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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonne Fête aux Martine et aux Saints, Saintes du 30 janvier

Autres Fêtes du Jour
Sainte Aldegonde  Abbesse à Maubeuge (✝ 684)
Saint Aleaum    Fondateur d'un monastère à Burgos (✝ 1097)
Saint Armentaire  Evêque de Pavie en Italie (✝ 730)
Saint Barsimée  Evêque d'Edesse (IIIe siècle)
Sainte Bathilde  Reine de Neustrie et moniale à Chelles (✝ 680)
Bienheureuse Carmen García Moyón  martyre en Espagne (✝ 1936)
Bienheureux Columba Marmion  3e abbé de Maredsous (✝ 1923)
Saint David Galvan Bermudes prêtre et martyr au Mexique (✝ 1915)
Bienheureux François Taylor  martyr irlandais (✝ 1621)
Saint Hippolyte  Prêtre d'Antioche (IIIe siècle)
Sainte Jacinthe  Religieuse à Viterbe (✝ 1640)
Saint Jean Chrysostome  Evêque de Constantinople, Docteur de l'Église (✝ 407)
Saint Jean Yi  Martyr à Taygu en Corée (✝ 1867)
Les Trois Docteurs 
Vénérable Manuel Nunes Formigão   fondateur des réparatrices de Notre-Dame de Fatima (✝ 1958) 
Bienheureuse Maria Bolognesi  mystique italienne (✝ 1980)
Saint Matthias  Evêque de Jérusalem (IIe siècle)
Saint Mutien Marie Wiaux  Frère des Ecoles Chrétiennes (✝ 1917)
Saint Paul Ho Hyob  martyr en Corée (✝ 1840)
Saint Pierre de Bulgarie  Fils et successeur du roi Syméon le Guerrier (✝ 969)
Sainte Savine  Pieuse veuve de Lodi en Italie du nord (✝ 311)
Saint Sébastien Valfré  Oratorien (✝ 1710)
Vénérable Serafina Gregoris  religieuse italienne (✝ 1935)
Bienheureux Sigismond Pisarski victime de la persécution nazie en Pologne (✝ 1943)
Saint Théodore de Mytilène Père de famille dans l'île de Lesbos (✝ 1784)
Saint Théophile le Jeune  Gouverneur militaire en Asie Mineure (✝ 792)
Sainte Thiatilde  (IXe siècle)
Saint Thomas Khuong  dominicain martyr au Viet-Nam (✝ 1860)
SAINT DU JOUR
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Date 30 janvier

Le Saint du Jour est une liste quotidienne des Saints gardés dans la mémoire de l'Église. Les histoires des maîtres de la vie chrétienne de tous les temps qui comme des phares radieux orientent notre chemin.

SAINTE MARTINE, VIERGE ET MARTYRE

Fille d’un noble romain, elle se convertit au christianisme et commença à distribuer ses richesses aux pauvres. Arrêtée par la garde impériale sous Alexandre Sévère, elle fut soumise en vain à diverses tortures et fut enfin décapitée. Elle est vénérée à Rome grâce à l’œuvre d’Urbain VIII.  

Sainte Martine

Vierge et Martyre
(† 226)

Sainte Martine
Sainte Martine

Sainte Martine naquit à Rome de parents illustres. Son père avait été trois fois consul et s'était distingué par une foi vive et une charité ardente. Après sa mort, Martine vendit ses biens et consacra l'argent à des oeuvres de miséricorde. L'empereur Alexandre régnait et persécutait les chrétiens. Des gens occupés à rechercher les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent sainte Martine en prières dans une église et l'arrêtèrent. Comme elle ne fit aucune difficulté de les suivre, ils crurent avoir fait une conquête; mais, conduite à l'empereur, elle refusa de sacrifier aux idoles; celui-ci ne l'en fit pas moins conduire au temple d'Apollon. En y entrant, Martine, s'armant du signe de la Croix, pria Jésus-Christ, et à l'instant il se fit un effroyable tremblement de terre qui renversa une partie du temple et brisa l'idole. L'empereur, irrité, commanda qu'on frappât la vierge à coups de poings et qu'on l'écorchât avec des ongles de fer; Martine souffrit avec une telle patience, que les bourreaux, lassés, furent remplacés par d'autres qu'une lumière divine renversa et convertit.

