30 Décembre 2019
Saint Roger
Évêque
(XIIe siècle)
L'évêque de Cannes était mort quelques années plus tôt, quand les habitants de Barletta, dans les Pouilles italiennes, vinrent piller la cathédrale de Cannes pour emporter des reliques. C'était chose habituelle à l'époque.
Ils rapportèrent de leur expédition un coffre de reliques, le trône épiscopal, des vases sacrés, et le corps de l'évêque Roger. L'année suivante, ils durent restituer les objets du vol, sauf le corps de l'évêque que son successeur ne considérait pas comme si précieux. Alors les habitants de Barletta voulurent le rendre précieux.
Ils le canonisèrent et composèrent un office. « Accorde-nous, par ses prières et ses vertus, d'être à jamais préservés de tout mal » dit l'oraison du nouveau saint Roger.
Anysie de Thessalonique ou Anysia ou sainte Anysia, martyre de Thessalonique, à l'époque de Maximien, est morte entre 285 et 304.
A la mort de ses parents, elle utilisa sa fortune pour aider les pauvres. Se rendant à la messe, pendant la persécution de Maximien, elle fut arrêtée par un soldat qui la transperça de son épée car elle refusait d'adorer le soleil.
Canonisée par l'Eglise orthodoxe.
Le récit de son martyre aurait été décrit par Syméon le Métaphraste.
On ne connaît ni l'origine ni la jeunesse de saint Sabin; mais on sait que, devenu évêque de Spolète, il fut un homme plein de zèle pour la conservation de la foi et que ses exhortations soutinrent le courage des chrétiens, au temps de la persécution de Maximien-Hercule. Ce fut la cause de son arrestation. On voulut le forcer à adorer une petite statuette de Jupiter; mais il eut le courage de la saisir et de la jeter sur le sol, où elle se brisa. Le tyran lui fit couper les mains. Deux de ses diacres, qui avaient été pris avec lui, furent tourmentés en sa présence sur le chevalet, rompus à coups de bâtons, déchirés avec des ongles de fer et brûlés avec des torches ardentes. Sabin les encouragea jusqu'au dernier moment.
Dans sa prison, il rendit la vue à un aveugle. Le juge, ayant eu un grave mal des yeux pendant un mois, apprit ce miracle et vint demander soulagement à sa victime. L'évêque lui promit sa guérison, s'il recevait le Baptême avec toute sa famille. Il le fit, fut aussitôt guéri et donna bientôt généreusement sa vie pour la foi, avec sa femme et ses enfants. Sabin subit l'interrogatoire d'un nouveau juge et expira sous les coups horribles de fouets plombés.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
ou Perpétue.
Confesseur et évêque de Tours.
Originaire d'Auvergne, il fut un des évêques les plus remarquables de son temps. Dès la première année de son épiscopat, il réunit un concile à Tours. Quelques années plus tard, lors du premier concile de Vannes, il en sacre le premier évêque, saint Paterne. Il prit un soin tout particulier au sanctuaire de saint Martin faisant élever une grande basilique, l'ancienne étant devenue trop étroite. Saint Grégoire de Tours en parle avec admiration. Nous avons le texte de son testament, écrit de sa main, quatorze ans avant sa mort. Il est intéressant comme document de ce que pouvaient être la vie et les biens d'un évêque de ce temps. Les derniers temps de son existence furent assombris par l'invasion des Goths en Touraine et qui apportèrent avec eux l'arianisme.
Liste des évêques de Tours.
À Tours, en 491, saint Perpétue, évêque, qui construisit la basilique de Saint-Martin et beaucoup d'autres en l'honneur des saints, et organisa dans son Église les jeûnes et les vigiles.
Martyrologe romain