Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
26 Janvier 2020
Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.
Ils ont été les collaborateurs les plus étroits de saint Paul. Saint Timothée, évêque, de père païen et de mère juive, est proposé par l’Apôtre des Gentils à la communauté ecclésiale d’Ephèse ; alors que Saint Tite, évêque, est placé à la tête de l’Eglise de Crète.
Timothée naît à Lystre, à environ 200km au nord-ouest de Tarse, de mère juive et de père païen. Lorsque Paul passe dans ces zones au début de son deuxième voyage missionnaire, il choisit Timothée comme compagnon parce « qu’il était assez estimé par les frères de Lystre et d’Iconium » (AC 16,2), mais il le fait circoncire « à cause des juifs qui se trouvaient dans les parages » (AC16, 3).Avec l’Apôtre des Gentils, Timothée traverse l’Asie Mineure et rejoint la Macédoine. Ensuite il accompagne Paul à Athènes et de là il est invité à Thessalonique. Puis, il poursuit pour Corinthe et collabore à l’évangélisation de la ville sur l’Isthme. La figure de Timothée tranche comme celle d’un pasteur de grand relief. Selon l’Histoire ecclésiastique postérieure d’Eusèbe de Césarée. Timothée fut le premier évêque d’Ephèse. Certaines de ses reliques se trouvent depuis 1239 en Italie dans la cathédrale de Termoli dans le Molise, en provenance de Constantinople.
Tite est de famille grecque, encore païenne, et il est converti par Paul au cours d’un de ses voyages apostoliques, pour ensuite devenir son collaborateur, son compagnon et frère dans l’apostolat. L’Apôtre des Gentils l’emmène avec lui à Jérusalem, pour ce qui est appelé Concile apostolique, justement au moment crucial de la controverse à propos du baptême des Païens. L’Apôtre s’oppose fermement à la circoncision du chrétien d’Antioche, et Tite devient ainsi le symbole vivant de la valeur universelle du Christianisme, sans distinction ni de nationalité, race, et culture. Après le départ de Timothée de Corinthe, Paul envoie Tite avec la charge de ramener cette communauté indocile à l’obéissance et il réussit à restaurer la paix entre l’Eglise de Corinthe et l’Apôtre. A Corinthe Tite est encore recommandé par Paul, qui le qualifie de « mon compagnon et collaborateur »2 Cor 8,23, pour y organiser la conclusion des collectes en faveur des chrétiens de Jérusalem. D’ultérieures informations en provenance des Lettres Pastorales le qualifient comme Evêque de Crète.
Paul circoncit le disciple Timothée et ne circoncit pas Tite, qu’il emmène tout de même avec lui à Jérusalem devant le Concile des Apôtres. Ainsi en ses deux collaborateurs Paul réunit les hommes de la circoncision et les hommes de la non-circoncision ; les hommes de la loi et les hommes de la foi. Selon la tradition, Paul écrit deux lettres à Timothée et à Tite. Ce sont les seules lettres du Nouveau Testament adressées non pas à des communautés mais à des individus. L’Apôtre, désormais âgé, se laisse aller à des annotations riches d’affection envers ces deux disciples, satisfait d’avoir mis en leurs mains l’annonce de l’Evangile. Selon Benoît XVI, Timothée et Tite « nous enseignent a servir l’Evangile avec générosité, en sachant que cela est aussi un service à l’Eglise ».
Sainte Paola est une figure féminine exemplaire parmi les Saints des premiers siècles du christianisme. Elle passa du luxe et de la dignité de sa noble naissance à la simplicité de l'Évangile et à la charité envers les pauvres. Sa fête tombe le 26 janvier, jour de sa mort à Bethléem.
Née en 347 dans une illustre famille romaine qui était parentée à la gens Cornelia et dont les propres origines remontaient même à Agamemnon, Paola épousa à l'âge de seize le sénateur Tossozio, dont elle eut cinq enfants, quatre filles et un garçon. Jusqu'à l’âge de 32 ans, elle vécut dans le confort et le luxe, vêtue de soie et se faisant transporter à travers la ville par des esclaves eunuques. À la mort de son mari, Paola s'approcha du groupe de veuves dirigé par Sainte Marcella, se consacrant avec elles à la prière et la pénitence et hébergeant dans sa grande maison romaine sur l’Aventino leur ordre semi monastique. Ce fut la même Marcella à lui présenter, en 382, Saint Jérôme qui était arrivé à Rome avec les évêques, Epiphane de Salamine et Paulin d'Antioche; Paola fut profondément touchée et accueillit les trois pèlerins dans sa maison. Jérôme a eu une profonde influence sur Paola et fit naitre en elle le désir d'embrasser la vie monastique en Orient.
