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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

4 janvier Bonne Fête aux : Angèle et aux très saintes âmes de ce jour

Samedi 4 janvier 2020

Saints, Saintes et Fêtes du Jour
Autres Fêtes du Jour
Saint Aquilin et autres martyrs  martyrs en Afrique (✝ v. 484)
Sainte Bénédicte  Martyre (✝ 362)
Bienheureuse Christiane de la Sainte Croix religieuse augustine (✝ 1310)
Sainte Dafrose  martyre à Rome (IVe siècle)
Sainte Dorothée  ermite (Ve siècle)
Sainte Elizabeth Ann Seton  fondatrice des religieuses de la Charité de Saint-Joseph (✝ 1821)
Saint Etienne de Bourg  (✝ 1118)
Saint Eusthate de Serbie  (✝ 1286)
Saint Euthyme de Vatopedi  higoumène au Mont Athos et martyr (XIIIe siècle)
Sainte Fauste (date ?)
Saint Ferréol  évêque d'Uzès (✝ 581)
Vénérable Francisco Valdés Subercaseaux  Capucin, premier évêque d'Osorno au Chili (✝ 1982)
Saint Grégoire évêque de Langres (✝ 539)
Bienheureux Libence archevêque de Brême et Hambourg (✝ 1013)
Saint Manuel González García évêque de Malaga et de Palencia - fondateur des Missionnaires eucharistiques de Nazareth (✝ 1940)
Sainte Néophyte (VIIe siècle)
Saint Onuphre (✝ 1818)
Sainte Pharaïlde veuve (✝ 740)
Saint Rigobert de Reims évêque de Reims (✝ v. 745)
Bienheureux Roger (✝ 1160)
Soixante-dix Apôtres
Bienheureux Thomas Plumtree prêtre et martyr en Angleterre (✝ 1570)

Ste Angèle (Angela) de Foligno

Grande mystique médiévale

 

A

ngèle (Angela) naît à Foligno, à trois lieues d'Assise, aux alentours de 1248. Mariée fort jeune, elle ne prit point au sérieux ses devoirs d'épouse et de mère, et elle connut trop, avec les plaisirs du monde, ses excès et ses désordres.

 

Plusieurs événements, comme le violent tremblement de terre de 1279, un ouragan, l’antique guerre contre Pérouse et ses dures conséquences, ont une influence sur la vie d’Angèle, qui prend progressivement conscience de ses péchés, jusqu’à accomplir un pas décisif : elle invoque saint François, qui lui apparaît en vision, pour lui demander conseil en vue d’une bonne confession générale à accomplir : nous sommes en 1285, Angèle se confesse à un frère à San Feliciano.

 

Trois ans plus tard, la voie de la conversion prend un nouveau tournant : la dissolution des liens affectifs, étant donné qu’en quelques mois, à la mort de sa mère suit celle de son mari et de tous ses enfants. Elle vend alors ses biens et, en 1291, rejoint le Tiers-Ordre de saint François.

 

Sa vie dès lors fut remplie de sacrifices et d'austérités. Un jour qu'elle était tentée de découragement : « Quand il serait vrai, Seigneur, dit-elle, que vous m'auriez condamnée à l'enfer que je mérite, je ne cesserais de faire pénitence et de demeurer, s'il vous plaît, à votre service. »

 

Sa grande grâce fut l'amour de Jésus crucifié. La contemplation des souffrances du Sauveur lui devint si familière, que la vue d'un crucifix provoquait spontanément chez elle des torrents de larmes : « Quand je méditais sur la Passion, dit-elle, je souffrais le supplice de la compassion ; j'éprouvais dans les os et les jointures une douleur épouvantable et une sensation comme si j'avais été transpercée corps et âme. »

Cette grande mystique ne fut pas moins admirable par ses visions, ses écrits et ses extases que par ses vertus. Elle meurt à Foligno le 4 janvier 1309.

Elle a été béatifiée le 11 juillet par le pape Clément IX et canonisée par le pape François le 9 octobre 2013 (canonisation équipollente). La canonisation équipollente signifie que le Pape étend d’autorité à toute l’Église le culte, à travers l’inscription de sa fête, avec messe et office, dans le Calendrier de l’Église universelle.

