Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
11 Décembre 2019
Saint Damase
Pape (37e) de 366 à 384
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amase naît à Rome vers 305 ; fut diacre du pape Libère (352-366) qu’il accompagna en exil (355) ; retourné assez vite à Rome, il prit du service auprès de l’antipape Félix II (355-365) mais se réconcilia avec le pape Libère quand celui-ci fut autorisé à rentrer à Rome. A la mort de Libère (24 septembre 366) éclatèrent de violents désordres : les fidèles du défunt pape, réunis dans la basilique Julienne, élisaient le diacre Ursin à sa succession et le faisaient sacrer ; les autres, où l’on voyait beaucoup de partisans du défunt antipape, choisirent Damase et soudoyèrent une bande de voyous qui firent l’assaut de la basilique Julienne où, pendant trois jours, on massacra des ursiniens.
Le 1° octobre 366, après que ses partisans se furent emparé de la basilique du Latran, Damase fut sacré et, avec l’appui du préfet de la ville, fit chasser Ursin et ses fidèles de Rome d’où les derniers disparurent dans la prise de la basilique libérienne (26 octobre 366).
Pour les chrétiens du IV siècle, les catacombes sont des cimetières où ils enterrent chaque jour les leurs qui veulent reposer près des martyrs, mais l'accès est malaisé (éboulements, dégradations, vétusté). Après la paix constantinienne, de somptueuses basiliques sont édifiées en l'honneur des martyrs : Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Laurent, Sainte-Agnès ... Devait-on multiplier ces monuments qui demandaient d’énormes dépenses ? Le pape Damase préféra restaurer le culte des martyrs dans les catacombes elles-mêmes et il entreprit des fouilles systématiques pour découvrir les tombes inconnues ou méconnues. Dans la Via Salaria vetus, la catacombe des saints Prothe et Hyacinthe est explorée, restaurée et embellie. On relie les salles par des escaliers qui facilitent la marche et la circulation des pèlerins. Au cimetière de Saint-Sébastien, Damase met à jour et honore les reliques du pape saint Eutychien (mort en 283). Non content de restaurer et de canaliser la dévotion populaire, le maître d'œuvre compose et appose une bonne cinquantaine d'inscriptions. Tibulle, poète élégiaque du I siècle avant Jésus-Christ, exprimait le souhait : Fac lapis inscriptis stat super ossa notis, (Fais en sorte que, grâce aux inscriptions sur pierre, nos restes soient identifiés) ; ce sera l'actif souci du pape Damase. Les fragments découverts dans la crypte des papes du cimetière de Calliste permettent de reconstituer l'hommage de Damase aux témoins ici rassemblés : Ci-gît, réunie, une foule de saints. Si vous les cherchez, leurs corps sont réunis dans ces vénérables tombes. Quant à leurs âmes sublimes, les célestes royaumes les ravit. - Ci-gisent les compagnons de Sixte ; de l'ennemi, ils portent les trophées. - Ici, nombre d'hommes illustres gardent les autels du Christ. - Ci-gît un évêque dont la vie s'écoula en longue paix. - Ici, les saints confesseurs, transférés de Grèce, reposent. - Ici, vous trouverez : jeunes gens, enfants, vieillards, chaste génération qui pudeur garda. - Ici, je l'avoue, Moi, Damase, j'aurais souhaité faire ensevelir mes restes. Je m'en suis abstenu, soucieux de ne pas troubler les pieuses cendres des saints.
Si Damase ne fut pas un très grand versificateur, il eut le génie et le courage du restaurateur, soucieux de canaliser la piété populaire par le culte des saints et les pèlerinages à leurs tombes. On lui doit aussi la fondation de Sainte-Anastasie, de Saint-Laurent-in-Damaso, de Saint-Clément, de Sainte-Pudentienne et du baptistère de Saint-Pierre. Son rôle n'est-il pas celui d'un pontife éclairé qui, non seulement prescrit la doxologie (formule de louange) Gloria Patri, à la fin des psaumes, mais surtout établit des rapports étroits entre Église et État, après l’extirpation des vieilles hérésies.
