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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne fête aux Hubert et aux Très Saintes âmes du 3 Novembre

3 Novembre
  
Saint Hubert

Évêque
(657-727)

Saint Hubert
Saint Hubert

Saint Hubert était un prince de la lignée de Clovis, roi de France. Il avait douze ans quand, au milieu d'une chasse, il vit un ours furieux se jeter sur son père et l'étreindre de ses griffes redoutables. À ce spectacle, il poussa un cri vers le Ciel: "Mon Dieu, faites que je sauve mon père!" Aussitôt, se jetant sur l'animal féroce, il lui donne le coup de la mort. C'est là, sans doute, le premier titre de saint Hubert à sa réputation de patron des chasseurs.

Plus tard, Hubert chassait, un Vendredi saint, dans la forêt des Ardennes, ce qui était une chose peu convenable pour un chrétien. Soudain, un beau cerf, qu'il poursuit avec ardeur, s'arrête et lui fait face. Entre les cornes de l'animal brille une Croix éclatante, et une voix prononce ces paroles:

"Hubert! Hubert! Si tu ne te convertis pas et ne mènes pas une vie sainte, tu descendras bientôt en enfer.

— Seigneur, s'écrie le jeune prince, que voulez-Vous que je fasse?

— Va vers l'évêque Lambert, il t'instruira."

Bientôt Hubert renonce à tous ses droits sur la couronne d'Aquitaine, se revêt d'un costume de pèlerin et s'achemine vers Rome. Comme il arrivait au tombeau des saints Apôtres, le Pape Sergius, dans une vision, apprenait le meurtre de l'évêque Lambert, victime de son zèle pour la défense de la sainteté conjugale, et il recevait l'ordre d'envoyer à sa place le pèlerin qui arrivait en ce moment, pour prier, à la basilique de Saint-Pierre. Le Pontife trouva en effet l'humble pèlerin, lui fit connaître les ordres du Ciel, et Hubert, malgré sa frayeur et ses larmes, dut se soumettre à la Volonté de Dieu.

De retour en sa patrie, il fonda l'évêché de Liège, où il fit briller toutes les vertus des Apôtres. Sa douce et persuasive éloquence captivait les foules; il parlait quelquefois pendant trois heures consécutives, sans qu'on se lassât de l'entendre. A la puissance de la parole il joignait celle des miracles. A sa prière, les démons abandonnaient le corps des possédés, les flammes de l'incendie s'éteignaient, la sécheresse désastreuse cessait tout à coup pour céder la place à une pluie féconde: "Le Dieu d'Élie est le nôtre, disait-il, implorons-Le dans la prière et le jeûne; la miséricorde fera le reste."

Une voix céleste lui dit un jour: "Hubert, dans un mois tes liens seront brisés." Il se prépara pieusement à la mort, et, après avoir chanté le Credo et entonné le Pater, il rendit son âme à Dieu. On l'invoque spécialement contre la rage et contre la peur.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Patron:
Chasseurs
Forestiers
Dictons
A la Saint Hubert, les oies sauvages fuient l'hiver.
3 Novembre
  
Saint Martin de Porrès

Religieux du Tiers Ordre de St-Dominique
(1569-1639)

Saint Thaumaturge
pour tous ceux qui ressentent qu'on les méprise ou qui souffrent profondément.
Saint Martin de Porrès
Saint Martin de PorrèsO.D.M. pinxit

Ce Saint naquit à Lima, dans l'Amérique méridionale. Son père, Don Juan de Porrès, était un conquérant espagnol, et sa mère, Anna Velasquez, une esclave noire devenue libre. Comme Martin ressemblait beaucoup à sa mère par sa couleur il devint une cause d'humiliation pour son père qui l'abandonna à son sort. Son admirable pureté de moeurs, sa modestie, son humilité et sa charité pour les pauvres furent les vertus caractéristiques de son enfance et de toute sa vie.

