La fête de Roch ‘Hodech Kislev
Chers amis,
En 1977, pendant les hakafot, les danses avec la Torah de Chemini Atséret (les ‘hassidim dansent avec la Torah les deux soirs : Chemini Atséret et Sim’hat Torah), le Rabbi de Loubavitch subit une terrible crise cardiaque. D’après le docteur Ira Weiss, éminent cardiologue qui fut appelé d’urgence, sur une échelle de 1 à 10, cette crise était de niveau 10. Du genre de celle dont on ne se relève pas, ou qui diminue drastiquement la qualité et l’espérance de vie, à D.ieu ne plaise.
La synagogue fut immédiatement évacuée par les milliers de fidèles et d’invités venus du monde entier pour passer les fêtes chez le Rabbi. On brisa toutes les fenêtres pour laisser entrer de l’air frais.
Mais le Rabbi tint à finir les 7 Hakafot ! Et il refusa par la suite d’être hospitalisé.
Un hôpital mobile fut alors mis en place dans son bureau et la nuit qui suivit fut critique.
Deux jours plus tard, à l’issue de la fête, il prononça depuis son bureau un maamar, un profond exposé ‘hassidique, mêlant mystique et Talmud, encouragement et vision. Les ‘hassidim rassemblés dans la synagogue du « 770 », écoutèrent le maamar diffusé par haut-parleurs.
Mais ce qui préoccupait le Rabbi n’était pas le danger physique dans lequel il se trouvait. Dans cette allocution, c’est en évoquant les souhaits de santé et de prospérité qu’il adressait au peuple juif à l’occasion de la nouvelle année qu’il étouffa des sanglots.
Puis les jours et les semaines passèrent. Jusqu’au moment où les médecins autorisèrent le Rabbi à reprendre – sous contrôle médical – ses activités. Ses secrétaires lui demandèrent alors s’il fallait annoncer à la communauté que le Rabbi tiendrait bientôt un farbrenguen, un rassemblement ‘hassidique. Le Rabbi répondit que non, car il tenait « à relier cela avec une date propice », sans préciser laquelle.
Quelques jours passèrent, et le jour de Roch ‘Hodech Kislev (1er Kislev), le Rabbi annonça son retour à la normale. Les ‘hassidim explosèrent de joie et fixèrent ce jour comme un jour de célébration et de remerciement à D.ieu pour le miracle de la guérison complète du Rabbi, totalement inattendue d’un point de vue médical.
Au cours des 15 années qui suivirent, l’activité du Rabbi ne fit que s’amplifier, et même depuis son départ de ce monde en 1994 elle continue de se développer, comme l’on montré et souligné ses plus de 5000 émissaires qui se sont rassemblés au Quartier Général du mouvement à Brooklyn la semaine dernière.
Le message est clair : le destin du peuple juif dépend uniquement de nos bonnes actions, car rien ne pourra l’entraver.
Alors que nous entrons dans le mois de la lumière et de la délivrance qui culminera avec ‘Hanouka, ajoutons tous un peu plus de lumière (spirituelle), de bonté (matérielle) et de vitalité (morale) dans notre vie, jour après jour.
Chabbat Chalom !
Emmanuel Mergui
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org
1977: Maladie & Challenge
La nuit de la joyeuse fête de Chemini Atséret
de l’année juive 5738 (le 4 octobre 1977),
pendant qu’il célébrait les Hakafoth avec des
milliers de ‘hassidim dans sa synagogue,
le Rabbi subit une très forte crise cardiaque.
Après cet épisode, le Rabbi resta confiné
dans son bureau, et ce n’est que cinq
semaines plus tard, le jour de
Roch ‘Hodech Kislev
(le premier jour du mois hébraïque de Kislev),
qu’il rentra chez lui.
Cette date fut désignée par ses
‘hassidim comme un jour de célébration
et d’actions de grâces.