 

 

Cette charité, efforcez-vous de l'acquérir ! Ne jugez personne, même s'il vous arrive de voir quelqu'un pécher mortellement. Ne jugez pas les pécheurs, vous ne connaissez pas le jugement de Dieu

Angèle de Foligno - Ses dernières paroles

Bienheureuse Angèle de Foligno

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui je voudrais vous parler de la bienheureuse Angèle de Foligno, une grande mystique médiévale ayant vécu au XIIIe siècle. D’habitude, on est fasciné par les sommets de l’expérience d’union avec Dieu qu’elle a atteints, mais on ne prend sans doute pas assez en compte ses premiers pas, sa conversion, et le long chemin qui l’a conduite du point de départ, «la grande crainte de l’enfer», jusqu’au but ultime, l’union totale avec la Trinité. La première partie de la vie d’Angèle n’est certainement pas celle d’une disciple fervente du Seigneur. Née aux alentours de 1248 dans une famille aisée, elle devint orpheline de père et fut éduquée par sa mère de façon plutôt superficielle. Elle fut très tôt introduite dans les milieux mondains de la ville de Foligno, où elle connut un homme, qu’elle épousa à l’âge de 20 ans et dont elle eut des enfants. Sa vie était insouciante, au point de mépriser ceux que l’on appelait les «pénitents» — très répandus à l’époque —, c’est-à-dire ceux qui, pour suivre le Christ, vendaient leurs biens et vivaient dans la prière, dans le jeûne, dans le service à l’Eglise et dans la charité.

Plusieurs événements, comme le violent tremblement de terre de 1279, un ouragan, l’antique guerre contre Pérouse et ses dures conséquences, ont une influence sur la vie d’Angèle, qui prend progressivement conscience de ses péchés, jusqu’à accomplir un pas décisif: elle invoque saint François, qui lui apparaît en vision, pour lui demander conseil en vue d’une bonne confession générale à accomplir: nous sommes en 1285, Angèle se confesse à un frère à San Feliciano. Trois ans plus tard, la voie de la conversion prend un nouveau tournant: la dissolution des liens affectifs, étant donné qu’en quelques mois, à la mort de sa mère suit celle de son mari et de tous ses enfants. Elle vend alors ses biens et, en 1291, rejoint le Tiers-Ordre de saint François. Elle meurt à Foligno le 4 janvier 1309.

Le Livre de la bienheureuse Angèle de Foligno, qui rassemble la documentation relative à notre bienheureuse, rapporte cette conversion; elle en indique les instruments nécessaires: la pénitence, l’humilité et les épreuves; et elle en rapporte les étapes, la succession des expériences d’Angèle, commencées en 1285. En se les rappelant, après les avoir vécues, elle tenta de les raconter à travers le frère confesseur, qui les transcrivit fidèlement, en s’efforçant ensuite de les diviser en étapes, qu’il appela «étapes ou mutations», mais sans réussir à les mettre entièrement en ordre (cf. Le Livre de la bienheureuse Angèle de Foligno, Cinisello Balsamo 1990, p. 51). La raison en est que pour la bienheureuse Angèle, l’expérience d’union implique de façon totale les sens spirituels et corporels, et ce qu’elle «comprend» pendant ses extases demeure, pour ainsi dire, uniquement une «ombre» dans son esprit. «J’entendis véritablement ces paroles — confesse-t-elle après une extase mystique — mais ce que j’ai vu et compris, et ce qu’il [c’est-à-dire Dieu] me montra, je ne sais ni ne peux le dire en aucune façon, bien que je révèlerais volontiers ce que je compris à travers les paroles que j’entendis, mais ce fut un abîme absolument ineffable». Angèle de Foligno présente son «vécu» mystique sans l’élaborer avec son esprit, car il s’agit d’illuminations divines qui se communiquent à son âme de façon imprévue et inattendue. Le frère confesseur lui-même a des difficultés à rapporter de tels événements, «notamment à cause de sa grande et admirable réserve à l’égard des dons divins» (ibid., p. 194). A la difficulté d’Angèle d’exprimer son expérience mystique s’ajoute également la difficulté pour ses interlocuteurs de la comprendre. Une situation qui montre clairement que l’unique et véritable Maître, Jésus, vit dans le cœur de chaque croyant et désire en prendre entièrement possession. Comme chez Angèle, qui écrivait à l’un de ses fils spirituels: «Mon Fils, si tu voyais mon cœur, tu serais absolument contraint de faire toutes les choses que Dieu veut, parce que mon cœur est celui de Dieu et le cœur de Dieu est le mien». Ici retentissent les paroles de saint Paul: «Je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 20).