A quinze ans, Martin de Porrès entra dans le Tiers-Ordre de St-Dominique. Le jeune novice chérissait tellement l'humilité qu'il accomplissait avec délice les offices les plus abjects du couvent. Il se regardait et se nommait le plus grand des pécheurs, baisait à genoux les pieds de ceux qui le chargeaient d'injures et les suppliait de le fouler à leurs pieds. Son aversion pour les moindres fautes était implacable. Afin de les éviter sûrement, saint Martin de Porrès ne cessait de châtier son corps par des jeûnes continuels, des cilices et des chaînes de fer. Il affectionnait tellement le divin Sauveur que la force de cet amour surnaturel le fit un jour s'élever de terre, s'envoler vers un crucifix et baiser la plaie du Coeur de Jésus. Il ne parlait que de Dieu ou avec Dieu et déversait son trop plein d'amour divin sur tous les hommes, particulièrement sur les malades et les agonisants. Ce Saint de la charité déploya son intarissable dévouement dans l'office d'infirmier dont il fut chargé.

Dieu Se plut à honorer l'éminente charité de Son serviteur en le gratifiant de faveurs extraordinaires. Saint Martin de Porrès connaissait les secrets des coeurs, prédisait l'avenir, dévoilait les ruses des démons et repoussait leurs assauts avec autorité. Il devinait à distance les désirs des malades et se transportait miraculeusement à leur chevet. Pendant une épidémie qui sévit au couvent du Rosaire, on garda toutes les portes closes. Les malades furent ébahis de constater la présence subite du Saint près de leur lit. On a vu et entendu saint Martin de Porrès en Europe, en Chine, en Algérie, au Japon, alors qu'il n'a jamais quitté l'Amérique. Quoiqu'il n'eût point fait d'études religieuses, l'humble infirmier résolvait les plus graves questions de la théologie avec tant de sûreté que les hommes les plus doctes proclamaient avec émerveillement que sa science ne pouvait lui venir que du ciel.

Sa bonté proverbiale s'étendait même aux animaux nuisibles. Afin de leur éviter de tomber dans les pièges meurtriers du frère sacristain qui se plaignait de voir ses étoffes rongées par les rats et les souris, il rassembla un jour toutes ces petites bêtes, et déposant son panier par terre, il leur enjoignit de grimper dedans. Lorsque toutes ces indésirables créatures eurent monté dans sa corbeille, il les transporta au fond du jardin, leur promettant de les nourrir chaque jour.

Dieu lui révéla d'avance le jour de sa mort. Le Saint demanda que tous les religieux du couvent soient présents à ses derniers moments et leur demanda pardon pour toutes les offenses qu'il avait pu commettre envers eux. Ses frères récitèrent avec émotion le Symbole des Apôtres; arrivés à cette parole: «Le Verbe S'est fait chair», saint Martin de Porrès posa doucement le crucifix sur sa poitrine et rendit à Dieu son âme innocente, le troisième jour de novembre 1639, à l'âge de soixante ans.

Comme durant sa vie, de nombreux miracles continuèrent de témoigner de son éminente sainteté. Après avoir examiné et approuvé ces prodiges, le pape Grégoire XVI rangea Martin de Porrès au nombre des bienheureux, le 19 mars 1836; Jean XXIII lui décerna les honneurs de la canonisation.

Résumé O.D.M.

Bx Rupert Mayer
Prêtre s.j. et martyr († 1945)

Mémoire : Compagnie de Jésus le 03 novembre (anticipée au 30
octobre en Belgique)

 

R

upert Mayer, né à Stuttgart le 23 janvier 1876 et ordonné prêtre en 1899, entra dans la Compagnie en 1900. Sa formation achevée, il se consacra pendant quelques années aux missions populaires.

En 1912, il fut chargé de l’aumônerie des migrants à Munich, où il participa à la fondation des Sœurs de la Sainte Famille.
Pendant la Première Guerre Mondiale, il remplit héroïquement la charge d’aumônier militaire. Gravement blessé sur le front de Roumanie et amputé de la jambe gauche, il se consacra de nouveau à l’apostolat surtout parmi les pauvres.

