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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La vendée et son histoire et son génocide

Les personnages qui ont marqué l'histoire de la Vendée

Les personnages qui ont marqué l'histoire de la Vendée 1

Aliénor d’Aquitaine est un grand nom au cœur de l’histoire conflictuelle de la France et de l’Angleterre au Moyen Age. 

Au XIIe siècle, la jeune duchesse devient l’unique héritière de l’Aquitaine, l’une des provinces les plus étendues du royaume. Après un premier mariage avec le roi de France Louis VII, Aliénor épouse un certain Henri de Plantagenêt, futur Henri II, roi d’Angleterre. Par cette union, l’Aquitaine, terre française, est désormais régie par la couronne anglaise… Une situation à l’origine de nombreux conflits entre les deux royaumes ! 

Le souvenir d’Aliénor d’Aquitaine est encore très présent à l’abbaye Saint-Vincent de Nieul-sur-l’Autise : une légende voudrait qu’elle y soit née, sa maman Aénor d’Aquitaine y a été inhumée, mais surtout, c’est grâce à la duchesse que l’abbaye porte aujourd’hui le titre « d’abbaye royale ». 

      

Les personnages qui ont marqué l'histoire de la Vendée 2

Son fils, le célèbre Richard Cœur de Lion, très attaché à l’Aquitaine dont il hérite, va parcourir la Vendée, notamment à Talmont-Saint-Hilaire où le futur roi d'Angleterre aimait chasser et se reposer. La forteresse médiévale est aujourd'hui l'objet de visites et le lieu d'un spectacle médiéval. On lui doit également la fondation du prieuré de Grammont, qui reste à ce jour l’une des fondations grandmontaines les mieux conservées de France ! 

  

  

       

Les personnages qui ont marqué l'histoire de la Vendée 3

Rabelais vient étudier à Maillezais, pendant 5 ans, sous la protection de l’évêque Geoffroy d’Estissac dont il devient le secrétaire, avant de partir à Paris pour devenir l’un des plus célèbres écrivains et humanistes de son temps. C'est sans doute à Maillezais qu'il imagina Thélème et les personnages de Gargantua et Pantagruel.    

  

     

       

Les personnages qui ont marqué l'histoire de la Vendée 4

Maréchal de France à 27 ans, Gilles de Rais inspirera les écrivains, et notamment Perrault et son fameux "Barbe-bleue". Homme très fortuné, ce compagnon de Jeanne d'Arc sombra dans la mégalomanie et la folie meutrière. Les salles basses du donjon de Tiffauges ont, dit-on, servi de théâtre à ces turpitudes. Richelieu est connu comme un des hommes d'État majeur du XVIIe siècle. Peut-être ignore t-on qu'il fut évêque de Luçon de 1606 à 1623. Armand du Plessis de Richelieu dut d'obtenir cette charge épiscopale à l'âge de 20 ans à la défection de son frère. Il ne fut ordonné prêtre et évêque que deux ans plus tard... La gloire de sa carrière politique rejaillit sur la ville : ce fut un bâtisseur qui construisit à Luçon le premier séminaire de France. Une statue rappelle cet illustre cardinal, qui devint le très puissant Premier ministre de Louis XIII.  

     

Les personnages qui ont marqué l'histoire de la Vendée 5

Parmi d'autres chefs vendéens, tels que DelbéeLa Rochejaquelein, Stofflet ou Bonchamps, François de Charette personnifie les guerres de Vendée. De 1793 à 1796, trois années terribles où vont s'affronter "Blancs" et "Bleus". La Vendée en restera marquée longtemps, tant les atrocités y furent nombreuses, comme en témoigne le mémorial de Vendée érigé aux Lucs-sur-Boulogne, où furent massacrées plusieurs centaines de femmes et d'enfants. A quelques minutes de là, le Logis de la Chabotterie est un voyage dans le temps : on y retrouve le charme rustique et délicat d'un château du XVIIe siècle qui est aussi un haut lieu historique : c'est en effet dans ces lieux que fut arrêté le général Charette, marquant ainsi la fin de la guerre de la Vendée.  

     

Les personnages qui ont marqué l'histoire de la Vendée 6

Petit bourg du bocage, Mouilleron en Pareds présente la particularité d'avoir vu naître, à quarante-sept ans d'intervalle, deux vainqueurs des deux guerres mondiales du XXème siècle : Georges Clemenceau et Jean de Lattre de Tassigny. Le premier, président du Conseil de 1917 à 1919, mérita d'être appelé "le Père la victoire" pour avoir galvanisé les énergies françaises dans une période difficile. Il signa au nom de la France le traité de Versailles, qui sanctionna la défaite de l'Allemagne. En Vendée, tout parle de Clémenceau : du château familial de l'Aubraie à sa tombe de Mouchamps, en passant par la "bicoque" de Saint-Vincent-sur-Jard où il passa ses dernières années.  

  

     

Les personnages qui ont marqué l'histoire de la Vendée 7

Quand à De Lattre, il eut la lourde tâche de commander les troupes françaises lors du débarquement de Provence, puis lors de la chevauchée de la 1ère armée jusqu'en Alsace. Il reçut au nom de la France la capitulation allemande le 8 mai 1945. Maréchal de France après sa mort, en 1952, il repose dans sa cité natale, où l'on peut visiter sa maison de famille. 

