24 Décembre 2019
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Vatican
Fille de Dagobert II, elle est la grand-mère de saint Grégoire d'Utrecht qui fut l'un des plus dynamiques disciples de saint Boniface, l'évangélisateur de la Germanie. A la mort de son époux, elle se fit religieuse et fonda l'abbaye de Pfalzel dans le diocèse de Trèves. Elle en fut l'Abbesse réputée et respec
Commémoraison de tous les saints ancêtres de Jésus le Christ, fils de David,
fils d'Abraham, c'est-à-dire les pères qui ont plu à Dieu, qui ont été trouvés justes et qui sont morts dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, mais après les avoir vues et saluées de loin, et c'est d'eux qu'est né le Christ selon la chair,
Dieu béni au dessus de tout dans les siècles.
Martyrologe romain
Noémi.
Ce personnage biblique était une femme discrète, belle-mère de Ruth. Elle a le bonheur d'inscrire son nom parmi ceux des ancêtres du Messie.
Voir le livre de Ruth dans la Bible (AELF)
Le 'Martyrologe romain' édition 2005, ne mentionne aucune Noémie mais commémore "les ancêtres du Christ", sans les nommer, le 24 décembre.
Commémoraison de tous les saints ancêtres de Jésus le Christ, fils de David, fils d'Abraham, c'est-à-dire les pères qui ont plu à Dieu, qui ont été trouvés justes et qui sont morts dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, mais après les avoir vues et saluées de loin, et c'est d'eux qu'est né le Christ selon la chair, Dieu béni au dessus de tout dans les siècles.
(Le calendrier orthodoxe donne cette même date.)
La fidélité de Ruth et de Booz fait d'eux les ancêtres du Messie (livre de Ruth chap. 2)
Martyrologe romain
Tarsille et Émilienne étaient deux tantes paternelles de saint Grégoire le Grand, et c'est ce saint Pape qui nous raconte leur touchante histoire. Elles renoncèrent ensemble au monde, ensemble consacrèrent à Dieu leur virginité, et demeurèrent dans leur maison comme dans un couvent. Elles avaient une soeur nommée Gordienne, qui avait pris les mêmes engagements, mais elle était retombée peu à peu, au grand chagrin de Tarsille et d'Émilienne, dans l'amour du siècle. Elles la reprenaient avec douceur, mais l'esprit inconstant de Gordienne oubliait bien vite leurs charitables leçons.
Tarsille, étant la plus assidue à l'oraison, la plus généreuse dans les voies de la mortification, arriva bientôt à un éminent degré de sainteté. Elle eut un jour une vision, où saint Félix, son aïeul, lui apparut et, lui montrant un palais d'une splendeur merveilleuse, lui dit; "Venez avec moi dans ce lieu de lumière." Le lendemain elle fut saisie d'une fièvre qui la conduisit en peu de temps au tombeau. A l'heure de son agonie, elle éleva tout à coup la voix et dit à ceux qui entouraient sa couche: "Retirez-vous et faites place: je vois Jésus qui vient à moi." Et tandis qu'elle fixait l'objet de sa vision, son âme fut délivrée des liens du corps. L'odeur dont la chambre fut remplie confirma la vision que la vierge avait eue avant de mourir. Quand on lava son corps, avant de l'ensevelir, on remarqua que ses genoux et ses coudes étaient recouverts d'une croûte épaisse et dure, témoignage de ses longues prières.
Peu de jours après, Tarsille apparut à Émilienne et lui dit: "Ma soeur, venez, je n'ai point célébré avec vous la naissance du Seigneur, mais nous ferons ensemble la fête de l'Épiphanie. – Si vous m'appelez seule, répondit Émilienne, que deviendra notre soeur Gordienne? – Venez, vous dis-je, reprit Tarsille avec tristesse; Gordienne est décidée à rester avec les mondains." Après cette vision, Émilienne tomba malade et mourut. Saint Grégoire rappelle, à propos des trois soeurs, que celui-là seul qui aura persévéré sera sauvé, et que rien ne sert de commencer, si l'on n'achève l'oeuvre de son salut. Qu'il est triste de penser que, dans les mêmes familles, il y aura des élus et des réprouvés!
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Elle a vécu entre le VII et le VIII siècle, abbesse bénédictine du Monastère de Trèves; selon la tradition elle est fille de saint Rigobert, Roi d’Austrasie, la partie orientale de la Gaule Mérovingienne. Elle aide saint Willibrord, le moine anglais évangélisateur de la Frise.