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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Saints, Saintes et Fêtes du Jour 19 Novembre 2019
Bonne Fête aux Tanguy
Tanguy : GurguyTangiTanguiTanneguy  Haude
Dictons
A la Saint-Tanguy, jamais vent ne languit.

Saint Tanguy

Abbé en Bretagne (?)

A quelle époque a-t-il vécu, nul ne peut le dire. Ce qu’il a fait, seule la légende peut en parler. Ce qui est sûr c’est qu’il fut très tôt l’objet d’un culte populaire à l’abbaye de Saint Matthieu, au Conquet, à la pointe océane du Finistère. Les statues qui l’honorent ne se comptent plus dans le Finistère et le Léon.

Voir aussi l’abbaye de Saint-Matthieu ou Saint-Mathieu ou Saint-Mahé de Fine-Terre (Loc Mazé Pen-ar-Bed ou Fin ar Bed) ou de Fine-Poterne.

La légende dit qu’il était fils d’un seigneur de Tremazan qui a laissé sa soeur Haude au pays alors qu’il est envoyé à la cour pour son éducation. A son retour sa belle-mère dénonce celle-ci comme déshonorant la famille. Tanguy la tue, la victime prend sa tête et rentre à la maison pour demander les sacrements. Horrifié Tanguy se repend sévèrement et se forme à la vie monastique sous la direction de l’évêque saint Pol de Léon avant de fonder sa propre abbaye.

 

Source : Nominis

 

Sainte Mechtilde de Hackeborn

Vierge, Bénédictine
(1240-1298)

Sainte Mechtilde de Hackeborn
Sainte Mechtilde de Hackeborn

Sainte Mechtilde et Sainte Gertrude sa soeur, comtesses de Hackeborn, et proches parentes de l'empereur Frédéric II, naquirent à Isèble dans la Haute-Saxe. Mechtilde fut élevée chez les bénédictines de Rédaresdorff ou Rodersdorff, au diocèse de Halberstad. Elle montra, dès ses premières années, une grande innocence de moeurs et un grand dédain pour les vanités mondaines. Son obéissance charmait ses supérieures; on la voyait toujours exécuter avec autant de joie que de ponctualité ce qui lui avait été prescrit. Son amour pour la mortification frappait toutes les personnes qui vivaient avec elle. Jamais elle ne flattait son corps et quoiqu'elle fût d'une complexion très délicate, elle s'interdisait l'usage de la viande et du vin. Son humilité lui faisait éviter tout ce qui aurait pu sentir l'ostentation: elle mettait même autant de soin à cacher ses vertus, que les autres en mettent d'ordinaire à cacher leurs vices.

Elle ne voulut point sortir de la solitude, et quand elle fut en âge de se consacrer à Dieu par des voeux, elle fit profession dans le monastère de Rodersdorff. Quelque temps après, on l'envoya à Diessen, en Bavière, où elle devint supérieure du monastère de ce nom.

Elle y introduisit bientôt la pratique des plus sublimes vertus. Persuadée qu'on ne peut atteindre à la perfection monastique sans une exacte observation de tous les points de la règle, elle exhortait ses soeurs à s'y conformer avec promptitude, et à anticiper plutôt sur le temps marqué pour chaque exercice, que de se permettre le moindre retard par négligence.

Le monastère d'Ottilsteten ou d'Edelstetin, en Souabe, était alors tombé dans un grand relâchement. Les évêques du pays, voulant y introduire la réforme, ordonnèrent à Mechtilde de s'y retirer et de se charger de cette bonne oeuvre: mais la sainte employa diverses raisons pour s'en dispenser; elle eut même recours aux larmes et aux prières. Tout fut inutile, il fallut obéir. Elle se rendit à sa nouvelle communauté et y rétablit en peu de temps l'esprit d'une parfaite régularité. Personne ne peut résister à la force réunie de sa douceur et de ses exemples. Austère pour elle-même, elle était pleine de bonté pour les autres. Elle savait faire aimer la règle en la faisant observer, et tenir ce juste milieu qui consiste à ménager la faiblesse humaine, sans élargir les voies évangéliques. Ses instructions étaient toujours accompagnées de cet esprit de charité et d'insinuation qui rend la vertu aimable. Elle obligeait ses soeurs à la plus exacte clôture, et les tenait éloignées de tout commerce avec les gens du monde: les préservant ainsi de la dissipation dont l'effet ordinaire est de refroidir la charité et d'éteindre la ferveur.

