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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

L’Afrique du Nord redevient « officiellement » une terre de mission chrétienne

L’Afrique du Nord redevient « officiellement » une terre de mission
SANTA CRUZ ORAN
À Oran, la chapelle de Santa Cruz est classée monument national.

Le pape François a décidé de faire passer le nord de l’Afrique sous la juridiction de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Ce département de l’administration vaticane est chargé de la diffusion du catholicisme et de la gestion des affaires de l’Église dans les pays « non catholiques ».

Les circonscriptions ecclésiastiques de la région du nord de l’Afrique ne sont plus sous la responsabilité de la congrégation pour les évêques. C’est ce qu’a annoncé le Bureau de presse du Saint-Siège ce mardi 14 janvier. Ce territoire, qui comprend notamment les diocèses d’Alger, de Constantine, d’Oran et de Tunis, est désormais sous la juridiction de la congrégation pour l’évangélisation des peuples.
Les catholiques très minoritaires dans ces régions

Ces quatre diocèses sont rattachés aux archidiocèses d’Alger et de Tunis. Le premier compte quelque 1.500 fidèles sur une population totale de neuf millions d’habitants. Le second regroupe quant à lui 20.000 catholiques, soit 0,2 % de la population tunisienne.

Les circonscriptions ecclésiastiques de la région du nord de l’Afrique s’étendent sur deux États officiellement musulmans. Dans ces deux pays, les catholiques sont en nette minorité et leur nombre ne cesse de baisser ces dernières années. En choisissant de faire passer ces provinces ecclésiastiques sous l’autorité de la congrégation pour l’évangélisation des peuples, le pape François reconnaît officiellement qu’il s’agit maintenant de territoires de mission.

 

 
« Ne nous abandonnez pas » implore l’archevêque de Tunis
Yassine Gaidi / ANADOLU AGENCY
Des Tunisiens assistent à un rassemblement marquant le huitième anniversaire du "Printemps arabe" devant le siège de l'Union générale tunisienne du travail dans la capitale Tunis le 14 janvier 2019.

Huit ans après la « révolution de jasmin » qui avait déclenché le Printemps arabe, l’archevêque de Tunis (Tunisie) lance un appel à l’aide, inquiet de la situation économique du pays.

Dans un entretien accordé à Vatican News à l’occasion des huit ans de la chute de Ben Ali, l’archevêque de Tunis (Tunisie), Mgr Ilario Antoniazzi, lance un appel à l’aide pour que l’Europe n’abandonne pas le pays et que des investisseurs étrangers songent à son potentiel économique. Car si le prélat qui a participé au Synode des jeunes estime que la révolution tunisienne a engendré « beaucoup de choses positives », le manque de travail pour la jeunesse est aujourd’hui criant. Les jeunes n’ont pas de travail alors qu’ils « ont étudié, ils ont des diplômes, déplore le prélat. La Tunisie ne peut pas rester seule, la Tunisie a besoin d’être aidée, la Tunisie a besoin du tourisme pour renaître ». Ce secteur d’activité contribue considérablement à l’emploi et à la création de richesse dans le pays.

 

Le premier pays arabe en matière d’égalité hommes-femmes

Huit ans après les Printemps arabes qui ont entraîné des bouleversement important dans la région, la Tunisie est considérée comme le premier pays arabe en matière d’égalité hommes-femmes. En janvier 2014, le pays a renoncé à inscrire la charia et le crime d’apostasie dans sa constitution, avant d’y faire figurer l’égalité entre hommes et femmes. Cependant, la situation économique du pays est loin d’être florissante. Le taux de chômage des jeunes diplômés reste encore extrêmement élevé. Selon les données de la Banque mondiale, en 2017, les 15-24 ans au chômage représentaient 36,3% de la population active. « Il faut investir », a poursuivi l’évêque, inquiet pour l’avenir du pays. Car si les avancées démocratiques sont évidentes, la situation économique reste préoccupante.

Le 24 décembre dernier, à Kasserine (centre-ouest du pays), un journaliste s’est immolé par le feu pour protester contre le chômage et la dégradation de la situation économique de sa région.  Une grève générale de la fonction publique et du secteur public est prévue ce vendredi 17 janvier.  « Ça va faire du mal », a déclaré l’archevêque avant de lancer ce cri d’alarme : « La Tunisie ne peut pas être abandonnée, c’est un pays qui a beaucoup donné au Maghreb. Ne nous abandonnez pas ».

 

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