6 Janvier 2020
La messe du lundi 6 janvier 2020
La messe en direct avec les freres et les soeurs de St Pierre. Pour suivre l'office avec les textes du jour, rendez-vous sur http://tv.fmnd.org .
Bien-aimés,
quoi que nous demandions à Dieu,
nous le recevons de lui,
parce que nous gardons ses commandements,
et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
Or, voici son commandement :
mettre notre foi
dans le nom de son Fils Jésus Christ,
et nous aimer les uns les autres
comme il nous l’a commandé.
Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu,
et Dieu en lui ;
et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous,
puisqu’il nous a donné part à son Esprit.
Bien-aimés,
ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration,
mais examinez les esprits
pour voir s’ils sont de Dieu,
car beaucoup de faux prophètes
se sont répandus dans le monde.
Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu :
tout esprit qui proclame que Jésus Christ
est venu dans la chair,
celui-là est de Dieu.
Tout esprit qui refuse de proclamer Jésus,
celui-là n’est pas de Dieu :
c’est l’esprit de l’anti-Christ,
dont on vous a annoncé la venue
et qui, dès maintenant, est déjà dans le monde.
Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu,
et vous avez vaincu ces gens-là ;
car Celui qui est en vous
est plus grand que celui qui est dans le monde.
Eux, ils sont du monde ;
voilà pourquoi ils parlent le langage du monde,
et le monde les écoute.
Nous, nous sommes de Dieu ;
celui qui connaît Dieu nous écoute ;
celui qui n’est pas de Dieu
ne nous écoute pas.
C’est ainsi que nous reconnaissons
l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur.
– Parole du Seigneur.
Tu es mon fils ;
je te donne en héritage les nations.
Le Seigneur m'a dit : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
Demande, et je te donne en héritage les nations,
pour domaine la terre tout entière. »
Maintenant, rois, comprenez,
reprenez-vous, juges de la terre.
Servez le Seigneur avec crainte,
rendez-lui votre hommage en tremblant.
En ce temps-là,
quand Jésus apprit l’arrestation de Jean le Baptiste,
il se retira en Galilée.
Il quitta Nazareth
et vint habiter à Capharnaüm,
ville située au bord de la mer de Galilée,
dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
C’était pour que soit accomplie
la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Pays de Zabulon et pays de Nephtali,
route de la mer et pays au-delà du Jourdain,
Galilée des nations !
Le peuple qui habitait dans les ténèbres
a vu une grande lumière.
Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort,
une lumière s’est levée.
À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer :
« Convertissez-vous,
car le royaume des Cieux est tout proche. »
Jésus parcourait toute la Galilée ;
il enseignait dans leurs synagogues,
proclamait l’Évangile du Royaume,
guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.
Sa renommée se répandit dans toute la Syrie.
On lui amena tous ceux qui souffraient,
atteints de maladies et de tourments de toutes sortes :
possédés, épileptiques, paralysés.
Et il les guérit.
De grandes foules le suivirent,
venues de la Galilée, de la Décapole,
de Jérusalem, de la Judée,
et de l’autre côté du Jourdain.
– Acclamons la Parole de Dieu
Changez de mentalité
L'expression "faites pénitence" a, me semble-t-il, masqué le sens profond de la parole de Jésus. Il s'agit d'une transformation intérieure, d'un changement de mentalité plus que de pénitence physique.
De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de l'autre côté du Jourdain.
"Et après que Jean eut été livré, Jésus se rendit en Galilée proclamant l'Evangile de Dieu et disant : le temps est accompli ! Et le règne de Dieu est proche ! Faites pénitence et croyez en l'Evangile". Jésus annonce donc le Royaume de Dieu, la Bonne Nouvelle de Dieu, et, avec vigueur, par deux impératifs, Il nous trace le chemin pour y parvenir : "Faites pénitence et croyez en cette Bonne Nouvelle".
L'expression "faites pénitence" a, me semble-t-il, masqué le sens profond de la parole de Jésus. Il ne s'agit pas tant de pénitence physique, ce qui d'ailleurs n'est pas exclu, que d'une transformation intérieure, un changement de mentalité, le tout très exigeant.
D'où l'aspect de pénitence, de lutte contre soi-même pour prendre les idées de Jésus, les faire nôtres, croire en Lui : "Croyez en ma bonne parole", et faire passer tout cela dans nos vies quotidiennes; c'est ainsi que nous instaurons, en nous-mêmes, le règne de Dieu, le Royaume.
D'ailleurs, le texte grec est on ne peut plus net, la "métanoïa" dont il est question signifie un "changement de mentalité". Ce qui a opéré dans la traduction latine un glissement de sens vers "luttez contre vous-mêmes" : "Poenuitemini", cette expression traduite brutalement en français par "faites pénitence" a donné un nouveau glissement de sens vers une demande de pénitence en elle-même, sans référence à la pressante invitation de Jésus à changer nos mentalités, nos idées et à prendre les siennes, à croire en un mot à tous les principes de l'Evangile.
Tous les jours je me surprends avec une mentalité, des idées, en contradiction flagrante avec les principes de Jésus. Chaque jour,je suis invité à écouter cette invitation du Seigneur " Changez de mentalité", Croire en l'Evangile et modeler ma mentalité sur la sienne. C'est cela, avant tout. C'est cela, avant tout, le royaume de Dieu qui s'accomplit.
Père Gabriel