À partir de 1921, il fut à la tête de la Congrégation mariale des hommes de Munich ; sous sa conduite, celle-ci prospéra admirablement aussi bien en nombre qu’en fruits.
Rupert Mayer fut parmi les premiers à reconnaître la vraie nature de l’hitlérisme naissant : dès 1923, il déclara publiquement qu’un catholique ne pouvait jamais adhérer au national-socialisme. Ayant poursuivi sans trêve sa lutte contre le nazisme, après l’accession d’Hitler au pouvoir en 1933, après avoir été souvent arrêté, il fut transféré en 1939 au camp de concentration de Sachsenhausen.
Ses forces en vinrent à s’épuiser si gravement que les nazis redoutèrent qu’il ne vienne à mourir comme martyr. Aussi décidèrent-ils de l’exiler dans l’abbaye d’Ettal, où il demeura jusqu’à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale entièrement coupé de tout et de tous.

Après quoi, il vint reprendre sa tâche pastorale dans la capitale de la Bavière, où il devait malheureusement bientôt mourir ; en effet, le 1er novembre 1945, il fut brusquement frappé d’apoplexie pendant l’homélie qu’il prononçait à la messe.

Rupert Mayer a été déclaré Bienheureux le 03 mai 1987, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005), au cours d’une cérémonie solennelle à Munich.

Bx Simone Balacchi

religieux dominicain († 1329)

Fête le 3 Novembre

Bx Simone Balacchi
Religieux dominicain

Commémoration :
Martyrologium Romanum le 03 novembre.
Ordo Fratrum Praedicatorum le 05 novembre.

S

imone Balacchi naît en 1240 à Sant’Arcangelo di Romagna. L'Italie était alors déchirée par des factions politiques, qui se persécutaient avec une fureur sans bornes. Ces sentiments peu chrétiens furent enseignés de bonne heure à Simon, fils du comte Rodolphe de Saint-Arcangelo et neveu de l'évêque de Rimini, et il les nourrit dans son cœur jusqu'au moment où il fut éclairé de l'Esprit-Saint.

À l'âge de 27 ans il entra, comme frère lai, au couvent de Rimini, où il passa toute sa vie, et qui conservait encore les impressions profondes qu'y avait laissées la vertu de St Thomas d'Aquin et de St Pierre martyr.
Son esprit de pénitence, orienté comme celui de St Dominique vers la conversion des pécheurs, le poussa à des austérités extraordinaires. Mais il fut en même temps un modèle de douceur souriante et d'humilité, aimé des enfants qu'il catéchisait, aimé de tout le peuple de Rimini qui mit ses vêtements en lambeaux après sa mort pour en faire des reliques. Il mena une vie tout entière consacrée au service de ses frères, à la pénitence et à la prière. Il remplit avec ardeur et humilité tous les devoirs de son état (jardinier). Son attention, son zèle et sa soumission avaient quelque chose d'étonnant.
Son zèle pour le salut du prochain allait si loin, que souvent il parcourait la ville la croix à la main, instruisait les enfants dans les principes de la religion, et exhortait sévèrement, et presque toujours avec succès, les pécheurs à quitter le sentier du vice. Il pleura tant, qu’il fut aveugle les douze dernières années de sa vie. Quand il mourut, en 1319, sa réputation de sainteté était si générale, qu'on fut obligé de différer son enterrement au-delà du terme ordinaire, tant l'affluence du peuple était grande.

Son culte fut approuvé le 14 mars 1820 par le pape Pie VII (Barnaba Chiaramonti, 1800-1823).

Saint Gwenaël

Abbé en Bretagne, à Landévennec (VIe siècle)

ou Guénaël.
Il fut élevé au monastère de Landevennec, fondé par saint Guénolé dans le Finistère; il y devint moine en 511, puis père abbé, successeur de Guénolé à la tête de l'abbaye. En 539, il se démit de son abbatiat et se rendit en Irlande, avec onze de ses moines, pour y recevoir l'exemple de la vie monastique de ce pays, marquée par saint Colomban. Il y resta trente quatre ans et, à son retour, il préféra fonder un nouveau monastère près de Lorient dans le Morbihan.
En Bretagne, au VIe siècle, saint Guénaël, abbé.

