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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonsoir mes amis(es) Ce soir je vous emène chez Corot et sa peinture à demain

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inconnu

Dieu a créé les seins pour nourrir les enfants, on les a siliconés pour nourrir les chirurgiens.

inconnu

Biographie peintre Corot

1796-1875

La jeunesse (1796-1822)

Les parents de Jean-Baptiste Camille Corot appartiennent à la bourgeoisie commerçante parisienne. Son père était drapier et sa mère tenait une boutique de mode réputée. Jean-Baptiste est d’abord scolarisé à Paris, à la pension Letellier, puis envoyé à Rouen, au lycée Pierre Corneille. A la fin de ses études secondaires, en 1815, son père le place comme vendeur chez un marchand de drap parisien. Mais le jeune homme est attiré par le dessin et suit des cours à l’Académie de Charles Suisse, quai des Orfèvres. Cette académie proposait un enseignement peu contraignant et bon marché. En 1822, Corot refuse la proposition de son père de lui offrir un fonds de commerce de drap et obtient de lui une rente annuelle de 1 500 livres lui permettant d’entamer une carrière de peintre.

 

L’apprentissage (1822-1825)

Jean-Baptiste Corot entre alors dans l’atelier de son ami Achille-Etna Michallon (1796-1822), peintre de paysage de tendance néoclassique, prix de Rome 1817 et élève du grand théoricien de ce courant, Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819). Mais Michallon meurt prématurément quelques mois plus tard et Corot entre alors chez Jean-Victor Bertin (1767-1842). Ce dernier est également un élève de Valenciennes et transmet à Corot les principes de composition du paysage néoclassique mis au point par le grand maître. Des études sur le motif doivent précéder la composition en atelier du tableau final. Les études permettent de composer de façon réaliste un paysage qui doit cependant être idéalisé car il s’agit d’extraire de la nature la quintessence de la beauté ou de l’émotion qu’elle peut transmettre au regard humain. La forêt de Fontainebleau, toute proche, permet à Corot de mettre en pratique cette méthode. Il sera l’un des premiers artistes à travailler dans le village de Barbizon et peut être considéré comme l’un des fondateurs de l’École de Barbizon, communauté de peintres prônant le travail sur le motif dans la nature.

 

Le premier voyage en Italie (1825-1828)

Les peintres néoclassiques devaient impérativement s’imprégner de la manière des maîtres italiens. Pour les paysagistes, les esquisses prises sur le vif dans la péninsule constituaient un matériau précieux permettant d’élaborer, parfois plusieurs années après, de vastes compositions. Le premier séjour en Italie de Corot est entièrement financé par ses parents car le peintre reste considéré comme un amateur et ne connaît pas le succès commercial. Il rapporte de nombreux portraits et paysages, considérés par lui comme des études, mais présentant un grand intérêt historique. Il s’agit en effet d’une peinture spontanée correspondant à la vision de l’instant et préfigurant donc les évolutions ultérieures de la peinture et en particulier l’impressionnisme.

 

 

J-B. Corot. La promenade de Poussin, campagne de Rome (1825-28)

J-B. Corot. La promenade de Poussin, campagne de Rome (1825-28)

Huile sur toile, 33 × 51 cm, musée du Louvre, Paris.

 

 

Persévérance et réussite (1828-1850)

A son retour d’Italie, Corot mène une vie itinérante, voyageant surtout en France, à la recherche de paysages. Il séjourne également en Suisse, aux Pays-Bas et en Angleterre. En 1834, il effectue un second voyage en Italie (Venise, la Toscane, l’Étrurie). Il séjourne en particulier un mois à Volterra, d’où il ramène de nombreuses études qui déboucheront ensuite sur des paysages composés (Vue près de Volterra, 1838). En 1843, il fait un troisième et bref séjour en Italie. Lorsqu’il ne voyage pas, le peintre vit à Ville-d’Avray, près de Paris.

La reconnaissance officielle tarde. En 1827, il avait présenté pour la première fois deux tableaux au Salon officiel, mais ils passèrent inaperçus. Les années suivantes, il continue à présenter des œuvres, mais le succès ne vient pas. Au Salon de 1834, il présente Forêt de Fontainebleau, vaste composition paysagère d’une largeur de 2,40 mètres s’appuyant sur un motif biblique. Le tableau lui vaut une médaille.