En septembre 385, après la mort de sa fille Blesilla, Paola décida de partir pour la Terre Sainte, accompagnée de sa fille Eustochio, pour suivre la vie monastique. Jérôme, qui l'avait précédée d’environ un mois, les rejoignit à Antioche, et ensemble ils firent le pèlerinage des lieux saints en Palestine; Ils se sont ensuite rendus en Égypte pour suivre les leçons des ermites et des cénobites, et s’installèrent finalement à Bethléem. Là, ils fondèrent deux monastères, un masculin, l'autre féminin. Chaque jour, les moniales chantaient tout le Psautier qu'ils devaient connaître par cœur. En outre, Paola se dédiait particulièrement au jeûne et aux œuvres de charité, allant jusqu’à donner aux pauvres, même ce qui aurait été nécessaire à la subsistance de sa communauté. Paola et Eustochio prirent une part active à la prédication de Jérôme, dont elles devinrent les collaboratrices les plus ferventes, se conformant de plus en plus à sa direction spirituelle. Jérôme était de tempérament colérique et Paola l'aida, surtout dans la confrontation avec les disciples d'Origène, à maintenir un débat basé sur l'humilité et la patience. Un exemple clair de leur mode de vie est attesté par la lettre que Paola écrivit à Marcella, qui était restée à Rome, pour tenter de la persuader de quitter la ville et de les rejoindre à Bethléem.
Parmi les contributions les plus significatives de Paola à la prédication de Jérôme figure la traduction de la Bible du grec et de l'hébreu en latin. Ce fut elle-même à suggérer la nécessité de cette traduction, et elle se consacra, avec sa fille Eustochio, à recopier l’œuvre pour sa diffusion.
En 406, à 59 ans, Paola comprit que la mort était proche et il lui semblait entendre la voix de Jésus s’adressant à elle avec les paroles du Cantique des Cantiques: «Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens vite! Vois, l’hiver s’en est allé, les pluies ont cessé, elles se sont enfuies. Montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ! Car ta voix est douce, et ton visage, charmant » (Cant. 2,10-14) Ce à quoi elle répondit avec les paroles du Psaume 27: «Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? Mais j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. » Et elle se laissa aller à la mort. Pour assister à ses funérailles accoururent non seulement les moines et les moniales des deux monastères fondés par ses soins, mais aussi beaucoup de pauvres qu’elle avait aidés au fil des ans, et qui la considérait comme leur mère et bienfaitrice. Elle est enterrée à Bethléem, dans l'église de la Nativité. Jérôme lui dédia l’Epitaphium sanctae Paulae et à sa mort, survenue en 419, il fut enterré près des tombes de Paola et Eustochio.
Cette grande dame romaine avait épousé à dix-sept ans un mari qui la rendit heureuse et dont elle eut cinq enfants. Elle souffrit beaucoup quand elle le perdit. Alors elle décida de rejoindre Saint Jérôme en Palestine puisqu'elle l'avait connu à Rome.
Elle distribua son héritage à ses enfants et partit avec une de ses filles, sainte Eustochium, dans l'un des monastères fondés par saint Jérôme à Bethléem.
Elle assura à saint Jérôme deux biens précieux: une grande part de sa fortune pour continuer les travaux du monastère, une grande patience pour calmer ses colères.
À Bethléem de Juda, en 404, sainte Paule, veuve. D'une très noble famille de sénateurs romains, elle renonça au monde, distribua aux pauvres toutes ses richesses et, avec sa fille Eustochium, bienheureuse vierge du Christ, elle se retira auprès de la crèche du Seigneur.
Il est un des trois fondateurs de l'ordre des cisterciens. Né vers 1050, il était d'abord ermite à Colan, près de Châtillon-sur-Seine. En 1075, il suivit saint Robert à Molesme, où il devint prieur. Ensuite il accompagna Robert à Cîteaux, en 1098. Il y fut à nouveau prieur et succéda en 1100 à saint Robert comme second abbé.
Les principales œuvres d'Albéric furent : la copie du bréviaire utilisé pour les offices religieux. Dès cette période, le scriptorium de Cîteaux a fourni de nombreux manuscrits avec de très belles miniatures. Son œuvre la plus durable fut l'obtention de la protection papale pour la fondation naissante. La bulle du pape Pascal II confirme la séparation de Molesme et reconnaît la validité du style de vie adopté. Enfin, Albéric décida de changer le site du monastère, et l'installa dans le site actuel, à 2 kilomètres du premier monastère. Le premier site dut être abandonné à cause du manque d'eau.
Albéric mourut le 26 janvier 1108*, à l'âge de 58 ans.
*un internaute nous fait remarquer que l'année se terminait à Pâques dans cette région d'où 1108 dans certains documents et 1109 dans d'autres.