  

  

L'histoire de la Vendée

La Vendée se distingue de la majorité des autres départements par son histoire non singulière. De par ce fait, la Vendée est un pays, plongé au cœur de son histoire et de l'histoire de France.

L'antiquité

Durant l'Antiquité, la Vendée était habitée par les Ambilâtres, peuple celte qui occupait en Gaule tout le Sud de la Basse-Loire.

En l'an 16 av. J.-C., ce territoire fut très certainement rattaché au territoire des Pictons, autre peuple gaulois, par Auguste, empereur romain.

La Renaissance

Durant les guerres de religion des XVIème et XVIIème siècles, la Vendée se trouve au cœur du conflit du fait de sa forte communauté protestante qui est contrainte, soit à la conversion, soit à l'exil.

L'Époque contemporaine (1789 à nos jours)

C'est le 4 mars 1790 qu'est créé le département de la Vendée avec 82 autres départements français. Son chef-lieu est alors Fontenay-le-Comte mais en 1804, Napoléon 1er l'établit à la Roche-sur-Yon, ville se trouvant au centre du département.

En 1793 commencent les célèbres guerres de Vendée qui voient s'affronter les Blancs, insurgés vendéens, contre les Bleus, révolutionnaires. Ce conflit dura environ 3 ans et causa plusieurs dizaines de milliers de morts parmi les vendéens.

 

Les guerres de Vendée

Les guerres de Vendée (ou la guerre de Vendée selon les points de vue) font référence à l'insurrection vendéenne en réponse à l'instauration de la première république française. Elles ont durée 3 ans, de 1793 à 1796. À cette époque, rien ne laissait présager une telle révolte de la part des vendéens. Cette région était semblable aux autres si ce n'est qu'elle était restée encore très rurale mais contrairement à certaines idées reçues, elle n'était ni plus royaliste, ni plus catholique que le reste de la France.

Drapeau de la Vendée militaire

Drapeau de la
Vendée militaire

Paradoxalement, les églises attiraient peu de monde quand la Révolution débuta mais suite aux persécutions des républicains envers l'Église, les français se plièrent de plus en plus au culte catholique, comme un pied de nez au nouveau pouvoir. Entre 1789 et 1793, le mécontentement des français, dont les vendéens, se faisait de plus en plus fort avec la déportation des prètres, l'émigration des nobles, la mise à mort de Louis XVI ou la conscription forcée de 300.000 hommes. Partout en France, la révolte se fit entendre, la République ne fut plus acceptée. Français et vendéens en eurent assez de la corruption, de l'agravation des inégalités et des restrictions des libertés.

Des insurrections se développèrent dans toute la France mais c'est en Vendée que les républicains eurent le plus de mal à ramener l'ordre. Cathelineau, simple artisan, devint chef de l'armée vendéenne en 1793 et combatit les républicains. Par la suite, plusieurs chefs issus de la petite noblesse le remplaça. De grandes villes furent reprises aux Bleus comme Cholet, Fontenay-le-Comte ou Angers.

Suite aux défaites républicaines, le pouvoir en place, la Convention, envoya de nouvelles troupes pour combattre la Vendée. Suite à cela, les vendéens décidèrent de s'allier aux chouans et aidèrent des soldats britanniques à débarquer en France. Cependant, ils comptèrent des dizaines de milliers de morts dans leur rang. Dans un rapport du général républicain Westermann à la Convention, celui-ci écrit :

Citoyens républicains, il n'y a plus de Vendée ! Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m'avez donnés, j'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher; les routes sont semées de cadavres. On fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers.

Bataille de Cholet en 1794

Durant la première moitié de l'année 1794, les représailles se font de plus en plus sanglantes avec les colonnes infernales du général Turreau et les mariages républicains de Carrier.
Les colonnes infernales sont composées de 6 divisions qui ont pour objectif de livrer aux flammes tout ce qui peut être brûlé et de tuer hommes, femmes et enfants.
Les mariages républicains consistaient à forcer certains prisonniers à s'accoupler, dont des membres du clergé, de les ligoter dans des postures obscènes et de les noyer dans la Loire. Les enfants ne sont pas épargnés ; ce spectacle macabre plaisait beaucoup à Carrier qui nomma la Loire la baignoire nationale.
La Vendée toute entière fut en proie à la terreur, des villes entières furent détruites, femmes, enfants et même animaux ne furent épargnés, les récoltes furent brûlées et les viols et actes de torture quotidiens. Certains républicains allaient jusqu'à tanner de la peau humaine.

Le bilan de ces guerres est effroyable. Le général Hoche, républicain, fit l'évaluation de 600.000 morts. Les estimations les plus basses font état de 120.000 morts mais le chiffre le plus probable est de 400.000 victimes environ, dont plus de 100.000 enfants.
Gracchus Babeuf, dans "Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier", dénommait cette extermination de la population Vendéenne de populicide.

Aujourd'hui, la République Française renie ce génocide programmée par la Convention et aucun manuel scolaire ne traite aujourd'hui cet épisode. Le nom du général Turreau, organisateur des colonnes infernales, est même inscrit sur l'Arc de Triomphe à Paris.

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