 

 

J-B. Corot. Forêt de Fontainebleau (1934)

J-B. Corot. Forêt de Fontainebleau (1834)

Huile sur toile, 175,6 × 242,6 cm, National Gallery of Art, Washington.

 

 

L’artiste continue à exposer régulièrement au Salon au cours des années suivantes avec parfois des déconvenues : au Salon de 1842, sur cinq toiles proposées, quatre sont refusées. Mais la consécration officielle arrive enfin. En 1846, il est décoré de la légion d’honneur et, en 1848, il devient membre du jury du Salon.

 

Le peintre célèbre (1850-1875)

Une exposition universelle a lieu à Paris en 1855. Un Palais des Beaux-arts permet de mettre en valeur la création artistique française et Corot y expose six œuvres. Il obtient une médaille et l’empereur Napoléon III acquiert un de ses tableaux. Il devient dès lors un artiste à la mode qui vend énormément et très cher. Son style évolue. Le succès lui permet de se libérer des contraintes académiques ou même du réalisme prôné dans sa jeunesse par les peintres de l’École de Barbizon. Il laisse son imagination et ses souvenirs créer des paysages oniriques, enveloppés d’un voile de brume légère. L’artiste exceptionnel qu’était Corot capte ainsi intuitivement le sens de l’histoire et certaines de ses toiles sont incontestablement très proches des celles des impressionnistes.

 

 

J-B. Corot. Ville-d’Avray (1865)

J-B. Corot. Ville-d’Avray (1865)

Huile sur toile, 49,3 × 65,5 cm, National Gallery of Art, Washington.

 

 

Devenu riche, Corot fait preuve d’un altruisme peu commun. Lors du siège de Paris par les prussiens en 1871, il donne une somme de 20 000 francs destinée à secourir les pauvres. Le peintre et caricaturiste Honoré Daumier étant sans ressources du fait de sa cécité, il lui offre une maison. Il consent également une rente annuelle de 1 000 francs à la veuve du peintre Jean-François Millet (1814-1875).

Jean-Baptiste Camille Corot meurt à Paris, d’un cancer de l’estomac, le 22 février 1875. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise où l’on peut voir sa tombe.

 

Œuvre

Malgré une formation solide, Corot fut longtemps considéré comme un amateur. Il ne se lie pas avec les grands artistes de l’époque et conserve toujours une indépendance qui transparaît dans son style. Sa réussite fut tardive. Parmi les influences subies, il faut citer Giorgione et Corrège pour la Renaissance, Poussin et Lorrain pour le classicisme français. Son œuvre diversifié comporte beaucoup de paysages, mais aussi des scènes religieuses et mythologiques et des portraits.

 

 

J-B. Corot. Le port de La Rochelle (1851)

J-B. Corot. Le port de La Rochelle (1851)

Huile sur toile, 50,5 × 71,8 cm, Yale University Art Gallery, New Haven, Connecticut.

 

 

Il est surtout connu pour ses paysages composés. Corot reste à l’écart du mouvement impressionniste qui cherche à saisir sur le motif un instant particulier. Il travaille à partir d’études prises sur le vif, selon les préceptes formalisés par Pierre-Henri de Valenciennes, puis compose en atelier un paysage qui peut plus ou moins s’éloigner de la réalité observée.

L’œuvre d’art ne consiste pas pour lui à saisir un instant de la fugitive réalité mais à exprimer une émotion intérieure par les formes et les couleurs. Il n’est donc pas impressionniste par l’esprit mais peut l’être par la forme. Du moins, son travail préfigure-t-il l’impressionnisme à partir des années 1850 lorsqu’il abandonne les contraintes néoclassiques – architectures géométriques et compositions rigoureusement équilibrées. L’étude de la lumière, de ses reflets sur l’eau deviennent alors ses préoccupations principales. Il aboutit en définitive à des paysages oniriques, imprégnés de nostalgie car construits sur des souvenirs. La grande réussite de Corot est d’avoir su trouver un style remarquablement  adapté à cette peinture poétique. La nature est vue à travers un voile de brume légère car il s’agit d’une nature rêvée. Les feuillages vaporeux recouvrent des branches ondulantes.

 

 

Jean-Baptiste Corot. Souvenir de Mortefontaine (1864)

J-B. Corot. Souvenir de Mortefontaine (1864)

Huile sur toile, 65 × 89 cm, musée du Louvre, Paris.

 

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