Martyrologe romain

Saint Joannice de Bithynie

Joannice le Grand, Johannice de l'Olympe, abbé (✝ 846)

Ses parents étaient des paysans et lui firent garder leurs porcs. A 19 ans, il entra dans la garde impériale, mais dix-sept ans plus tard, lui qui était un iconoclaste, rencontra un vieil ascète qui le convainquit de son erreur. Lorsque les Bulgares, qui étaient encore païens, envahirent la Thrace, il montra un grand courage, mais les horreurs de la guerre lui firent quitter l'armée. Il devint moine, reçut une formation littéraire et patristique, mais cela ne suffisait pas à son désir de perfection. Il se retira dans la solitude des bords de la mer de Marmara. En 810, il fut inspiré par la grâce de répondre à toutes les demandes des fidèles au prix même de perdre sa solitude qu'il sut quitter à plusieurs reprises pour ramener à la foi orthodoxe ceux qui s'égaraient dans l'hérésie iconoclaste. Il entraîna l'empereur Théophile, qui fut l'un des plus fanatiques empereurs iconoclastes, à la conversion et au moment d'expirer Théophile fit venir l'icône du Christ, la baisa avec larmes et expira. Après cette tourmente, Joannice soutint le patriarche Méthode qui usait de bonté à l'égard de ceux qui, tombés dans l'hérésie, faisaient pénitence.
Au monastère d'Antidium en Bithynie, l'an 846, saint Joannice, moine. Après plus de vingt ans dans l'armée, il mena une vie solitaire dans diverses forêts de l'Olympe et aimait prolonger sa prière par ces mots: "Dieu mon espérance, Christ mon refuge, Esprit Saint mon protecteur".

Martyrologe romain

Saint Pirmin

Evêque-abbé de Reichenau (✝ v. 755)

Originaire de l'Espagne wisigothique, il se rendit sur les bords du Rhin où il fonda plusieurs monastères et en réforma d'autres en les plaçant sous la règle de saint Benoît.
Un internaute nous signale que de l'abbaye d'Hornbach il ne subsiste que des ruines, seul un quart du cloître existe encore mais il a été intégré dans un hôtel grand standing: das Klosterhotel. Les fondations de l'abbatiale sont très visibles dans les jardins et terrasses de l'hôtel (il n'y a aucune difficulté à visiter). Sur le site il y a une chapelle , reconstruite après la guerre, lieu d'inhumation de Saint Pirmin. Le tombeau est vide puisque les restes du Saint ont été transférés à Innsbrück lors de la montée du protestantisme(1535). La communauté paroissiale de Volmunster est sous le patronnage de Saint Pirmin, l'Apôtre de notre région. Contigüe aux ruines de l'abbatiale (au niveau de son chevet) il y a une très belle chapelle romane magnifiquement restaurée: die Fabiankirche, lieu propice au recueillement. Les clés des deux chapelles peuvent être prises à l'accueil de l'hôtel.
Au monastère d'Hornbach près de Strasbourg, vers 755, la mise au tombeau de saint Pirmin, évêque et abbé de Reichenau, qui évangélisa les Alamans et les Bavarois et composa à l'intention de ses disciples un manuel de catéchèse pour les gens simples.

Martyrologe romain

Saint Papoul

Prêtre martyr (IIIe siècle)

Il est de ceux dont on dit qu'ils ont évangélisé les Gaules dès l'âge apostolique. Il y serait venu avec saint Saturnin, le premier évêque de Toulouse.
- Abbaye de Saint-Papoul, Aude, Pays cathare
- Site de l'abbaye, histoire
- Vidéo: Village et abbaye de Saint-Papoul

Une ville du Lauraguais conserve la mémoire de ce saint prêtre martyr: Saint-Papoul-11400
Un internaute nous raconte:
"Je suis allé à la 'cathédrale' de Saint Papoul - près de Castelnaudary. Je me souviens de la légende qui disait que Saint Sernin (Saint Saturnin) avait envoyé Saint Papoul pour évangéliser le Lauragais. Les habitants du coin, qui n'étaient pas des enfants de chœur, l'ont attaqué et ont découpé son crâne; pourtant il était encore vivant!!! C'est ainsi qu'il est représenté: avec la calotte de son crâne dans la main!"
Dans le Lauragais, saint Papoul, vénéré comme martyr.

Martyrologe romain

 

 

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