22 Janvier 2020
La messe du mercredi 22 janvier 2020
La messe en direct avec les freres et les soeurs de St Pierre. Pour suivre l'office avec les textes du jour, rendez-vous sur http://tv.fmnd.org .
En ces jours-là,
le Philistin Goliath venait tous les jours défier l’armée d’Israël.
David dit à Saül :
« Que personne ne perde courage à cause de ce Philistin.
Moi, ton serviteur, j’irai me battre avec lui. »
Saül répondit à David :
« Tu ne peux pas marcher contre ce Philistin pour lutter avec lui,
car tu n’es qu’un enfant,
et lui, c’est un homme de guerre depuis sa jeunesse. »
David insista :
« Le Seigneur, qui m’a délivré des griffes du lion et de l’ours,
me délivrera des mains de ce Philistin. »
Alors Saül lui dit :
« Va, et que le Seigneur soit avec toi ! »
David prit en main son bâton,
il se choisit dans le torrent cinq cailloux bien lisses
et les mit dans son sac de berger, dans une poche ;
puis, la fronde à la main, il s’avança vers le Philistin.
Le Philistin se mit en marche
et, précédé de son porte-bouclier, approcha de David.
Lorsqu’il le vit, il le regarda avec mépris
car c’était un jeune garçon ; il était roux et de belle apparence.
Le Philistin lui dit :
« Suis-je donc un chien,
pour que tu viennes contre moi avec un bâton ? »
Puis il le maudit en invoquant ses dieux.
Il dit à David :
« Viens vers moi,
que je te donne en pâture
aux oiseaux du ciel et aux bêtes sauvages ! »
David lui répondit :
« Tu viens contre moi
avec épée, lance et javelot,
mais moi, je viens contre toi
avec le nom du Seigneur des armées,
le Dieu des troupes d’Israël que tu as défié.
Aujourd’hui le Seigneur va te livrer entre mes mains,
je vais t’abattre, te trancher la tête,
donner aujourd’hui même les cadavres de l’armée philistine
aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre.
Toute la terre saura qu’il y a un Dieu pour Israël,
et tous ces gens rassemblés sauront que le Seigneur
ne donne la victoire ni par l’épée ni par la lance,
mais que le Seigneur est maître du combat,
et qu’il vous livre entre nos mains. »
Goliath s’était dressé, s’était mis en marche
et s’approchait à la rencontre de David.
Celui-ci s’élança et courut vers les lignes des ennemis
à la rencontre du Philistin.
Il plongea la main dans son sac,
et en retira un caillou qu’il lança avec sa fronde.
Il atteignit le Philistin au front,
le caillou s’y enfonça,
et Goliath tomba face contre terre.
Ainsi David triompha du Philistin avec une fronde et un caillou :
quand il frappa le Philistin et le mit à mort,
il n’avait pas d’épée à la main.
Mais David courut ;
arrivé près du Philistin, il lui prit son épée, qu’il tira du fourreau,
et le tua en lui coupant la tête.
Quand les Philistins virent que leur héros était mort,
ils prirent la fuite.
– Parole du Seigneur.
Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Il exerce mes mains pour le combat,
il m’entraîne à la bataille.
Il est mon allié, ma forteresse,
ma citadelle, celui qui me libère ;
il est le bouclier qui m’abrite,
il me donne pouvoir sur mon peuple.
Pour toi, je chanterai un chant nouveau,
pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour toi qui donnes aux rois la victoire
et sauves de l’épée meurtrière David, ton serviteur.
En ce temps-là,
Jésus entra dans une synagogue ;
il y avait là un homme dont la main était atrophiée.
On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat.
C’était afin de pouvoir l’accuser.
Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée :
« Lève-toi, viens au milieu. »
Et s’adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat,
de faire le bien ou de faire le mal ?
de sauver une vie ou de tuer ? »
Mais eux se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère,
navré de l’endurcissement de leurs cœurs,
il dit à l’homme :
« Étends la main. »
Il l’étendit, et sa main redevint normale.
Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil
avec les partisans d’Hérode
contre Jésus, pour voir comment le faire périr.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Dans l'exode Yahvé interdit le travail, de faire des ouvrages à quiconque habite la maison d'un juif le jour du sabbat, excepté l'épouse semble-t-il. Cela ne concerne pas le fait de sauver une vie, ou de soigner les malades
Lorsque Jésus pose la question est-ce que le jour du sabbat on ne doit pas soigner le malade, l'accidenté? Personne ne peut répondre, car il n'est pas spécifié, que les métiers d'urgence soit concerné!