Etudions alors certains «pas» seulement du riche cheminement spirituel de notre bienheureuse. Le premier, en réalité, est une prémisse: «Le premier pas est la connaissance du péché — comme elle le précise —, par elle l’âme craint fort d'être damnée en enfer. En ce pas l'âme pleure amèrement» (Le livre de la bienheureuse Angèle de Foligno, p. 39). Cette «crainte» de l'enfer répond au type de foi qu'Angèle avait au moment de sa «conversion»; une foi encore pauvre de charité, c'est-à-dire de l'amour de Dieu. Repentir, peur de l’enfer, pénitence ouvrent à Angèle la perspective du douloureux «chemin de la croix» qui, du huitième au quinzième pas, la conduira ensuite sur le «chemin de l'amour». Le frère confesseur raconte: «La fidèle me dit alors: J'ai eu cette révélation divine: “Après ce que vous avez écrit, faites écrire que quiconque veut conserver la grâce ne doit pas détourner les yeux de l'âme de la Croix, tant dans la joie que dans la tristesse que je lui accorde ou je lui permets”» (ibid., p. 143). Mais dans cette phase encore, Angèle «ne sent pas l'amour»; elle affirme: «l'âme éprouve de la honte et de l'amertume et elle ne fait pas encore l'expérience de l'amour, mais de la douleur» (ibid., p. 39), et elle est insatisfaite.

Angèle sent qu'elle doit donner quelque chose à Dieu pour réparer ses péchés, mais lentement, elle comprend qu'elle n'a rien à lui donner, bien plus, qu’elle n'«est rien» devant lui; elle comprend que ce ne sera pas sa volonté qui lui donnera l'amour de Dieu, parce que cela ne peut rien lui donner d'autre que son «néant», le «non amour». Comme elle le dira: seul «l'amour vrai et pur, qui vient de Dieu, est dans l'âme et fait en sorte qu'elle reconnaisse ses propres défauts et la bonté divine. […] Cet amour porte l'âme dans le Christ et elle comprend avec assurance qu'il ne peut exister ou n'y avoir aucune tromperie. A cet amour, rien de ce monde ne peut se mêler» (ibid., p. 124-125). S'ouvrir uniquement et totalement à l'amour de Dieu, qui a sa plus haute expression dans le Christ: «O mon Dieu — prie-t-elle — rends moi digne de connaître le très haut mystère, que ton très ardent et ineffable amour mit en œuvre, avec l'amour de la Trinité, c’est-à-dire le très haut mystère de ta très sainte incarnation pour nous. […]. Oh incompréhensible amour! Au-dessus de cet amour, qui a permis que mon Dieu se soit fait homme pour me faire Dieu, il n'y a pas d'amour plus grand» (ibid., p. 295). Toutefois, le cœur d’Angèle porte pour toujours les blessures du péché; même après une bonne confession, elle se trouvait pardonnée et encore accablée par le péché, libre et conditionnée par le passé, absoute mais en manque de pénitence. Et la pensée de l'enfer l'accompagne également parce que plus l'âme progresse sur le chemin de la perfection chrétienne, plus elle se convaincra non seulement d'être «indigne», mais de mériter l'enfer.

