recense les décès en s'aidant de signalements
de ses partenaires et des médias, a dénombré 612 personnes mortes
dans la rue, 15% de plus que l'année précédente.

"Des hommes jeunes qui ont vécu de longues années à la rue"

Mais "on est très loin de l'exhaustivité", met en garde Mme Rocca.
De précédentes recherches avaient ainsi estimé que le nombre réel
des SDF décédés était six fois plus important que celui recensé par le
collectif.


L'analyse des conditions de ces décès montre aussi la violence de la
vie à la rue: ces SDF sont morts en moyenne à 
"48,7 ans contre 82,1
8 ans en population générale"
, et 27% des morts sont liées à "des
accidents, des agressions ou des suicides"
, 36% à des maladies.

"Les personnes 'SDF' décédées sont majoritairement des hommes
jeunes qui ont vécu de longues années à la rue, et qui ont souffert de
maladies, d'addictions et de troubles psychiatriques"
, selon l'étude.

Les femmes meurent encore plus tôt

Le collectif souhaite également attirer l'attention sur les femmes,
souvent 
"invisibles" dans la rue. Elles représentent 9% des décès
recensés entre 2013 et 2018, mais ce chiffre est 
"très probablement
sous-estimé"
, estime-t-il. Et l'analyse montre qu'elles meurent encore
plus tôt que leurs homologues masculins, à 45,6 ans en moyenne, le
plus souvent d'une maladie.


Face à cette réalité, Les morts de la rue réclame des mesures
spécifiques: mise à l'abri prioritaire, structures d'hébergement
non-mixtes, accès aux soins renforcé... Le collectif recommande
également de renforcer la continuité de l'accompagnement social et
médical de tous, hommes comme femmes.


"Certains lieux d'urgence sont devenus des locaux de stabilisation
alors qu'ils ne sont pas faits pour ça"
, déplore Mme Rocca. "On met
à l'abri pendant l'hiver car il fait froid, mais ce qui aide vraiment les
personnes, c'est une prise en charge dans la continuité."

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