Le saint pape Damase meurt le 11 décembre 384, presque octogénaire sous l’empereur Théodose, dit saint Jérôme, après avoir gouverné pendant dix-huit ans l'Église de Jésus-Christ avec un dévouement inlassable et une sagesse éprouvée.
Sainte María de las Maravillas de Jesús
Carmélite déchaussée et fondatrice
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aría de las Maravillas de Jesús Pidal y Chico de Guzman naît à Madrid le 4 novembre 1891. Elle désira dès l'enfance se consacrer à Dieu et commença très jeune à aider avec beaucoup d'ardeur les plus pauvres. Attirée par la spiritualité de sainte Thérèse de Jésus et de saint Jean de la Croix et animée par son amour pour la Vierge Marie, elle entra au Carmel de l'Escurial le 12 octobre 1919.
En 1924, elle fonda un monastère de Carmélites déchaussées à Cerro de los Angeles, centre géographique de l'Espagne, à côté du monument consacré au Cœur de Jésus, qui devait être un lieu de prière et d'immolation pour l'Église et pour l'Espagne.
Au cours de la persécution religieuse, Mère Maravillas brilla par son esprit de réparation, par sa force, sa sérénité et sa confiance dans le Seigneur. Elle fonda par la suite dix autres Carmels, dans des lieux appartenant à la tradition de Ste Thérèse et de St Jean.
Prieure pendant de nombreuses années, elle forma ses consœurs par le témoignage de ses vertus et se distingua par sa vie mystique, son ardeur apostolique et la bonté unie à la fermeté envers celles qui la considéraient comme une véritable mère.
Elle mourut au Carmel de La Aldehuela, le 11 décembre 1974.
María de las Maravillas de Jesús a été béatifiée, le 11 mai 1998 à Rome, et puis canonisée, le 4 mai 2003 à Madrid, par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, au cours de l'homélie dit :
« Sainte Maravillas de Jesús vécut animée par une foi héroïque, formée à travers une vocation austère, plaçant Dieu au centre de son existence. Une fois surmontées les tristes circonstances de la guerre civile espagnole, elle fut à l'origine de nouvelles fondations dans l'ordre du Carmel façonnées par l'esprit caractéristique de la réforme thérésienne. Sa vie contemplative et la clôture du monastère ne l'empêchèrent pas de répondre aux besoins des personnes qu'elle fréquentait et de promouvoir des œuvres sociales et caritatives autour d'elle. »
Originaire de l'Asie Mineure, il passera les trente-trois dernières années de sa vie sur une colonne, au bord du Bosphore, c'est-à-dire une petite plate-forme montée sur deux piliers et entourée d'une balustrade. Il exhortait les fidèles qui venaient à ses pieds et laissait monter ceux qui voulaient lui parler.
Illustration: Saint Daniel le Stylite d'après une enluminure du manuscrit 'le Ménologe de l'empereur Basile II'
À Constantinople, en 493, saint Daniel, prêtre, surnommé le Stylite. Après avoir vécu dans un monastère et supporté de nombreux travaux, il se tint en haut d'une colonne à la manière et à l'exemple de saint Siméon le Stylite et y demeura pendant trente-trois ans et trois mois jusqu'à sa mort, sans se laisser briser par la violence du froid, de la chaleur ou des vents.
Martyrologe romain
Saints Victoric, Fuscien, Gentien
Martyrs († 303)
Émules de Quentin, de Crépin et de Crépinien, Victoric et Fuscien étaient aussi deux jeunes Romains venus à Thérouanne, au nord de la France actuelle, pour répandre l'Évangile dont ils avaient reçu le bienfait. Leur succès attira sur eux la haine des prêtres païens; toutefois par leur parole et leurs prodiges, ils purent amener à la foi chrétienne un grand nombre d'idolâtres.
Traduits au tribunal du féroce préfet des Gaules, Rictiovarus, ils subissent un long interrogatoire:
"Quel Dieu adorez-vous? leur dit-il.