Conduite de nouveau devant l'empereur, Martine refusa pour la seconde fois de sacrifier aux idoles; Alexandre la fit attacher à quatre pieux et fouetter si cruellement et si longtemps que les bourreaux s'arrêtèrent de fatigue. Martine fut reconduite en prison, et on versa dans ses plaies de l'huile bouillante; mais des Anges vinrent la fortifier et la consoler. Le lendemain, la vierge fut conduite au temple de Diane que le démon quitta aussitôt avec des hurlements horribles, en même temps la foudre renversait et brûlait une partie du temple avec ses prêtres. L'empereur, effrayé, laissa Martine aux mains du président Justin qui la fit si cruellement déchirer avec des peignes de fer, qu'il la crut morte; mais s'apercevant qu'il se trompait: "Martine, lui dit-il, ne veux-tu pas sacrifier aux dieux et te préserver des supplices qui te sont préparés? – J'ai mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie, et je ne sacrifierai pas à vos démons." Le président, furieux, commanda de la reconduire en prison.

L'empereur, informé de ce qui s'était passé, ordonna que Martine fût menée dans l'amphithéâtre afin d'y être exposée aux bêtes; mais un lion, qu'on lâcha pour la dévorer, vint se coucher à ses pieds et lécha ses plaies; mais comme on le ramenait à son antre, il se jeta sur un conseiller d'Alexandre et le dévora. Ramenée en sa prison, Martine fut encore une fois conduite au temple de Diane, et comme elle refusait toujours de sacrifier, on déchira de nouveau son pauvre corps dont on voyait tous les os. "Martine, lui dit un des bourreaux, reconnais Diane pour déesse, et tu seras délivrée. – Je suis chrétienne et je confesse Jésus-Christ." Sur ces paroles, on la jeta dans un grand feu préparé à l'avance, mais le vent et la pluie, qui survinrent à l'instant, dispersèrent le bûcher et brûlèrent les spectateurs. On retint la Sainte trois jours durant dans le temple, après toutefois qu'on lui eût fait couper les cheveux. L'empereur la croyait magicienne et s'imaginait que sa force résidait dans sa chevelure. Elle fut tout ce temps sans rien prendre, chantant continuellement les louanges de Dieu. Ne sachant plus que faire, Alexandre lui fit couper la tête. Le corps de Martine demeura plusieurs jours exposé sur la place publique, défendu par deux aigles qui restèrent jusqu'au moment où un nommé Ritorius put lui donner une honorable sépulture.

P. Giry, Vie des Saints, p. 62-64

Saint Mutien-Marie Wiaux

Frère des Écoles chrétiennes

 

M

utien-Marie (dans le siècle Louis-Joseph) Wiaux naît le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour même.

 

Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons, particulièrement par sa dévotion à la Vierge. Après ses études primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service.

 

À quinze ans, le 7 avril 1856, il entre au noviciat des Frères des Écoles Chrétiennes. Le jour de la fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de frère Mutien Marie.

 

Le champ de son premier apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay. Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au collège de Malonne : il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.

 

Ayant trouvé des difficultés d'ordre professionnel, attribuables à son jeune âge et à son inexpérience, il court le risque d'être écarté de la Congrégation comme inapte à l'apostolat de l'école. Après cette dure épreuve, il est affecté à des activités humbles et cachées dans des fonctions plutôt modestes : surveillances, leçons élémentaires de dessin et de musique, sans être particulièrement doué pour ces deux disciplines.

