23 Janvier 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Article du Vatican
Chrétienne encore non baptisée, elle est tuée durant les funérailles de sainte Agnès, son amie, martyrisée à Rome à l’époque de Dioclétien. Agressés par un groupe de païens elle ne prend pas la fuite, mais avec courage elle leur fait des reproches, et finit par être lapidée.
On voulait pour lui la carrière, mais Ildéphonse s’échappa, et devint moine. Dévot à Marie, il écrivit sur la Vierge un traité célèbre; la Vierge lui apparut en 660, en lui donnant la chasuble avec laquelle, il célébrait la messe les jours de fête, d’abord comme prêtre ensuite comme évêque.
ou Bernard.
Originaire de la région de Lyon, il se marie et vit à la cour de l'empereur Charlemagne. D'accord avec sa femme, après sept ans de vie commune, il distribue ses richesses familiales pour les pauvres et pour l'édification de deux monastères à Ambronay-01500 et à Romans-26100 et se consacre à Dieu au monastère d'Ambronay, en Bresse. Devenu archevêque de Vienne sur le Rhône, en 810, il devient l'un des personnages les plus influents de son temps, n'ayant jamais quitté les relations qu'il s'était faites à la cour impériale. En 837, il fonde l'abbaye de Romans et c'est là qu'il retourna à la maison du Père.
"Né vers 780, dans une noble famille lyonnaise, Barnard servit dans les armées de Charlemagne et se maria pour répondre au désir de son père. Après la mort de ses parents, il fonde l'abbaye d'Ambronay, en Bugey, où il se fait admettre quelques années plus tard et en devient l'abbé.
Le siège étant vacant, en 810, il est évêque de Vienne et il fonde, aux limites de son diocèse, le monastère qui est à l'origine de la ville de Romans et qu'il établit en l'honneur des saints apôtres. Il aimait y séjourner.
Il y est mort le 22 janvier 841. Son culte y perdure." (diocèse de Valence)
"Durant tout le haut Moyen-âge, les abbayes jouent un rôle essentiel dans le développement des campagnes. Les moines défrichent les terres incultes. L'Église prend la défense des pauvres contre les puissants, accueille les indigents, transmet le savoir, enseigne et approfondit la théologie chrétienne. Dans notre diocèse, Saint Barnard fonde l'abbaye d'Ambronay, qui aujourd'hui, plus de mille ans après, abrite un festival de musique baroque parmi les plus réputés. Les Chartreuses de Portes, de Saint Sulpice, de Sélignac, de Seillon, de Meyriat, d'Arvières, de Montmerle, contribuent à civiliser et enrichir nos contrées. Aujourd'hui, neuf siècles après leur fondation, deux de ces chartreuses sont encore des lieux de prière, où des moines partagent leur vie entre l'oraison solitaire, le travail intellectuel et manuel, la célébration de l'office divin. Les chartreux prient pour tous les hommes. ils se font solitaires parce qu'ils se veulent solidaires de nos joies et de nos souffrances." (Diocèse de Belley-Ars - Saint Barnard)
Au martyrologe romain le 22 janvier, date de sa naissance au ciel (de sa mort), il figure au 23 janvier au propre des diocèses de Grenoble, Valence, Lyon et Belley.
Au monastère de Romans, près de l'Isère, dans les Alpes, en 844, la mise au tombeau de saint Barnard, évêque de Vienne. Après avoir quitté la cour et les armées de Charlemagne pour la milice du Christ, il distribua aux pauvres les biens reçus en héritage et construisit deux monastères, à Ambournay d'abord, puis, devenu évêque, dans son diocèse, à Romans, où il mourut.
Martyrologe romain
Ce n'est pas vous qui importez, ce n'est pas votre personnalité, c'est le bienfait que vous donnez, c'est la charité que vous donnez et la lumière...
Homélie du P. Marie-Eugène de l'Enfant Jésus
Ste Marianne Cope de Molokai
« religieuse exemplaire, au cœur extraordinaire »
M |
arianne Cope (Barbara Koob) de Molokai naît le 23 janvier 1838 à Heppenheim, Hessen-Darmstadt (Allemagne) dans une famille d'agriculteurs, ses parents émigrèrent alors qu'elle était enfant aux États-Unis et s'établirent à Utica (État de New York).
Dès l'âge de 15 ans elle souhaita entrer au couvent, mais elle dut s'occuper de ses plus jeunes frères car ses parents étaient gravement malades. Elle dut donc repousser son projet de quelques années.
En 1860, une branche des Soeurs de Saint François de Philadelphie s'établit à Utica et à Syracuse, dans l'État de New York et, à l'âge de 24 ans elle entra dans cet ordre et prononça ses vœux.