– Nous adorons Jésus-Christ, Fils de Dieu, qui a sauvé le monde après l'avoir créé.
– Quittez cette folie et sacrifiez aux dieux, ou bien je vous accablerai de supplices.
– Quand on sert Dieu, on ne craint pas la mort."
Les deux confesseurs sont chargés de fers et conduits à Amiens. Là ils sont attachés à un poteau, et on leur traverse le nez et les oreilles avec des broches de fer. On leur enfonce ensuite dans la tête des clous rougis au feu, et on leur arrache les yeux. Les martyrs bénissent Dieu dans leurs tourments. On les jette en prison, croyant qu'ils vont y rendre l'âme; mais on les retrouve le lendemain vivants, pleins de force et invincibles dans leur foi: "Qu'on les attache à un poteau! s'écrie Rictiovarus, et qu'on les perce à coups de flèches." L'ordre barbare est exécuté; bientôt une grêle de flèches hérisse le corps des deux martyrs, dont le sang jaillit abondamment sur le sol.
Enfin ils ont la tête tranchée, et leur âme vole au Ciel recevoir la récompense d'un si généreux sacrifice. La foule émerveillée aperçut alors les dépouilles mortelles des deux martyrs toutes brillantes de gloire, et admira la grandeur du Dieu des chrétiens. Mais son admiration fut plus grande, quand elle vit les deux corps se lever, prendre dans leurs mains leurs têtes sanglantes et les porter au lieu où avait été placé le corps du martyr Gentien, leur disciple, victime de la cruauté de Rictiovarus.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Né en 1590, il étudia à Saint-Omer au collège anglais puis alla à Valladolid en Espagne. Ordonné en 1618, Arthur prit le nom de François. Il travailla à Douai, à Gravelines, puis fut transféré à Bruxelles. Il parlait plusieurs langues et ses dons l'amenèrent à faire de nombreuses traductions. Professeur d'hébreu et des langues sacrées des novices franciscains et des jeunes prêtres dont Jean Woodstock et Henri Heath qui furent martyrisés avec lui, ainsi que Thomas Bullaker et Walter Colman. Nommé provincial pour l'Écosse, il passa quelque temps en Espagne puis rejoignit l'Écosse en 1633 et l'Angleterre en 1634. Il continua son travail clandestin jusqu'en 1643. Condamné le 9 décembre, torturé le 11 décembre, il mourut en martyr.
A lire (en anglais) Blessed Francis Bell - Heavenly Patron of West Grinstead
À Londres, en 1643, le bienheureux Arthur Bell, prêtre franciscain et martyr. Condamné à mort sous le roi Charles Ier uniquement à cause de son sacerdoce, il subit les supplices du gibet à Tyburn.
Martyrologe romain
Martin de Saint-Nicolas et son compagnon de martyre, Melchior de Saint-Augustin.
Ils étaient tous deux espagnols. Ils entrèrent chez les Augustins Récollets, l'un en 1618 et le second en 1617. Envoyé aux Philippines puis au Japon, ils furent arrêtés et subirent, ensemble, le martyre à Nagasaki.
Béatifiés le 23 avril 1989.
À Nagasaki au Japon, en 1632, les bienheureux martyrs Martin Lumbreras Peralta et Melchior Sanchez Pérez, prêtres augustins, qui, à peine entrés dans cette ville, furent arrêtés, jetés dans une cellule obscure et enfin brûlés vifs.
Martyrologe romain
ou Savin.
Evêque de Plaisance en Italie du Nord, il était lié d'amitié avec saint Ambroise qui lui soumettait ses écrits pour révision et approbation. Le pape saint Damase l'avait envoyé, bien qu'il ne fut alors que diacre, à Antioche pour régler le schisme mélécien qui divisait cette Eglise.
À Plaisance en Émilie, l'an 420, saint Savin, évêque, qui appela les foules à la foi du Christ, établit des lieux d'asile pour les vierges et défendit de manière inébranlable la vérité de Nicée.
Martyrologe romain