 

Toujours obéissant et serviable, il s'applique à l'étude du piano, de l'harmonium et des autres instruments, et il puise dans l'amour de Dieu, la force d'une constante assiduité au travail, et cela pendant plus de cinquante ans ! Se rappelant que sa Congrégation a été fondée pour l'éducation chrétienne des pauvres, il demande aux supérieurs la faveur de se rendre à l'école gratuite, annexée au Collège, pour enseigner le catéchisme aux enfants de la classe populaire, dont il se sent très proche : pendant de longues années, il se consacra avec une ardeur extraordinaire à leur faire découvrir les richesses de la foi.

 

Pour tous ses élèves, riches ou pauvres, grands ou petits, le frère Mutien est un modèle, un signe de la présence de Dieu et de sa bonté. Le bien qu'il réalise est incalculable : les jeunes dont il s'est occupé en témoignent.

 

Le trait caractéristique du frère Mutien est une obéissance, poussée jusqu'à l'héroïsme, à toutes les prescriptions de la règle. Un des Frères qui vécut de longues années avec lui en communauté donne de lui ce témoignage : « Prenez la Règle, du premier chapitre jusqu'au dernier, et, sous chaque article, écrivez : le frère Mutien l'a observé à la lettre ! Ce sera sa biographie la plus fidèle ! ». Dans une sereine et confiante adhésion à la volonté des supérieurs, pendant plus de cinquante ans, il exécute fidèlement les tâches qui lui sont confiées. Le frère Mutien s'est fixé un choix précis : faire en tout et avec la plus grande perfection, la volonté de Dieu.

 

Conformément aux enseignements de son Fondateur, il se laisse guider par la foi, qui lui fait voir Dieu en toutes ses actions ; il vit constamment avec le Seigneur sans jamais perdre le sentiment de sa présence. À quatre heures et demie du matin, il est déjà à genoux devant le Tabernacle. Puis, il se rend à l'autel de Marie. Pendant la journée, il égrène son chapelet : le mouvement de ses lèvres révèle sa prière continuelle. Ses visites au Saint Sacrement sont fréquentes pendant la journée ; il y ajoute les pèlerinages à la grotte de la Vierge de Lourdes et à d'autres lieux de dévotion.

 

Les élèves, témoins de son admirable piété, l'appellent « le Frère qui prie toujours ». Il leur recommande avec insistance la dévotion à l'Eucharistie et à la Très Sainte Vierge, et tous savent que l'invitation résulte d'une pratique personnelle journalière et persévérante. En toute humilité et avec une extrême gratitude, il dira, à la fin de sa vie : « Qu'on est heureux quand on est, comme moi, sur le bord de la tombe, d'avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte Vierge ! ». Ce fut le dernier message de sa vie, alors qu'il entrait en agonie.

 

Au matin du 30 janvier 1917, il rendit sa belle âme à Dieu. Le jour même de sa mort, on signalait des faveurs, attribuées à son intercession. Et, bientôt, ce fut un défilé de pèlerins venant prier sur sa tombe ; les miracles se multiplient.

Six ans plus tard, un tribunal ecclésiastique est établi pour la procédure canonique en vue de la béatification et de la canonisation.

 

Mutien-Marie Wiaux a été élévé à la gloire des autels le 30 octobre 1977 par St Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978).

 

Lors de sa canonisation le 10 décembre 1989, St Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) le présenta comme modèle à tous les chrétiens et, tout particulièrement, à ses confrères et aux éducateurs, auxquels est confiée la tâche délicate de former des citoyens honnêtes pour les réalités terrestres et des élus pour le ciel.

30 Janvier
  
Sainte Bathilde

Reine de France
(† 680)

Sainte Bathilde
Sainte Bathilde

Sainte Bathilde naquit en Angleterre, au VIe siècle. Toute jeune encore, à la suite d'une guerre, elle fut vendue comme esclave et achetée à vil prix par un seigneur de la cour du roi franc Clovis II. Le jeune roi, charmé de ses vertus, la prit pour épouse. Ce choix providentiel devait avoir pour résultat la gloire de la France.