Dieu est amour, il ne peut pas commander de laisser sans soins les malades, de faire mourir par un de ses petits à cause du sabbat. ce serait en contradiction avec un Dieu de Miséricorde. Les gestes d'urgences sont les soins aux malades, aux bébés, aux mourants. Les pompiers, les soldats, la police, les médecins, les infirmiers les métiers d'actes médicaux sont dans la questions de Jésus:
Méliton de Sardes nous parle de l'endurcissement de notre coeur sous prétexte de la loi du Sabbat et Jésus lui-même interroge.
Est-il permit le jour du sabbat, de faire du bien, plutôt que de faire du mal, de sauver une vie, plutôt que de la tuer?
Dans cette question, Jésus explique qu'il faut être réfléchi avoir du discernement et de l'amour en toute chose, à chaque instant de notre vie
Monique Emounawh
Guérison de l'homme à la main desséchée
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser… Et Jésus guérit l'homme à la main desséchée.
les partisans d'Hérode
contre Jésus, pour voir comment le faire périr.
Dans l'épisode de l'homme à la main desséchée, nous saisissons sur le vif la liberté d'esprit de Jésus face à la loi et aux prescriptions légales. La loi, souvent de part la volonté du législateur, enferme l'homme et le met à la merci du pouvoir civil ou religieux. Jésus ose dénoncer cet abus, car la loi n'est pas faite pour assurer l'autorité sans contrôle du législateur, mais pour défendre l'homme.
Ici : « Scribes et pharisiens l'épiaient sans savoir s'Il guérissait le jour du sabbat, afin de trouver à l'accuser »
Le pouvoir religieux attaque pour conserver ses privilèges. Jésus en est plus que conscient.
« Or Il connaissait leurs pensées ». Mais Il est décidé à libérer l'homme de tout pouvoir abusif, aussi ses actes et ses paroles vont-ils remettre constamment le système en cause. Il ose même contre-attaquer. Et Il dit à l'homme qui avait la main sèche : ” Lève-toi et tiens-toi au milieu. Et il se leva et se tint debout.”
Et Jésus leur dit : “Je vous demande s'il est permis, le jour du sabbat de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une vie ou de l'ôter ? “
Son attitude condamne la défense du pouvoir pour le pouvoir, et s'inscrit en faveur de l'homme, malgré les risques qu'Il encourt.
« Et promenant ses regards sur eux avec colère, attristé de l'endurcissement de leur cœur, Il dit à l'homme : Etends ta main ! Et il l'étendit, et sa main fut remise en bon état »
La liberté de parole et d'action est dangereuse car l'homme au pouvoir est un animal vindicatif. Très vite il envisage le meurtre pour sauver la durée de son pouvoir s'il se sent menacé. Les pires alliances sont possibles lorsqu'il s'agit de défendre “le pouvoir”, comme ici, où hérodiens et pharisiens, frères ennemis, s'entendent pour perdre Jésus.
« Et les pharisiens sortirent et tinrent aussitôt conseil avec les hérodiens contre lui, sur les moyens de le perdre”
Père Gabriel
C'est lui l'agneau sans voix, c'est lui l'agneau égorgé, lui qui est né de Marie, l'agnelle gracieuse. C'est lui qui a été tiré du troupeau et mené à la mort, tué le soir, enseveli de nuit (...), pour ressusciter d'entre les morts et ressusciter l'homme du fond de son tombeau.
Il a donc été mis à mort. Et mis à mort où ? Au cœur de Jérusalem. Pourquoi ? Parce qu'il avait guéri leurs boiteux, purifié leurs lépreux, ramené leurs aveugles à la lumière, et ressuscité leurs morts (Lc 7,22). Voilà pourquoi il a souffert. Il est écrit dans la Loi et les prophètes : « Ils m'ont rendu le mal pour le bien ; mon âme est à l'abandon. Ils ont médité le mal contre moi, en disant : ‘Ligotons le juste, car il nous est odieux’ » (Ps 37,21; cf. Jr 11,19).
Pourquoi as-tu commis ce crime sans nom ? Tu as déshonoré celui qui t'avait honoré, tu as humilié celui qui t'avait exalté, tu as renié celui qui t'avait reconnu, tu as rejeté celui qui t'avait appelé, tu as tué celui qui te vivifiait. (...) Il fallait qu'il souffre, mais non par toi. Il fallait qu'il soit humilié, mais non par toi. Il fallait qu'il soit jugé, mais non par toi. Il fallait qu'il soit crucifié, mais non par ta main. Voici les paroles que tu aurais dû crier à Dieu : « Ô Maître, s'il faut que ton Fils souffre, si telle est ta volonté, qu'il souffre, mais non par moi ».
évêque