Et voici que, sur son chemin mystique, Angèle comprend en profondeur la réalité centrale: ce qui la sauvera de son «indignité» et de «l'enfer qu'elle mérite», ce ne sera pas son «union avec Dieu» et sa possession de la «vérité», mais Jésus crucifié, «sa crucifixion pour moi», son amour. Dans le huitième pas, elle dit: «Je ne comprenais pas encore si le bien le plus grand était ma libération des péchés et de l’enfer et la confession et la pénitence, ou bien sa crucifixion pour moi» (ibid., p. 41). C'est l'équilibre instable entre amour et douleur, ressenti dans tout son difficile chemin vers la perfection. C'est précisément pour cela qu'elle contemple de préférence le Christ crucifié, parce que dans cette vision, elle voit réalisé l'équilibre parfait: sur la croix, il y a l'homme-Dieu, dans un acte suprême de souffrance qui est un acte suprême d'amour. Dans la troisième Instruction, la bienheureuse insiste sur cette contemplation et affirme: «Lorsque nous voyons avec plus de perfection et de pureté, nous aimons avec d'autant plus de perfection et de pureté. […] C'est pourquoi, plus nous voyons le Dieu et homme Jésus Christ, plus nous sommes transformés en lui à travers l'amour. […] Ce que j'ai dit de l'amour […] je le dis aussi de la douleur: lorsque l'âme contemple l'ineffable douleur de Dieu et homme Jésus Christ, elle souffre d’autant et se transforme en douleur» (ibid., p. 190-191). Se fondre, se transformer dans l’amour et dans les souffrances du Christ crucifié, s'identifier avec lui. La conversion d'Angèle, qui commença avec la confession de 1285, n'arrivera à maturité que lorsque le pardon de Dieu apparaîtra à son âme comme le don gratuit d'amour du Père, source d'amour: «Il n'y a personne qui ne puisse avancer d'excuses — affirme-t-elle — parce quiconque peut aimer Dieu, et il ne demande rien d'autre à l'âme que de l'aimer, parce qu'il l'aime et il est son amour» (ibid., p. 76).

Dans l’itinéraire spirituel d’Angèle, le passage de la conversion à l’expérience mystique, de ce qui peut être exprimé à l’inexprimable, a lieu à travers le Crucifix. C’est le «Dieu-homme passionné», qui devient son «maître de perfection». Toute son expérience mystique revient donc à tendre à une parfaite «ressemblance» avec Lui, à travers des purifications et des transformations toujours plus profondes et radicales. Angèle se donne entièrement à cette merveilleuse entreprise, corps et âme, sans s’épargner les pénitences, les épreuves du début à la fin, désirant mourir avec toutes les douleurs souffertes par le Dieu-homme crucifié, pour être transformée totalement en Lui: «O fils de Dieu — recommandait-elle — transformez-vous totalement dans le Dieu-homme passionné, qui vous aima tant qu’il daigna mourir pour vous d’une mort ignominieuse et avec une douleur totalement ineffable et de manière très pénible et amère. Cela uniquement par amour pour toi, ô homme!» (ibid., p. 247). Cette identification signifie également vivre ce que Jésus a vécu: la pauvreté, le mépris, la douleur car — comme elle l’affirme —, «à travers la pauvreté temporelle, l’âme trouvera les richesses éternelles; à travers le mépris et la honte, elle obtiendra l’honneur suprême et la très grande gloire; à travers la pénitence, faite avec peine et douleur, elle possédera avec une infinie douceur et consolation le Bien Suprême, Dieu éternel» (ibid., p. 293).

De la conversion à l’union mystique avec le Christ crucifié, à l’inexprimable. Un chemin très élevé, dont le secret est la prière constante: «Plus tu prieras — affirme-t-elle — plus tu seras illuminé; plus tu seras illuminé, plus profondément et intensément tu verras le Bien Suprême, l’Etre suprêmement bon; plus profondément et intensément tu le verras, plus tu l’aimeras; plus tu l’aimeras, plus il te délectera; et plus il te délectera, plus tu le comprendras et tu deviendras capable de le comprendre. Par la suite, tu arriveras à la plénitude de la lumière, car tu comprendras ne pas pouvoir comprendre» (ibid., p. 184).