L'ordre de Citeaux nous communique: les 3 Fondateurs ne sont objet d'une solennité commune que depuis peu, le 26 janvier:
Saint Robert, saint Albéric et saint Étienne, abbés de Citeaux, solennité dans l'OCSO (l'Ordre Cistercien de la Stricte Observance) source: rituel cistercien
À Cîteaux en Bourgogne, l'an 1109, saint Albéric, abbé. Il fut parmi les premiers moines de Molesme à venir au Nouveau Monastère, dont il fut ensuite élu abbé et qu'il gouverna, en se signalant par son zèle en tout et son soin pour les institutions monastiques en véritable ami de la Règle et de ses frères.
Martyrologe romain
Bx Gabriele Maria Allegra
Missionnaire o.f.m. en Chine
Traducteur de la 1ère Bible en chinois
G |
En 1918 il entra au séminaire franciscain de saint Blaise à Acireale (province de Catane). Devenu novice en 1923, il fut envoyé trois ans plus tard à la faculté de théologie franciscaine, « l’Antonianum » de Rome. Il mûrit alors l’idée d’une traduction de la bible en chinois.
Il fut ordonné prêtre le 20 juillet 1930, et envoyé en mission en Chine le mois de septembre.
Il commença à étudier, la difficile langue locale, avec une telle passion, qu’après seulement 4 mois il était capable de confesser, de baptiser et même de prêcher le chinois.
En 1935 Gabriele Maria commença la traduction de l’Ancien Testament de l’araméen et il l’acheva en 1944. Mais pendant la guerre, il perdit plus de la moitié du texte traduit ! Il ne se découragea cependant pas et fit appel à différents confrères chinois pour l’aider dans sa tâche.
En 1945, il fonda à Pékin le « Studium Biblicum Franciscanum », transféré à Hong Kong en 1948.
Après avoir achevé la traduction de l’Ancien Testament en 1952, il se rendit en Terre Sainte avec ses confrères pour un cours de formation permanente.
Revenu à Hong Kong en 1955, il se mit à traduire le Nouveau Testament du grec.
En 1968, le « Studium Biblicum Franciscanum » publia, pour la première fois dans l’histoire, la Bible en langue chinoise (Ancien et Nouveau Testament).
Le Père Gabriel Marie Allegra quitta sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, à Hong Kong, le 26 janvier 1976.
En 1994, une fois achevée de manière positive la phase diocésaine du procès de béatification, au travers de la reconnaissance de ses vertus héroïques, il a été proclamé vénérable.
Le décret, approuvé par le pape Benoît XVI, relatif à un miracle attribué à son intercession, a été promulgué le 23 avril 2002.
Gabriele Maria Allegra a été proclamé bienheureux le 29 septembre 2012, dans la basilique-cathédrale de l’Assomption d’Acireale, par le Card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013).
Étaient présents le card. archevêque de Palerme, Paolo Romeo, président de la Conférence Épiscopale sicilienne, le card. d’Hong Kong, John Tong Hon, le ministre général de l’Ordre des Frères Mineurs, le père José Rodriguez Carballo, et des milliers de fideles provenant de tous les diocèses siciliens.
Martyrologe Romain : À Angers, en 1794, la bienheureuse Marie de la Dive, veuve et martyre, qui, sous la Révolution française fut guillotinée à cause de sa fidélité à l’Église.
Martyrologe Romain : Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1943, le bienheureux Michel Kozal, évêque auxiliaire de Wloclawek et martyr. Pendant la seconde guerre mondiale, alors que la Pologne était soumise au régime nazi, il supporta, avec une patience invincible, pour la défense de la foi et la liberté de l’Église, trois ans de déportation jusqu’à la mort.
Evêque auxiliaire de Wloclawek en Pologne, il fut déporté au camp de Dachau pour avoir défendu la liberté religieuse. Il y mourut après trois années d'internement. Il a été béatifié le 14 juin 1987, par le Pape Jean Paul II à Varsovie lors de la clôture solennelle du congrès eucharistique.
Un internaute nous signale que le bienheureux Michel (Michał) Kozal a été évêque de Wloclawek (Włocławek) et non pas de Wrocław (qui sous le nom de Breslau ne se trouvait pas en Pologne avant 1945). De même, 'Wladislawe' est une erreur de traduction puisqu'en latin, le diocèse de Wloclawek est dit 'diocesis Vladislaviensis'.
"Le bienheureux Évêque Kozal nous exhorte à nous comporter de façon digne de notre vocation humaine et chrétienne, comme des fils et des filles de cette terre, de cette patrie, dont il fut le fils." Homélie de Jean-Paul II le 14 juin 1999 à Lowicz.
Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l'an 1943, le bienheureux Michel Kozal, évêque auxiliaire de Wloclawek et martyr. Pendant la seconde guerre mondiale, alors que la Pologne était soumise au régime nazi, il supporta, avec une patience invincible, pour la défense de la foi et la liberté de l'Église, trois ans de déportation jusqu'à la mort.
Martyrologe romain