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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Avec saint Philippe Néri, soyez un missionnaire joyeux et rire avec nos Papes joyeux

Avec saint Philippe Néri, soyez un missionnaire joyeux
SAINT PHILIPPE NERI
Vitrail représentant saint Philippe Néri dans un couvent de Stone (Angleterre)

Évangéliser, c’est porter la Bonne Nouvelle du Christ. Les premiers chrétiens ont consacré leur vie à la mission, et si elle prend d’autres formes aujourd’hui, elle n’en reste pas moins une urgence. Pourquoi ne pas s’appuyer sur les exemples des saints qui, à travers leurs vie, en montrent différentes facettes ? Saint Philippe Néri indique par sa vie que la mission, c’est une affaire de joie.

Depuis le concile Vatican II, la vision des missionnaires a changé, ainsi que l’expliquent Raphaël Cornu-Thenard et Samuel Pruvot dans leur Manifeste pour la mission. Dans cet ouvrage, ils s’appuient sur des personnalités d’hier et d’aujourd’hui pour développer dix « idées-forces » sur le sujet. À partir de ce tournant important qu’est le concile Vatican II, expliquent-ils, « tout dans la vie de l’Église est qualifié de missionnaire ». Et la mission, si elle est exigeante, n’a rien de triste. « Un saint triste est un triste saint », aurait dit saint François de Sales. Banco ! Un missionnaire ne doit pas être un triste saint mais une personne qui transpire de la joie de se savoir aimé par Dieu et de le transmettre aux autres. Il ne s’agit pas de rire bêtement à qui mieux mieux mais de vibrer pour un message et de le transmettre simplement et… gaiement.

 

« L’apôtre de la joie »

On peut, pour cela, prendre exemple sur la vie de saint Philippe Néri. Surnommé « l’apôtre de la joie », ce prêtre italien du XVIe siècle à l’origine de la congrégation de l’Oratoire est un puissant intercesseur pour tous ceux qui n’ont plus de joie en eux. Il est décrit par les auteurs comme « un homme étrange, hirsute, riant aux éclats », au regard « empli d’amour » et aux « propos simples et profonds ». Il rencontre une aura particulière auprès des enfants et des jeunes qu’il conduit sur le chemin de la prière et de la vraie joie et s’occupe également des malades et des pèlerins. De nombreuses personnes se convertissent à son contact. Sa profondeur spirituelle et sa soif de Dieu n’empêchent pas une vraie simplicité chez ce saint inclassable à la joie désarmante.

« Philippe rit beaucoup et plaisante à tout propos. Il ne se prend jamais au sérieux, se moquant en premier lieu de lui-même. Lorsqu’on lui reproche de s’habiller comme un mendiant, le voilà qui arrive vêtu comme un prince, et marchant avec une solennité composée. Devant ceux qui l’admirent et le complimentent, il se met brusquement à faire le pitre et à imiter la démarche d’un ivrogne. Lors d’une procession, entendant des louanges à son propos, il va tirer la barbe d’un garde suisse. Vers la fin de sa vie, quand le pape l’oblige à déménager pour rejoindre sa congrégation, il organise une procession dans les rues de Rome, chacun de ses disciples portant comme une relique une pièce de son mobilier minable. En versant sans cesse dans l’autodérision, Philippe cherche certainement à demeurer humble et à s’abaisser toujours davantage aux yeux des hommes. Mais sa bouffonnerie s’explique sans doute d’abord par son naturel joyeux et son immense liberté qui l’empêchent d’imaginer un seul instant que c’est lui qui convertit les âmes et les élève. »

 

Qui a dit que les papes n’étaient pas drôles ?

Léon XIII : Le Pape avait rempli les jardins du Vatican d’animaux qu’il avait reçus de son pontificat. Un jour, il se promenait dans les jardins quand une gazelle faillit le renverser. Tout ceux qui accompagnaient le Pape s’alarmèrent mais il déclara calmement : « Depuis quand un Léon (du latin « leo » qui signifie lion prend peur d’une gazelle sans défense ? »

 

Un jour le Pape accordait une entrevue à un jeune homme espagnol qui, empli de gratitude, lui dit : « Votre grâce, je vous remercie pour cette grande opportunité. Pensez-y ! Quelques jours avant sa mort, Pie IX m’avait également accordé une entrevue. » Et le pape Léon répondit : « Si j’avais su que vous étiez si dangereux pour les papes, j’aurais reporté notre rendez-vous à dans quelques années ! »

Jean XXIII : Le Pape était connu pour faire de bonnes blagues. Il raconta lors d’un discours : « Il arrive souvent que je me réveille au milieu de la nuit en pensant à tout un tas de problèmes graves. Je me dis alors qu’il faut que je parle au Pape de tout ça. Puis je me réveille complètement et je me souviens que le Pape, c’est moi ! ».

Une autre anecdote remonte au moment précédent les élections, lorsqu’il était nonce apostolique en France. L’archevêque Roncalli (le futur pape Jean XXIII) rencontra un jour le grand-rabbin de Paris avec qui il eut une charmante conversation. Lorsqu’il furent prêts à se diriger vers le salon, le rabbin invita courtoisement l’archevêque à s’y rendre le premier. L’archevêque Roncallli répondit : « S’il vous plaît, l’Ancien Testament d’abord… ».

Paul VI : Il appela un jour le couvent du Saint-Esprit à Rome. Une soeur répondit en disant : « Bonjour, mère supérieure du Saint-Esprit, j’écoute ». Le Pape répondit : « Désolé, vous allez devoir accepter de parler avec un simple vicaire du Christ ! ».

Jean Paul II : Au cours d’un conclave, un cardinal âgé approcha le Cardinal Wojtyla pour le réprimander : « Votre éminence, j’ai entendu dire que vous skiiez, faites de l’escalade, du vélo et de la natation. Je ne pense pas que cela soit approprié pour un Prince de l’Église. » Le futur Pape lui répondit : « Mais ne savez-vous pas qu’en Pologne, 50% des cardinaux le font aussi ? » (Sa réponse était maligne puisqu’à l’époque il n’y a avait que deux cardinaux en Pologne !)

Pape François : Avec sa touche Argentine, il y aurait plusieurs anecdotes à mentionner à propos de ce pontificat. En voici deux, provenant de ses fameux appels téléphoniques.

Voici d’abord une anecdote de son premier appel en tant que nouveau Pape : « Bonjour. Je suis le pape François et je souhaiterais parler au Père Général”, dit-il au réceptionniste des Jésuites. Et le jeune religieux a répondu : « Ben voyons et moi je suis Napoléon ! ».

Une autre fois, il appela les carmélites de Cordoba pour les saluer, mais il appela au moment de leur prière. Le pape François laissa un message vocal : « Qu’est-ce que ces soeurs peuvent bien faire qui les empêchent de répondre ? ». Voilà ce que ça donne lorsque le Pape téléphone !

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