Son lit était un peu de paille, sa nourriture fort grossière, encore ne mangeait-elle que pour soutenir son corps. Elle partageait tous ses moments entre la prière, la lecture et le travail des mains. Elle observait le silence le plus rigoureux. L'esprit de componction dont elle était animée fournissait à ses yeux une source continuelle de larmes. Elle ne se crut jamais dispensée de la règle, pas même à la cour de l'empereur, où elle avait été obligée d'aller pour les affaires de son monastère. Lorsque la maladie la forçait à garder le lit, sa plus grande douleur était de ne pouvoir assister, avec les autres soeurs, à la prière et à l'office de la nuit. Elle mourut à Diessen le 29 mars, quelque temps après l'an 1300, et avant sainte Gertrude, sa soeur. Son nom n'a jamais été inséré dans le martyrologe romain; mais on le trouve dans plusieurs calendriers sous le 10 avril, le 29 mars et le 30 mai.

*Les années bissextiles, on fête ces Saints le 27 février

M. L'Abbé Jacquet, L'Année Chrétienne, La Vie d'un saint pour chaque jour, Tome I, p. 409-410

 

Sainte Mechthild von Hackeborn
Moniale et mystique allemande

M

echthild von Hackeborn naît en 1241, au château de Helfta, dans une famille noble et puissante. Sa sœur aînée étant abbesse au monastère des cisterciennes de Rodersdorf, la petite fille lui fut confiée, dès l'âge de sept ans, pour son éducation. Très vite Mechthild se distingua par son humilité, sa ferveur, son amabilité et l'intensité de sa foi.

Devenue religieuse, elle se verra confier la charge de chantre et de maîtresse des novices. Les sœurs se réunissaient autour d'elle, surnommée « le rossignol de Dieu », pour entendre la Parole de Dieu, comme autour d'un prédicateur. De nombreuses personnes extérieures au monastère sollicitaient son aide et ses sages conseils.

Parmi ses élèves, une moniale particulièrement douée se signalera : sainte Gertrude la Grande (fêtée le 16 novembre). La vie spirituelle de Mechthild, d'une richesse rare, s'enracinera dans la Lectio Divina et la contemplation du Christ Glorieux.

Elle bénéficiera de nombreuses visions du Sacré-Cœur de Jésus comme amour victorieux et exercera une profonde influence sur la spiritualité catholique. Dans l'une de ses visions, Mechthild entendit le Seigneur Jésus lui dire :
« 
Vois combien Mon Amour est grand : si tu veux bien le connaître, tu ne le trouveras nulle part ailleurs mieux exprimé que dans l'Évangile. Personne n'a jamais entendu exprimer des sentiments plus forts et plus tendres que ceux-ci : Comme le Père M'a aimé, Moi aussi Je vous ai aimés ». (Saint Jean 15, 9). (Liber specialis gratiae VI, 1).

C'est à l'âge de 58 ans que Mechthild, dans le monastère d'Helfta, s'endormit dans la paix du Seigneur, le 19 novembre 1299.

Saint Abdias

prophète (VIe siècle av. J.-C.)

Le Prophète qui, peu après la ruine de Jérusalem et la destruction du Temple en 587 av. JC, fut appelé à réconforter le peuple d'Israël déporté, en exaltant la Justice de Dieu, maître des nations et de l'histoire.
Commémoraison de saint Abdias, prophète, qui, après l'exil du peuple d'Israël, vers le Ve siècle avant le Christ, annonça le châtiment des nations ennemies par le Seigneur et le relèvement d'Israël.

Martyrologe romain

Saint Eudes

premier abbé de Monestier, en Auvergne (✝ v. 720)

Né à Orange, il s'engagea dans la vie religieuse au monastère Saint Honorat de Lérins. Le duc d'Aquitaine, saint Calmin, voulant fonder un monastère en Velay, ce fut Eudes qui reçut cette tâche et la mena si bien que les moines devinrent très nombreux dans cette abbaye appelée aussi Saint Chaffre.
Propre des fêtes du diocèse du Puy: "Saint Eudes, d'abord moine de Lérins, fut envoyé vers 655 pour gouverner le monastère de Calmel, en Velay. Il devint aussi évêque du diocèse du Puy. Enseveli près de saint Chaffre (appelé aussi Théofrède), il y fut l'objet d'un culte, qui, tant à cause de ses mérites exceptionnels qu'en raison de sa dignité épiscopale, égala presque celui du martyr. De là vint qu'une légende plus tardive le donna comme le premier abbé du monastère." (Saint Eudes, abbé et évêque, diocèse du Puy).
- Trois noms jalonnent l’histoire ancienne du Monastier-sur-Gazeille: le fondateur Calmin, le martyr Saint Théofrède qui est à l’origine de la renommée, et l’abbé Eudes qui fit construire la première église. (église abbatiale du Monastier-sur-Gazeille, diocèse du Puy).
- Le Monastier sur Gazeille
Dans le Velais au diocèse du Puy, vers 720, saint Eudes, abbé.