Loin de s'enorgueillir de son élévation, Bathilde conserva sur le trône la simplicité de sa vie; mais elle révéla la plus noble intelligence, les plus hautes qualités et une dignité égale à sa situation. Humble servante et prudente conseillère de son époux, aimant les évêques comme ses pères et les religieux comme ses frères, généreuse pour les pauvres, qu'elle comblait d'aumônes, avocate des malheureux, des veuves et des orphelins, fondatrice de monastères, d'un zèle extraordinaire pour le rachat des captifs et l'abolition de l'esclavage: telle fut, sur le trône, la digne émule de sainte Clotilde.

Au milieu de la cour, elle trouvait le temps de vaquer à l'oraison et de s'adonner à tous les devoirs de la piété; détachée des grandeurs d'ici-bas, elle n'aspirait qu'à prendre un libre essor vers les délicieuses retraites de la prière et du recueillement.

La mort de son époux lui imposa des obligations nouvelles, et pendant l'enfance du jeune roi Clotaire, son fils, elle dut porter tout le poids de l'administration d'un vaste royaume. Si elle le fit avec une haute sagesse, ce ne fut pas sans grandes épreuves. Sa vertu s'épura dans la tribulation, et c'est sans regret qu'elle put enfin se décharger de la régence et entrer comme simple religieuse au monastère de Chelles, qu'elle avait fondé. Alors, enfin, elle put se livrer tout entière à l'action de grâce et s'adonner à la pratique des plus héroïques vertus.

Nulle religieuse n'était plus soumise, nulle n'affectionnait davantage les plus humbles emplois, nulle n'observait plus fidèlement le silence; elle fut admirable surtout par son humilité et par le mépris d'elle-même. "Il me semble, disait-elle, que le plus grand bonheur qui puisse m'arriver, c'est d'être foulée aux pieds de tout le monde." A sa mort, en 680, ses soeurs virent monter son âme au Ciel, et entendirent les anges célébrer son triomphe par de suaves harmonies.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Bse Marie Bolognesi

Bse Marie Bolognesi

laïque et mystique († 1980)

Fête le 30 Janvier

Bse Maria Bolognesi
Laïque et mystique italienne

M

aria Bolognesi naît le 21 octobre 1924 à Bosaro (province de Rovigo dans la région Vénétie en Italie), fille illégitime de Amedeo Gozzati et de Giuseppa Samiolo ; le père naturel se refusant de la reconnaître, elle fut enregistrée sous le nom de sa mère. Mais, en 1930, sa mère épousa Giuseppe Bolognesi qui donna à la petite son propre nom.

Dès sa plus tendre enfance, la piété rythme sa vie.

Ayant une santé fragile, sa vie fut toujours marquée par la souffrance et la maladie, mais elle unissait ses douleurs à Jésus crucifié et souffrant. Elle fut également favorisée d'expériences mystiques. Cette femme resta toujours un modèle pour tous ceux qui l'ont rencontrée.

Elle mourut à l'âge de 56 ans à Rovigo, avec une grande réputation de sainteté, le 30 janvier 1980.

Son procès en béatification est ouvert en 1992. Elle est déclarée vénérable le 10 mai 2012 par le pape Benoît XVI ; le 2 mai 2013, le pape François reconnait officiellement un miracle réalisé par son intercession.

Maria Bolognesi a été béatifiée le 07 septembre 2013 à Rovigo - Piazza XX Settembre - par le card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-). Celui-ci, à l’Angelus du dimanche 08 septembre déclara :
« Je rappelle avec joie qu’hier, à Rovigo, a été proclamée bienheureuse Maria Bolognesi, une fidèle laïque de cette terre, née en 1924 et morte en 1980. Elle a passé toute sa vie au service des autres, spécialement des pauvres et des malades, en supportant de grandes souffrances en union profonde avec la passion du Christ. Rendons grâce à Dieu pour ce témoin de l’Évangile ! »

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