Chers frères et sœurs, la vie de la bienheureuse Angèle commence par une existence mondaine, assez éloignée de Dieu. Mais ensuite, la rencontre avec la figure de saint François et, finalement, la rencontre avec le Christ crucifié réveille l’âme en raison de la présence de Dieu, du fait que ce n’est qu’avec Dieu que la vie devient vie véritable, car elle devient, dans la douleur pour le péché, amour et joie. La bienheureuse Angèle nous parle ainsi. Aujourd’hui, nous courrons tous le danger de vivre comme si Dieu n’existait pas: il semble si éloigné de la vie actuelle. Mais Dieu a mille façons, une pour chacun, d'être présent dans l’âme, de montrer qu’il existe et me connaît et m’aime. Et la bienheureuse Angèle veut nous rendre attentifs à ces signes avec lesquels le Seigneur touche notre âme, attentifs à la présence de Dieu, pour apprendre ainsi la vie vers Dieu et avec Dieu, dans la communion avec le Christ crucifié. Prions le Seigneur afin qu’il nous rende attentif aux signes de sa présence, qu’il nous enseigne à vivre réellement. Merci.

* * *

Je salue cordialement les pèlerins venus de Guadeloupe, du diocèse d’Arras et de celui d’Évry accompagné par Mgr Michel Dubost. Je salue aussi les choristes de la cathédrale de Saint-Malo et les paroissiens de Malonne, en Belgique. Que la bienheureuse Angèle de Foligno soit pour vous un exemple et un guide spirituel qui vous conduira vers le Christ. Bon pèlerinage et que Dieu vous bénisse! Que la bienheureuse Angèle de Foligno nous aide à comprendre que le bonheur véritable se trouve dans l’amitié avec le Christ, crucifié par amour pour nous. Je continue à recommander avec espérance les mineurs de la région d’Atacama, au Chili. Je vous remercie beaucoup et que Dieu vous bénisse.

 

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana

Saint Manuel Gonzalez y Garcia
Évêque de Malaga et de Palencia
Fondateur de plusieurs ordres religieux

M

anuel Gonzalez y Garcia, quatrième de cinq enfants, naît à Séville (Andalousie) le 25 février 1877 dans une famille profondément religieuse. Le père, Martin Gonzalez Lara, était menuisier, la mère Antonia femme au foyer.

Il rentra dans le Collège San Miguel de Séville, où se formaient les enfants du chœur de la Giralda. Avant l’âge de dix ans, il fut l’un des ‘seize’ de la Cathédrale de Séville, groupe d’enfants de chœur qui dansaient et chantaient devant le Saint Sacrement durant les célébrations du Corpus Christi et de l’Immaculée Conception.
Séminariste à douze ans, il obtint d'excellentes qualifications dans toutes les matières. Après quinze années d’études, il obtint le doctorat en Théologie et la licence en Droit Canon.

Il fut ordonné prêtre le 29 septembre 1901 par l’Archevêque Marcelo Spínola y Maestre (béatifié le 19 mars 1987). Il célébra sa première messe dans l’église de la Sainte-Trinité, consacrée à Marie Auxiliatrice, à laquelle il se recommandera toujours comme médiatrice.
En 1902, il fut envoyé par l’Archevêque de Séville à Palomares del Rio (Séville) pour prêcher une mission; ignoré par les autorités, il se rendit à l’église, qu’il trouva sale et abandonnée. A genoux, devant le tabernacle abandonné, devant Jésus Sacrement, Manuel Gonzalez pensa à la quantité de tabernacles abandonnés qu’il y avait dans le monde, recevant ainsi la grâce charismatique qui transforma sa vie et orienta ses œuvres eucharistiques.

Sa première charge fut comme aumônier de la résidence de personnes âgées des Sœurs des Pauvres de Séville. Le 1er mars 1902, il fut nommé curé de la paroisse de San Pedro de Huelva. Durant 11 ans, il y vécut jusqu’à ce qu’il fut proposé come évêque auxiliaire de Malaga. A Huelva, il est connu comme l’Archiprêtre de Huelva; il y fonda les écoles du Sacré-Cœur-de-Jésus avec l’avocat et pédagogue Manuel Siurot.