Martyrologe romain

Saint Raphaël Kalinowski

Carme polonais (✝ 1907)

 

Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski) né à Vilna en 1835.
Raphaël KalinowskiSuite à son rôle dans l'insurrection polonaise en Lituanie, il fut déporté en Sibérie. Il encouragea les autres prisonniers par son aide à la prière et ses encouragements généreux.
Il entra chez les Carmes déchaussés d'Autriche sous le nom de frère Raphaël de Saint-Joseph. Il étudia la théologie en Hongrie et fut ordonné prêtre en 1882.
Il restaura la province des Carmes polonais.
Il meurt à l'âge de 72 ans au couvent de Wadowice, le 15 novembre 1907, jour de la commémoration de tous les défunts de l'Ordre du Carmel.
Béatifié le 22 juin 1983 par Jean-Paul II à Kracovie puis canonisé le 17 novembre 1991.
Voir aussi: biographie (en anglais, site du Vatican) et site du Carmel au Québec.

 

«Notre tâche principale au Carmel est de converser avec Dieu en toutes nos actions.»

Saint Raymond de la Bruguiere

hospitalier de Saint Jean de Jérusalem (✝ v. 1180)

Raymond de la Bruguière est le troisième commandeur de Pexiora entre 1118 et 1158.
'La charité était l’idéal poursuivi par saint Raymond'*
Raymond de la Bruguière fait l’objet d’un culte populaire; il n’a pas de date de mémoire.
Raymond de la Bruguiere, Hospitalier- les figures de la miséricorde dans l'Aude, diocèse de Carcassonne et Narbonne

Durant sa longue commanderie saint Raymond développe la sauveté de Pexiora en faisant l’assise d’une des plus importantes commanderies entre Saint-Gilles et Toulouse. Son nom apparait dans de nombreux documents de cette époque.
Son culte se développe dès sa mort et fait l’objet de légendes: multiplication de pains, pains envoyés par-dessus des remparts à une armée chrétienne au lieu de pierres… Il demeure dans la mémoire des gens du Lauragais comme un modèle de prière et surtout de charité.
'Raymond, descendait des seigneurs de la Bruguière, du diocèse de Castres; tout jeune il entra dans l’Ordre sacré
de Jérusalem […]. A partir de 1118, il apparait certain qu’il est à Pexiora, car il signe lui-même les actes de donation à l’Ordre. C’est dans cette commanderie qu’il mena une sainte vie. Tant que ses forces le lui permettaient, il servait leur nourriture aux pauvres et aux pèlerins qui lui demandaient l’hospitalité. Tous les samedis, il lavait les pieds aux malheureux qui venaient à lui et, soit au dîner, soit au souper, il ne prenait jamais de nourriture sans que les pauvres fussent rassasiés. Volontiers il servait les malades et les lépreux; il mangeait avec eux à la même écuelle ou dans le même plat.'*
On rapporte que la renommée de sa piété et de sa charité s’étendait chaque jour, alors que les dons et offrandes des fidèles pour le soutien des pauvres et des compagnons de Raymond augmentaient de même.
C’est Raymond de la Bruguière qui fit construire à l’emplacement de l’église actuelle une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste, le patron de son Ordre, attenante à la Commanderie. Pour se procurer de l’aide dans la construction et pour accroitre le prestige de la maison de Saint-Jean, Raymond fit de la chapelle la sépulture des seigneurs de Laurac. On rapporte que des terrains furent défrichés et de nombreux moulins construits grâce aux donations reçues.
A partir du XVIe siècle, Raymond de la Bruguière est systématiquement représenté avec saint Blaise entourant les armes de Pexiora, et il figure sur une cloche datée de 1618 avec l’inscription: 'Raymond pies pour nos'. Son culte est ininterrompu.
En 1875, on construit au flanc de l’église de la commanderie (devenue paroissiale depuis le XVIIème siècle) une chapelle qui lui est dédiée. Ses reliques furent dispersées mais son crâne traversa les siècles jusqu’en 1953 où il fut volé.
* Citations d’un manuscrit du XVe siècle traduit par Hippolyte-Amédée Hennet de Bernoville en 1863
Site officiel de la commune de Pexiora (11150):
- L’église Saint Raymond & Saint Blaise
- La cloche
Les deux personnages qui figurent sur le blason de Pexiora sont Raymond de la Bruguière, 3ème Commandeur de l’Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, sanctifié seulement par la vox populi, et Blaise évêque de Sébaste, martyrisé en 316, un authentique Saint celui-là, fort en honneur dans l’Ordre des Hospitaliers et auquel l'église paroissiale est aujourd’hui dédiée.

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