L'apostolat de cette Congrégation se consacrait avant tout à l'éducation des enfants des immigrés allemands ; elle fut donc chargée d'ouvrir et de diriger de nouvelles écoles. Plus tard sa communauté fonda les premiers des cinquante hôpitaux généraux des États-Unis qui connurent une grande renommée, offrant leur assistance à tous les malades sans aucune distinction. Mère Cope s'occupa en particulier des alcooliques et des filles mères, car elle souhaitait accomplir son service parmi les plus pauvres d'entre les pauvres.
En 1877, elle fut élue provinciale de sa Congrégation, ainsi qu'en 1881.
En 1883, elle fut la seule à accepter de se rendre aux Iles Hawaï pour assister les lépreux, alors que cinquante autres communautés contactées avaient refusé. Son œuvre en faveur des malades et des sans-abri dans les Iles Hawaï fut très importante, si bien qu'en 1884 le gouvernement lui demanda de créer le premier hôpital général sur l'île de Maui.
En 1889, après la mort du Père Damien de Veuster (canonisé le 11 octobre 2009), grand apôtre des lépreux, elle accepta de se charger du foyer pour les garçons en plus de son travail auprès des femmes et des petites filles. Elle vécut pendant trente ans dans un lieu isolé de l'île Molokai, exilée volontaire avec ses patients. Grâce à elle le gouvernement promulgua des lois pour protéger les enfants, et les malades de la lèpre retrouvèrent leur dignité et la joie de vivre.
Les historiens de son temps parlent d'elle comme d'une « religieuse exemplaire, au cœur extraordinaire ». Elle ne cherchait qu'à accomplir la volonté de Dieu, ne souhaitant aucunement obtenir des reconnaissances ; sa devise était : « Seulement pour Dieu ».
Elle meurt le 9 août 1918 après une longue vie au service des malades de la lèpre.
Marianne Cope de Molokai a été béatifiée le 14 mai 2005 à Rome, par le card. José Saraiva Martins (>>> Homélie), Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, et canonisée, à Rome, le 21 octobre 2012, par le pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
Sainte Émérentienne
Martyre
(† 304)
Le troisième jour n’est pas écoulé depuis le martyre de sainte Agnès. Son amie et sœur de lait, Émérentienne, s’en est allée prier et pleurer sur sa tombe. Elle est encore catéchumène, mais son cœur est déjà au Christ par la foi et par le désir.
Tandis que la jeune fille épanche ses regrets et son admiration sur la tombe d’Agnès, des païens surviennent ; insultant à sa douleur, ils veulent troubler ces hommages rendus à leur victime. Émérentienne se tourne vers les barbares et, confessant Jésus-Christ, maudissant les idoles, leur reproche l’atroce cruauté dont l’innocente Agnès est tombée victime.
La férocité païenne s’indigne dans les cœurs de ces hommes asservis au culte de Satan, et à peine la jeune fille a cessé de parler, qu’elle est lapidée à mort et baptisée dans son propre sang.
Le 23 janvier 2015, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs aux vertus héroïques attribuées à la servante de Dieu Elisabeth Marie Satoko Kitahara, laïque japonaise (1929 - 1958)
(décret du 23 janvier 2015 - en italien)
Aristocrate japonaise, Elisabeth Marie Satoko Kitahara, morte de tuberculose en 1958, à l'âge de 29 ans, après avoir consacré sa courte vie aux plus pauvres, parmi les chiffonniers de Tokyo. (Radio Vatican)
Née le 22 août 1929 à Tokyo où elle meurt le 23 janvier 1958.
Elle grandit dans une famille aristocratique. Pendant la guerre elle contracte la tuberculose puis entreprend des études de pharmacie. A la fin de la guerre, alors que beaucoup de ses concitoyens pensaient que les maladies venaient de l'état d'esprit intérieur et avaient une vision pessimiste de la vie, elle cherche un autre sens.
Suite à une expérience exceptionnelle dans une église de Yokohama, elle se tourne vers des religieuses espagnoles, découvre la Foi chrétienne et est baptisée à 20 ans. C'est alors qu'elle rencontre un missionnaire Zeno Żebrowski, venu au Japon avec saint Maximilien Kolbe, qui œuvre dans une communauté de chiffonniers, le 'quartier des fourmis'. Kitahara, appelée 'Marie du quartier des fourmis', consacre sa vie aux pauvres et meurt de tuberculose à 29 ans.
Sa vie a été déjà l'objet d'un film et de quelques pièces de théâtre au Japon.
- 'Marie du quartier des fourmis devenue vénérable' Conférence épiscopale japonaise.