Le 6 décembre 1915, le pape Benoit XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) le nomma évêque Auxiliaire de Malaga. À la mort de l'Évêque, il devint Administrateur apostolique et puis Évêque.
La nuit du 11 mai 1931, la foule incendia le Palais épiscopal de Malaga, réduisant en cendres les archives, œuvres d'art et documents, ainsi que la plupart des temples et couvents de Malaga. L'Évêque s'échappa in-extremis, avec des proches et des religieux, par une porte arrière de l'édifice en flammes. Après une nuit passée chez un prêtre diocésain, devant le climat de tension et le manque de garantie de la part des autorités, il quitta la ville, où il ne reviendra plus jamais, et partit, le 13 mai, pour Gibraltar, où il fut accueilli par l'évêque local, Richard Fitzgerald. Il resta 6 mois à Gibraltar, jusqu'au 26 décembre 1931. Il voyagea ensuite jusqu’à Ronda (commune de la province de Malaga), puis Madrid, d'où il dirigea le diocèse à partir de 1932.

Le 5 août 1935, le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le nomma évêque de Palencia. Ce seront les cinq dernières années de sa vie. Il y connut, dans le monastère de San Isidro de Dueñas, St Rafael Arnáiz Barón (1911-1938).

Il décéda dans le sanatorium du Rosaire, à Madrid, le 4 janvier 1940. Il fut enterré dans la Cathédrale de Palencia, dans la chapelle du Saint Sacrement, sous l'inscription par lui dictée : « Je demande d'être enterré à côté d'un tabernacle, pour que mes os, après ma mort, comme ma langue et ma plume pendant ma vie, continuent à dire à ceux qui passent : ici est Jésus! ici est-Il! ne L'abandonnez pas! »

02 mai 1952 : ouverture de la cause de béatification et canonisation.
6 avril 1998 :
Saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005) lui attribue le titre de Vénérable.
29 avril 2001 : cérémonie de béatification célébrée, place Saint-Pierre à Rome, par s
aint Jean-Paul II qui a vu en lui « un modèle de foi eucharistique, dont l'exemple continue à parler à l'Église d'aujourd'hui ».

Manuel Gonzalez y García a été canonisé le 16 octobre 2016, avec 6 autres bienheureux, par le Saint Père François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-) :
- José Luis Sánchez del Río (1926-1939), jeune martyr mexicain de la guerre civile des « Cristeros » ;
- José Gabriel del Rosario Brochero (1840-1914), prêtre argentin, surnommé le « curé gaucho » ;
- Lodovico Pavoni (1784-1849), prêtre et fondateur des ‘Fils de Marie Immaculée’ ;
- Alfonso Maria Fusco (1839-1910), prêtre et fondateur des ‘Sœurs de Saint Jean-Baptiste’ ;
- Salomon Leclercq, frère des écoles chrétiennes, mort en martyr de la Révolution française en 1792 ;
- Élisabeth de la Trinité (Élisabeth Catez), carmélite, morte en 1906 à l’âge de 26 ans.

 

Sainte Elizabeth Ann Seton
Fondatrice des

« Sœurs de la Charité de Saint-Joseph »

 

E

lizabeth Ann Seton ou Betty-Ann naît le 28 août 1774 à New York, dans une famille de médecins, l'année même où éclatait la guerre d'indépendance.

 

Élevée dans l'Église épiscopalienne, elle épousa en 1794 William Seton dont elle eut cinq enfants. Elle se montra une mère de famille attentive.

 

Les deux époux firent un voyage en Italie et au cours de leur séjour, William, qui était malade, mourut la laissant veuve à vingt-neuf ans.

 

Elizabeth se convertit au catholicisme et se consacra entièrement au service de l'Église et de la société américaine. Elle fonda alors, en 1809 à Baltimore, un Institut religieux, les Sœurs de la Charité de Saint-Joseph, qui donna naissance au réseau scolaire et hospitalier américain.

Elle s'endormit dans le Seigneur le 4 janvier 1821.

 

Elizabeth Ann Seton a été béatifiée, le 17 mars 1963, par saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) et canonisée, le 14 septembre 1975, par saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978). Elle est la première femme née aux États-Unis à être canonisée.

 

Sainte Elizabeth Ann Seton est la sainte patronne des veuves, des enfants proches de la mort et des instituteurs.

 

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